Escapade toute en douceur.

Depuis quelque temps, mon Château de feuilles est cerné par des maisons de location. Et, visiblement la destination est plutôt tendance, ces villas sont presque toujours louées. Bonnes semaines et gens respectueux, soucieux du voisin et de l’environnement. Mauvaises semaines avec des vacanciers un poil trop exubérants… mais je n’y peux rien, c’est juste dans l’air du temps, le succès de Las Terrenas n’a pas que des bons côtés. Mais, là n’est pas mon propos. En entendant jour après jour tous ces gens d univers différents, visiblement heureux de se trouver parmi nous, j’ai eu l’idée de suivre une famille en vacances… de leur arrivée à la capitale, jusqu’à leur départ. Découverte de Santo Domingo et de la ville coloniale après une longue journée en avion, location d’une auto et premières visions du pays avec les paysages si changeants le long de la voie rapide, arrivée au village, etc…

Est-ce que çà vous dit de partir en balade avec nous… Je vous présente Mylène et Thomas et leurs grands enfants Tess et Elliot sans oublier leur p tit bout de chien Raoul. Si le cœur vous en dit, on se retrouve dès demain pour faire plus ample connaissance, connaître la raison de leur choix, leur attente, leur ressenti… Bonne soirée.

Coup d’gueule… le premier de l’année.

Inconscience criminelle.

D’accord c’était jour de fête, j’ai envie de dire LE jour de fête par excellence. D’accord toute la journée, le ciel était bleu, le soleil souriait de tous ses rayons, et, dans la maison voisine, l’alcool coulait à flot et mes innombrables voisins de gauche profitaient à fond de ces quelques heures de pré-folie. Ils étaient beaucoup pour le coup, des gosses (plein), des chiens (enfin je pense mais suis pas certaine que ce furent bien des aboiements, plutôt des cris de ratons hystériques…), des grands ( 8, 9, 14…) qui parlaient fort… ben oui, pas facile de s’entendre avec cette musique-bruit tonitruante. Mais, jusque là tout va bien. Depuis le temps que, régulièrement, cette troupe bruyante vient polluer nos vies, on est habitué et on fait avec.

Là où tout se gâte et où mon humeur vire au rouge, c’est quand, à minuit, lorsque tous les feux d’artifice de la plage et d’ailleurs dans les lomas en eurent fini avec leurs éclats tonitruants, déstabilisant voire débilisant nos pauvres toutous pétrifiés de peur, ces imbéciles de gauche, alcoolisés, hilares, timbrés… eurent l’incroyable audace idiote de tirer des pétards puis un vrai, long, gros feu d’artifice de leur jardin vers mon château de feuilles (20 m à tout casser). Ah c’était plutôt joli et les voisins de droite étaient ravis et applaudissaient à tout va. Mais notre petite famille, Mimi, Cheyenne, Charlie et moi (Tatoo et Léo étant hors service depuis longtemps, planqués sous les lits, les tapis, les couettes…), le museau levé vers la nuit, contemplions terrorisés ces fusées de couleurs s’éclater sur notre maison aux cheveux de pailles… Et ça a duré longtemps, à croire que toute la bande avait économisé l’année durant pour s’offrir ce plaisir coupable… Mais allo quoi, c’est pas parce que vous êtes nombreux, heureux, stupides et inconscients qu’il faut incendier la maison du voisin… Bon, j’avoue pour cette fois, rien de grave n’est arrivé. Mais ça aurait pu et l’on aurait eu l’air malin, nous sans cheveux sur le toit et vous les imbéciles heureux les yeux rivés sur notre château de feuilles en cendre.

Mais, à quoi bon parler, relater, épiloguer… l’année prochaine, les cinglés de la maison d’à côté, hilares, alcoolisés et totalement déconnectés de la réalité assisteront ravis à leur spectacle funeste au-dessus de notre château de feuilles.

Récit à peine romancé d’une année 2021, mi-figue, mi-raisin.

Très étrange cette année encore largement impactée par ce fichu virus incontrôlable. On a vu de tout, des recommandations, des interdictions, des obligations… le monde est devenu dingue et le reste encore et toujours. A la télé mais aussi dans tous les médias, sur les réseaux sociaux, on ne parle que de lui, les intelligents qui refont le monde dans les bars jusqu’à pas d’heure ne parlent que de lui, les plus peureux ne parlent que de lui, les plus téméraires ne parlent que de lui… Bref, le virus est devenu le centre du monde.

Je ne l’ai pas vu passer cette année 2021, mi-figue, mi-raisin. Depuis toujours, confinée volontaire et consentante, pleinement heureuse dans mon cocon douillet, loin du satané virus, je n’ai en aucun cas ressenti les affres d’une quelconque privation de liberté. De la chance me direz-vous, non une certaine philosophie de la vie. Cependant, c’est vrai je vous ai moins envahi ou ravi des histoires, coups de cœur ou coups de gueule de mon petit village… une lassitude… non, juste un léger malaise dû à une prise de conscience… la maladie, insidieuse et pernicieuse n’épargne pas ceux que l’on aime même sous les cocotiers. Et même si elle n’en est qu’à ses balbutiements, elle se développe, sournoise et étouffe avec une grande perversité une partie de ma joie de vivre et de mon insouciance. Mais, il est temps de se reprendre en main et de réagir. Promesses pour l’année à venir, un maximum de récits colorés, histoire de dire fuck à cette putain de maladie.

Cette année, c’est drôle, Janny, ma meilleure amie de quand j’étais petite – 10 ans à tout casser – a repris contact avec moi grâce à ce blog que vous aimez. Ma douce et jolie Janny, quel plaisir d’échanger, de papoter, de se souvenir et peut-être de se revoir plus de 50 ans plus tard.

Des matins chagrins

Triste. Il y a eu le décès si brutal et inattendu de ma sœur qui nous a anéanti moi, et toute la famille.

Le décès inopiné d’Alain Tatoo, un adorable marginal qui a donné son nom à notre petit toutou. Son enterrement fut bien douloureux.

Le départ forcé de Zoé, l’une de mes 4 patounes adorées qui, d’une façon totalement incompréhensible s’en est prise à Charlie, sa copine de 10 ans. Obligée de la confier à Enrique pour toute sa vie car elles n’oublieront jamais cet épisode douloureux et recommenceront à s’entretuer au moindre contact… ça reste des animaux.

Sans oublier l’ épisode si désolant du Village des Pêcheurs en flamme pour la seconde fois plongeant le village entier et bien au-delà dans un chagrin absolu…

Le jour de l’arnaque…

C’était en juillet par une belle journée, un grand soleil, une douce brise, la promesse de quelques moments bien agréable. Un trublion, un sale individu, déjà repéré dans le village, mais çà je l’ignorais. Sans honte, il a su profiter de mon désarroi, en l’occurrence une terrible bataille entre mon gros Léo, 40 kgs et Tatoo, 10kgs, … juste au moment où il sortait les liasses de billets pour payer la voiture de Mimi qu’il venait d’acquérir… je suis en pleine panique, mains en sang, le cœur qui bat la chamade… du coup, une liasse apparait de son vieux sac noir …‘’le compte est bon, je peux vous faire confiance…’’ bien sûr ! Sauf que…. Tout compte fait quelques heures plus tard, il manquait la moitié de la somme…. La seconde liasse est restée bien au chaud dans son sac pourri et il a du bien rigoler le sournois individu. Lorsque je l’ai appelée comme une idiote … vous n’aviez qu’à recompter m’assena-t-il avec le plus grand sérieux. Et le pire c’est qu’il a raison. Quelque chose me dit qu’il ne l’emportera pas au paradis…

Au fil des pages…

Mais il y a eu aussi des moments agréables. Comme cette discussion à bâtons rompus qui m’a permis de faire plus ample connaissance d’un garçon adorable passionnant et passionné qui s’évertue chaque jour de vous faire découvrir les mille et une richesse de notre belle péninsule. Nicolas m’a raconté son parcours et vous avez été nombreux à l’apprécier tout comme les inégalables balades qu’il n’élabore rien que pour vous… les Haitises, Limon (à pied, sans ces pauvres malheureux chevaux faméliques et maltraité), les baleines, les plages secrètes, les aventures en quads…. Autant de moments-bonheur à consommer sans modération.

Une autre belle rencontre, United Doctors. Deux jeunes médecins se sont installés au Paseo, dans un ravissant décor qui leur ressemble. A l’écoute de leurs patients, ils savent guérir leurs maux ou les diriger vers les spécialistes adéquats. C’est grâce à eux que l’insidieuse perturbation de Mimi a pris un nom et c’est grâce à eux, toujours, que j’ai enfin retrouvé le sommeil.

Puis, comme beaucoup de monde, j’ai adoré l’ouverture de la si ravissante boutique de déco de Beatrice Corry by b. Il y a des luminaires, des tapis, des meubles jolis pour dedans ou dehors, des rideaux des paniers, plein, des objets de déco nature et de superbes bijoux. Rien que du bonheur made 100% in LT. Gros bisous Béa.

Vous avez été très nombreux au fil des pages à vous régaler de flash-back largement illustrés d’images d’avant… Plongeons vers le passé tellement plébiscités, nostalgie d’un montre désuet mais bourré de charme… et pourtant notre village, aujourd’hui encore demeure délicieux avec ses calles débordant d’activités, ses étals colorés, ses boutiques bancales tout de bric et de broc, mais aussi ses luxueux et insolites supermarchés flambant neuf comme le Chinois de la calle Carmen, totalement incongru… et ses belles plages à faire rêver les plus difficiles, son marché aux poissons et ses petits lolos au bord de l’eau. Le magasine français Le Point, a d’ailleurs classé Las Terrenas comme la destination numéro 11 au monde pour le bien-être de vivre en tant que retraité… Du coup, ça afflue de partout. En cette période festive, LT est remplie à bloc, il y a des gens dans tous les coins et c’est tant mieux pour le bien-être économique du village Il faut dire qu’ils ont eu chaud nos commerçants…. Il y a quelques semaines, le gouvernement…. Mais quelle mouche l’avait piqué… avait décidé tout de go que pour faire n’importe quoi, sortir, entrer dans un commerce, un resto, un bar, une banque, aller chez le médecin, prendre un bus, aller bosser, à l’école… pour tout quoi il nous fallait un pass mentionnant les 2 doses de vaccin. Sauf que, ici dans notre petit village, seuls 2 ‘’vaccinodromes’’ (je déteste ce mot) étaient possible, le play à l’entrée du village et l’hôpital public… J’ai tenté et après avoir failli me faire écrabouiller par une bande de malotrus voulant prendre ma place, crachant et criant dans l’interminable file, j’ai renoncé. Tranquillement, je vais attendre que les médecins aient l’autorisation de vacciner. Ca prendra le temps qu’il faudra, j’ai eu trop peur que l’on m’écrase comme une mouche mais surtout que l’on me postillonne des virus sur le visage… Du coup, après ce coup de folie, aucun pass n’est demandé nulle part, tout au plus dans une banque ou deux… ouf. Même le masque sur le museau se fait de plus en plus rare. Et tout le monde est ravi même si la plupart est quand même allé se faire vacciner.

Cerise sur le gâteau, cette année pas l’ombre d’un ouragan, ni même d’une vilaine tempête n’est venu décoiffer nos cocotiers et gâcher notre tranquillité. Merci le ciel pour cet été fabuleux. La vie est belle à Las Terrenas. Et ce ne sont pas les oiseaux migrateurs d’Europe ou du Canada qui vous diront le contraire. Ils sont arrivés, ravis de retrouver leurs pénates d’hiver. Même que j’ai enfin pu faire la connaissance de Bruno, un délicieux écrivain canadien qui rêvait de venir terminer son livre bien au chaud parmi nous.

Mais je papote et je papote à tort et à travers et je ne vous ai pas encore souhaité le meilleur pour cette nouvelle année qui subrepticement, montre le bout de son nez. Que vos rêves les plus fous se réalisent mais surtout que la santé reste au beau fixe. Promis, ça c’est le plus important.

Mimi, Cheyenne, Charlie, Léo et Tatoo se joignent à moi pour vous souhaiter à tous (sauf l’arnaqueur du mois de juillet) de passer une année splendide, riche de rencontres et d’argent, douce, harmonieuse, heureuse. Bonne année 2022.

Noel.

Tôt ce matin-là, sous un ciel bleu presque insolent et un soleil éclatant, je grimpe dans ma petite auto, toute heureuse de sortir, enfin, de son garage. Direction Le Paseo où m’attendent les ‘’Filles du Marché’’. En effet, à l’occasion des fêtes, et peut-être pour plus longtemps, les demoiselles ont eu la géniale idée de ressortir étals et créations originales pour un mini-marché très prometteur. D’accord, elles ne sont pas légion. 1,2,3,4,5… mais la marchandise exposée est absolument délicieuse et les badauds surpris en prennent plein les mirettes. Coup de blues, en arrivant sur place, pour celles et ceux qui l’ont connue, une adorable petite bonne femme nous manque cruellement. Gadget, fervente de ces manifestations colorées nous a quitté il y a quelques mois, sa jolie bouille, ses aquarelles délicates et ses petits pots de confiture gourmande… comme on les regrette…

Douchka, ou Frédérique fait partie des anciennes du village. Un bail qu’elle roule sa bosse ici et là. Elle se consacre désormais à ce qui fut ses premières amours, la poterie. Avec brio et un goût très sûr, elle réalise de ravissants objets, assiettes, saladiers, coupes à fruits, masques… souvent bicolores, façonnés à l’aide de différents pigments locaux.

Violon Sito, charmante et attachante artiste s’applique à peindre sur de petits supports en feuilles de coco ou de belles calebasses, de jolies scènes chatoyantes. Petits plats tout mignons, assiettes, grands bols, il y en a pour tous les goûts.

Après un long séjour en Inde, Paka D Cocotiers est de retour au village. Avec sa jolie belle-fille, elle nous propose tout un tas d’articles plus sympas et originaux les uns que les autres. Tongs customisés, palabras colorados, jolies lettres en bois peintes à disposer là où l’on a envie de très beaux bracelets indiens aux coloris irisés et même de très astucieux cendriers de plage écologiques.

Ikoaki. Comme c’est mignon. Tout un tas de bougies aux couleurs punchies, délicatement parfumées. J’adore.

Dorothée. Cette jolie jeune femme nous vient tout droit de Limon. De son potager 100% bio, elle nous ramène des paniers de caramboles, châtaignes, curcuma, poivrons, bananes séchées, des petits pot de tomates et poivrons confits, des bouteilles de kefir, très tendance et aux innombrables bienfaits du chocolat fait maison et même de succulents cookies.

Merci Les Filles du Marché, cette petite balade post-navidad m’a fait le plus grand bien et m’a donné le goût de vous raconter à nouveau mon Las Terrenas. A bientôt pour de nouvelles découvertes.

La gastronomie s’ invite en catimini à la Ola.

A quelques encablures de mon Château de Feuilles, juste en face de la mer, il existe un endroit, presque secret, un petit nid douillet, convivial, rare, au doux nom de La Ola. Pour notre plus grand plaisir, ce restaurant de charme vient de rouvrir ses portes… avec en prime une surprise de taille…

Flashback…

Disons que l’histoire se perpétue… un gentil couple de périgourdins en voyage d’amour à Las Terrenas tombe sous le charme du village et envisagent d’y passer leur vie. Quelques années plus tard, ils sont de retour, bien décidés à jouir du plaisir de vivre dans un si bel endroit. A côté de leurs jobs respectifs, ils touchent un peu au métier de la restauration et aiment ça. La Ola qu’ils connaissent bien pour y avoir déjeuné à de nombreuses reprises durant leurs vacances au village leur fait un clin d’œil. Et puis, l’endroit est mignon tout plein, vue mer, balayé par les alizés. On y souffre rarement de la chaleur même au moment de canicule tropicale. Ils succombent et reprennent les rennes de ce petit resto au charme subtil. Cuisine locale sans chichi, mais aussi petits plats bien frenchies comme les escargots ou le boudin aux pommes, c’est tout ce qu’ils aiment…

Les débuts …

Marie Laure et son époux se lancent dans l’aventure. Ils prennent leurs marques tranquillement, font la connaissance du personnel, des clients, de leurs goûts et leurs envies. Décembre 2019 marque le vrai début de leur nouvelle et délicieuse aventure. L’idée était bonne, la Ola tient ses promesses et les perspectives sont rayonnantes. Mars 2020 et le corona virus les foudroie en plein vol. Resto fermé, mais aussi travaux en pagaille dus à un terrible dégât des eaux puis, démission de la cuisinière… Les finances du resto en prennent un coup et le moral aussi d’autant plus que pour couronner le tout, le virus a touché Marie-Laure qui d’un coup perd goût et odorat…

La renaissance…

Mais, la belle dame n’est pas du genre à se laisser abattre. Et, pour tout dire une idée s’est mise à germer dans sa tête. Un nom, Alexandre Garcia, un profil, tout jeune chef français globe-trotter de l’excellence, passionnant et passionné qui a fait ses armes au côté des plus grands. Des chefs étoilés séduits par la justesse et la créativité de sa cuisine aux mille saveurs.

Séduit à son tour, Alexandre releve le défi et, accompagné de sa charmante épouse Angie qui le seconde en salle, il s’installe avec un plaisir non dissimulé derrière les fourneaux de la Ola. 

Du coup, de presque secret, l’endroit est vite devenu le rendez-vous incontournable des gourmets et gourmands de tous poils et de toute nationalité. Il faut dire sans ambages que la cuisine audacieuse du chef fait valser avec une bonne humeur désarmante des plats gourmands et authentiques grâce à des produits locaux ultra frais. Il y en a pour tous les goûts. Terre, mer, terre et mer…Les risottos, pesto et jambon serrano, champignons et truffes ou encore crevettes, palourdes, poissons sont à tomber tout comme les succulents currys ou les copieux poke-bowls très tendance. Au menu également, tartare de thon tout frais, tataki d’un autre monde, tartare de bœuf au pistou et toute une gamme de hamburgers plus délicieux les uns que les autres…Mention spéciale pour son poulpe juste parfait ou encore son filet de bœuf sauce cèpes et truffes, clin d’œil affectueux au Périgord natale de Marie-Laure, jamais bien loin, qui, jour après jour assiste, le sourire aux lèvres au succès de ce jeune chef hors du commun, tout en s’appliquant à gérer avec passion la comptabilité de son petit resto.

Le mot de la fin ou plutôt du renouveau signé Marie-Laure … 

‘’Il en aurait fallu plus pour nous saper le moral … depuis, le resto, ouvert midi et soir avec fermeture hebdomadaire le mercredi, reçoit habitués, vacanciers et curieux qui égayent nos journées par leur retour tous aussi positifs les uns que les autres…’’.

Flash dernière minute, Spécial gourmands et fanas de bonne viande et de copieux hamburgers : vous trouverez sur l’appli Komida les succulents et inédits Black and White Burger du chef Alex Garcia, cheese burger, BBQ burgers, fromage de chèvre burger , pesto burger, chicken burger ou encore burger truffe … à savourer sans modération seul ou à deux…

La Ola. Las Ballenas . Las Terrenas

Sici, dog groomer salon.

Sici, une pet-luqueria tout en douceur

Elle est jolie comme un cœur et douce mais si douce avec nos amis à quatre pattes. Sici, c’est la délicieuse fée qui rend beau le plus ordinaire des toutous. Elle excelle dans l’art pas toujours évident du toilettage. Et depuis onze ans, elle en a vu des 4 patounes mal coiffés. Le dernier en date, Tatoo, oui, mon Tatoo enfin le chiquito de Michel. 9 ans, un caractère de cochon et un poil hirsute, jamais coiffé. Des nœuds dans tous les sens, des cheveux dans les yeux, le long des oreilles, sur le ventre les pattes… grands, filasses, moches. Allez, on se lance et on appelle au secours.

Elle est arrivée avec son petit sac en bandoulière, s’est installée comme elle a pu à côté d’une table basse et a entrepris la grande transformation de Tatoo qui, contre toute attente n’a pas bronché. 2 heures et demi il lui a fallu pour venir à bout des nœuds et de la toison hystérique du petit bonhomme. A la fin, je n’en pouvais plus mais j’étais la seule, Sici et son petit patient se portaient bien, presque ils fredonnaient en cœur. Petit shampooing relaxant et doux massage pour clore la séance, clic clac on en profite pour couper les ongles trop longs et puis tiens ceux de Zoé aussi qui se laisse faire sans rechigner alors que moi je ne peux pas l’approcher. Une affaire rondement menée pour un prix tout mini.

Sici travaille chez elle ou au domicile de ses clients. Elle arrive avec son matériel et, patiente et douce, elle fait ce qu’elle veut du petit ou gros chien ou chat à la toison en vrac. Ah oui, elle a aussi ouvert dans sa maison un hôtel pour chiens et chats. Ils vivent en liberté chez elle et dans on jardin et profitent des vacances de leurs maîtres pour s’en donner à cœur joie. Les prix sont aussi doux qu’elle, à partir de 500 pesos pour un petit gabarit, nourriture fournie par le propriétaire. Pendant leurs séjours, bain et toilettage pour les chanceux pensionnaires.

La pet Luqueria (829) 917-8128 . Page FB La Pet-luqueria Rd

Un jour sinistre, remake…

Le 9 mai 2012, à l’aube, le Village des Pêcheurs et ses ravissantes petites bicoques s’embrasait dans un gigantesque incendie, ne laissant aux propriétaires, employés, badauds interloqués que leurs yeux pour pleurer.

Incroyable mais pourtant sinistrement vrai, ce matin 4 septembre 2021, très tôt, même scénario catastrophe. Le nouveau Village des Pêcheurs, tout pimpant, reconstruit à la hâte mais dans les règles de l’art s’est embrasé de nouveau. C’est l’émoi au village et bien au-delà de nos frontières. Les pompiers d’ici et des environs ont eu beau lutter comme de beaux diables (ils sont toujours à l’oeuvre), il ne reste rien qu’un tas de cendre de ce qui fut l’un des hauts lieux touristiques du village.

Bien triste journée. Une grosse pensée pour tous ceux qui ont tout perdu, en espérant qu’il n’y ait pas de victimes.

Chronique d’une journée d’été

15 août, le milieu de la saison cyclonique. On entre en catimini dans la période la plus active. Celle où l’on (je) scrute régulièrement ciel et maps de sites pointus. Fred nous a fait une petite visite la semaine passée, rien de bien méchant en ce qui nous concerne, juste quelques gouttes d’eau. Soeurette Grace le suit à la trace et devrait impacter le sol dominicain demain lundi. Sa trajectoire est prévue un peu plus au sud et notre village devrait être une fois de plus épargné. Une chance inouie que chacun devrait apprécier à sa juste valeur. Tempêtes et cyclones sont de véritables fléaux, terriblement destructeur physiquement et psychologiquement, des fléaux ingérables, prévisibles certes, mais inévitables.

Et pendant que l’on se réjouit d’être privilégiés des Dieux, à quelques encablures de là, Haiti, dejà fragilisée par sa situation politique chaotique est à nouveau frappée de plein fouet par un terrible tremblement de terre. Un séisme meurtrier de magnitude 7.2 a secoué la partie sud-ouest de l’île ce samedi vers 8H30 heure. Au moins 304 personnes sont mortes, selon un bilan provisoire de la protection civile. La tempête tropicale Grace pourrait toucher l’ile, lundi ou mardi et amplifier encore le chaos, le désastre.

Profitons de la vie les amis. On est si peu de chose. Savourons comme il se doit les petits moments de bonheur, rayons de soleil, parfum d’une fleur, douceur de la mer, rire d’un enfant ou léchou d’un délicieux toutou…

Je m’y emploie à tous les instants de mon existence. Les journées se suivent avec leur lot de complications, d’impondérables mais aussi de tendres joies dont fait amplement partie le plaisir de vous raconter nos cieux si bleus ou ténébreux.

A story that ends badly… or badly acquired never benefits.

If you see Mimi’s little jeep pass by, immediately stop all action, open your eyes wide and applaud with both hands.

And yes, in less time than it takes to say it, she left in the car. One ad, one hour, one buyer. Fixed price $ 4800, it’s no secret, it was written on my post… He came, nice, connoisseur, looked at everything, below, above, tried, liked, said OK but at this price … We discuss, we reflect and we also say OK. $ 3,800 will be… or rather 217,000 pesos. All in all, since we weren’t too keen on selling it, it’s not that bad.

As I am a very nice fanatic, I ask my mechanic who knows the little car by heart to come, meet the buyer, nice, knowledgeable and talk with him about the few transformations he is considering in the near future. Neither one nor two, Rafael arrives dare-dare, speaks, explains, I listen, translates… well yes, one does not speak Spanish and the other does not speak English, it’s not so easy when it comes to ‘is mechanical. But we’re doing pretty well and the deal is done.

Around 1 a.m., dring, it’s the friendly, connoisseur buyer who arrives with a mechanic buddy. Return to the car. It’s okay, it holds up. Head to the terrace where I prepared a mock bill of sale. No need for a lawyer, on the gray card of the small auto it is written motocicleta. A private deed is sufficient. We fill it in, we sign and the guy, nice and knowledgeable, drops me a bundle of banknotes, pesos, well tied up. I’m about to count when suddenly, in a tragedy, Leo my German Shepherd and Mimi’s little Tatoo kill each other … I’m alone with them. I drop the wad of cash, run, shout, push Leo, grab Tatoo, a bite, bloody hand and rather broken little finger on my right hand. I wrap my hand in absorbent paper, go back to the negotiating table and shaking like a leaf, barely able to speak, blood tasting everywhere and Tatoo still in my arms I tell the nice guy, geek ‘I can you trust, not the courage to recount  ». No problem, he told me, I counted three times. Ok, here are the keys and thank you and good luck etc, etc …

Except later when I finally count the wad of cash. Amazement, 100,000 pesos are missing. And yes, 117,000 instead of 217,000…. Strange no. I count and recount and recount. I join the nice guy, connoisseur…. He doesn’t want to hear anything and scoffs at me that I just had to recount. He is not wrong but seeing the scene, I am still entitled to extenuating circumstances or else. I don’t raise my voice, explain to him that maybe he was wrong. The guy not so nice but surely connoisseur will not let me say a word … he is honest and all and all. And how could he know I wasn’t going to count….

Except, stupid for the cost but not that much, I remade the script. 117000 strange anyway.

The guy arrives with a kid bundle, if I had counted, damn 117000 instead of 217000….  » Oh excuse me it’s a mistake, I was wrong sum all in impatience to get the car back but wait, I’m running to get the rest and I’ll come back…  » He didn’t even have time to tell me his story, I got into trouble on my own … thank you my dogs but at the same time, I prefer myself to be ripped off 100,000 pesos and that my two loves are whole.

In any case, if you see Mimi’s little car passing by with a guy at the wheel who looks nice, but just looks, and his dog, don’t be fooled, he is formidable but above all applaud, he is very strong. And if you want a name, I’ll give it to you, just ask.

Una historia que termina mal… o mal adquirida nunca se beneficia.

Si ve pasar el pequeño jeep de Mimi, detenga inmediatamente toda acción, abra bien los ojos y aplauda con ambas manos.

Y sí, en menos tiempo del que se tarda en decirlo, se fue en el coche. Un anuncio, una hora, un comprador. Precio fijo $ 4800, no es ningún secreto, estaba escrito en mi publicación … Vino, simpático, conocedor, miró todo, abajo, arriba, probó, me gustó, dijo OK pero a este precio … Discutimos, reflexionamos y también decir ok. $ 3,800 serán… o mejor dicho 217,000 pesos. En general, como no estábamos muy interesados ​​en venderlo, no está tan mal.

Como soy muy simpático, le pido a mi mecánico que se sabe de memoria el cochecito que vendrá, conocer al comprador, simpático, conocedor y hablar con él sobre las pocas transformaciones que está considerando en un futuro próximo. Ni uno ni dos, Rafael llega atrevete, habla, explica, escucho, traduce… bueno sí, uno no habla español y el otro no habla inglés, no es tan fácil cuando se trata de ‘es mecánico. Pero lo estamos haciendo bastante bien y el trato está hecho.

Alrededor de la 1 a.m., dring, es el comprador amigable y conocedor que llega con un compañero mecánico. Regrese al auto. Está bien, aguanta. Dirígete a la terraza donde preparé una factura de venta . No hace falta abogado, en la cartulina gris del cochecito está escrito motocicleta. Una escritura privada es suficiente. Lo rellenamos, firmamos y el tipo, simpático y conocedor, me deja un fajo de billetes, pesos, bien atado. Estoy a punto de contar cuando de repente, en una tragedia, Leo mi pastor alemán y el pequeño Tatoo de Mimi se matan … Estoy solo con ellos. Dejo caer el fajo de billetes, corro, grito, empujo a Leo, agarro a Tatoo, un mordisco, mi mano sangra y el dedo meñique de mi mano derecha bastante roto. Envuelvo mi mano en papel absorbente, vuelvo a la mesa de negociaciones y tiemblo como una hoja, apenas puedo hablar, la sangre sabe por todas partes y Tatoo todavía en mis brazos le digo al buen chico, geek ‘puedo confiar, no el coraje contar  ». No hay problema, me dijo, conté tres veces. Ok, aquí están las claves y gracias y buena suerte, etc, etc …

Excepto más tarde, cuando finalmente cuento el fajo de billetes. Asombro, faltan 100.000 pesos. Y sí, 117.000 en lugar de 217.000…. Extraño no. Cuento y cuento y cuento. Me uno al buen chico, conocedor…. No quiere escuchar nada y se burla de mí porque tenía que contarlo. No se equivoca, pero al ver la escena, todavía tengo derecho a circunstancias atenuantes o de lo contrario. No levanto la voz, le explico que tal vez estaba equivocado. El chico no tan simpático pero seguramente conocedor no me dejará decir una palabra … es honesto y todo y todo. ¿Y cómo podía saber que no iba a contar…?

Excepto, estúpido por el costo pero no tanto, rehice el guión. 117000 extraño de todos modos.

El tipo llega con un paquete de niños, si hubiera contado, malditos 117000 en lugar de 217000 …  » Oh, disculpe, es un error, estaba equivocado y estaba impaciente por recuperar el auto, pero espera, estoy corriendo para conseguir el resto y vuelvo …  » Ni siquiera tuvo tiempo de contarme su historia, me metí en líos por mi cuenta … gracias mis perros pero al mismo tiempo prefiero que me desgarren de 100.000 pesos y que mis dos amores estén enteros.