La cacata …. ou « et l’on dit que c’est facile de vivre sous les tropiques….. »

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Mais qu’est-ce que c’est ? La cacata est une bien vilaine bête qui hante nos pires cauchemars. Grosse, velue, pattue….. hé oui, la cacata c’est le nom donné ici à la délicieuse mygale.

Comme toutes les araignées, les mygales sont des invertébrées disposant d’un squelette externe. Elles ont 4 paires de pattes plus deux « pédipalpes », des crochets, qui donnent l’impression qu’elle a une paire de pattes en plus ainsi qu’une paire de crochets à venin. Plus grande que sa cousine la tarentule et plus poilue, elle est moins dangereuse mais sa morsure quoi que non douloureuse n’est pas des plus sympathiques. Maux de tête, constipation, fièvre, problèmes respiratoires ….  évitez donc de lui chatouiller les papattes. Ses poils sont également toxiques, recouverts d’une poudre fine qui provoque des réactions allergiques de la peau, des irritations des muqueuses et des troubles respiratoires. La mygale gratte avec ses pattes arrière sur son abdomen, cette poudre fine constituée de minuscules poils irritante s’envole dans l’air. Pas bon pour les toutous ou les petits chats qui, pourtant, intrigués par ce drôle d’animal ont tendance à ne pas s’en méfier et à s’en approcher d’un peu trop près.

Il est rare mais pas impossible d’en rencontrer dans son habitat (ça m’est arrivé, au milieu de la nuit…. et je n’étais pas fière….) mais ne paniquez pas, elle est plutôt pacifique et calme, mais capable de réactions rapides. Si vous ne l’embêtez pas, elle vous laissera tranquille mais bon … dans la maison c’est pas tip top, on fait mieux comme animal de compagnie ! Donc bon courage pour la faire sortir …

Plus de 600 espèces de mygales vivent dans toutes les parties tropicales de la terre. Elles se cachent, solitaires, dans des endroits obscurs. Elles atteignent un âge de plus de 12 ans et un diamètre maxi de 25 à 30cm. Nos cacatas mesurent environ 10 cm (déjà bien impressionnant).

Comme toutes les araignées, elles tissent bien une toile devant leur refuge mais elle ne sert pas à attraper ou coller la proie. Il s’agit d’un système d’alarme qui en transmettant des vibrations, prévient l’occupant de l’arrivée d’un intrus, proie ou ennemie. La mygale doit elle-même attraper la proie grâce à ses pattes mâchoires (pédipalpes). Elle saute sur sa proie et la maintient avec ses pédipalpes tout en lui implantant ses crochets vénimeux. Les venin quelle injecte tue la proie, c’est aussi un suc gastrique qui provoque sa décomposition (os, organes etc). Petit à petit elle ajoute du venin et suce/aspire la masse déjà décomposé, prédigérée.  Elle raffole de grands insectes, même si des petits mammifères (souris, mulot, …) oiseaux et batraciens peuvent aussi parfois faire partie de son alimentation.

Pour pouvoir grandir les mygales doivent muer environ une fois par an. La mygale se tourne sur son dos, la partie supérieure du cephalothorax s’ouvre comme un couvercle et l’araignée s’extirpe de sa veille peau. Beurk.

Donc, cacatas pas mortelle, juste pas fréquentable puisqu’il ne faut pas oublier qu’elles sont venimeuses et qu’une intoxication est difficile à évaluer. Leur venin n’est pas très dangereux pour l’homme mais ceci ne devrait pas engendrer insolence et inattention. Une intoxication est toujours à prendre au sérieux. De l’autre côté, on ne doit pas non plus surévaluer leur danger, une simple maison est source de bien plus de risque (électricité et gaz, fours et cuisinières, BBQ, outils et appareils de ménage….) et il est donc, bien entendu, inutile de les exterminer……

Et en même temps, comme toujours en Rep Dom, tout finit par une chanson

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Il était une fois le golf….. répercussions!

 

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Sans titre-2Ya. Por fin. Abrieron el primer GOLF-SHOP en Las Terrenas. Desde hoy ofertas special…..

En voilà un qui n’a pas perdu de temps. Le golf il l’attend depuis si longtemps qu’il en a anticipé sa réalité  « toute proche » et a ouvert en avant-première et en grande pompe la première boutique d’articles de golf de Las Terrenas. Ca se trouve calle Carmen et au milieu d’un bric a brac pas possible de caddys rouillés d’éviers défoncés et d’appareils ménagers d’un autre monde, il est très fier d’exhiber de rutilants (heu….) clubs dans leurs beau sacs de cuir. Le premier pas dans l’équipement complet du parfait gentleman golfeur…..Sympa non!

Réflexion : Il était une fois….. le golf de Las Terrenas…..

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Depuis quelques semaines le village est en effervescence. Il faut dire que la nouvelle que l’on attendait depuis plus de 30 ans,  a de quoi émoustiller les plus incrédules, ça y est, c’est fait, c’est écrit dans la presse, copié, partagé sur les réseaux sociaux, ça nourrit toutes les discussions de comptoirs : « le golf de Las Terrenas est une réalité ».

Un groupe de riches investisseurs étrangers, pleins aux as, séduit par l’idée, subjugué par le lieu a tout planifié, multiplié conférences de presse, réunions en petit ou grand comité, contacté le plus grand designer de golf du moment et décidé. Il y aura non pas un mais trois golfs. Dans la foulée, on refait toutes les routes, les infrastructures, les réseaux d’eau potable et usée, on remet en place une entreprise d’électricité privée (…), on nettoie et ré-ensable les plages, on supprime le bruit, la pollution, les poubelles, les chiens errants. On construit un hôtel tellement luxueux que l’on arrive plus à en compter les étoiles, on bâti des demeures somptueuses pour les multi-milliardaires avides qui vont se bousculer pour être les premiers à découvrir le nouveau eldorado et son golf. Nos maisons vont prendre une plus-value de malade et le prix des terrains s’envoler….. comme ….. le charme du village.

Mais quoi ? Que se passe-t-il ? Pas une ligne dans les journaux nationaux, juste sur un site local…..La liesse et l’engouement peu à peu font place à la morosité d’entre deux arrivées de touristes. Le doute s’installe. Les gros investisseurs étrangers pleins aux as auraient-ils fait dans la mégalo, ou leurs yeux auraient-ils été plus gros que leur budget ? La réalité du golf serait-elle « juste une illusion, comme une bulle de savon ». « Adieu veau, vache, cochon….. » nos maisons ne prendront pas de valeur et les prix des terrains ne s’envoleront pas? Le pauvre projet, tout penaud va-t-il une fois de plus retourner dans son tiroir ?

Mais attend, c’est pas grave parce que l’année prochaine ou dans 5 ans ou dans 10 ans…. Un groupe de riches investisseurs étrangers, tout chauds bouillants, séduit par l’idée et subjugué par le lieu vont sortir de la manche d’un prestigiditateur de génie et le golf de Las Terrenas, un jour, sera une réalité….. ou pas.

Le golf de Las Terrenas…….Suite et fin.

Et voilà…… un rêve qui ne deviendra pas réalité….. Le sauveur de l’humanité terrenarienne a fait long feu, a fait faux bond….. Les langues se délient, les plaintes tombent. Le monsieur devrait des sous partout, partout, il n’est venu chez nous que pour se distraire, prendre du bon temps, flatter son ego énorme. Depuis le début de l’histoire je le sentais, ou plutôt, je ne le sentais pas cet énergumène si proche de Dieu….. Il aura fait couler de l’encre, fait naître des espoirs et laisser de belles ardoises à Las Terrenas. Il paraît que ce n’est pas la première fois!

Mais c’est pas grave, l’année prochaine ou dans 5 ans ou dans 10 ans…. Un groupe de riches investisseurs étrangers, tout chauds bouillants, séduit par l’idée et subjugué par le lieu vont sortir de la manche d’un prestigiditateur de génie et le golf de Las Terrenas, un jour, sera une réalité….. ou pas.

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Un jour …. une image: fallait oser

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Un petit bar a poussé sur la plage, en face de l’hôtel Las Cayennas à Las Ballenas. Jusque là rien d’anormal; mais quand on y regarde d’un peu plus près, quand on se penche sur sa dénomination, alors là ça devient rigolo. Ben oui, fallait oser et ils l’ont fait, le joli petit bar posé sur le sable à dix mètres de l’eau s’appelle Borracho Beach saloon, littéralement le bar-saloon de plages de l’ivrogne….. sympa non!!!! Pas très glamour mais original.

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Un jour …. une image: un jour sinistre!

Il y aura toujours le Village des Pêcheurs d’avant et celui d’après. Et, on se souviendra longtemps de ce jour sinistre de mai 2012 où l’âme de Las Terrenas est partie en fumée.

Je m’en souviens comme si c’était hier, au réveil, le matin du 9 mai, plus d’électricité, plus de téléphone, plus d’internet….. Et pour cause, durant la nuit, un terrible incendie avait ravagé le Village des Pêcheurs, ne laissant que tristesse et désolation et brûlant, dans sa furie toutes les lignes électriques ou téléphoniques aux alentours…..

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Un jour….. une image ….. bucolique et pleine de charme

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Une petite dame colibri toute mimi a confectionné son tout petit nid sur la plage, près d’un joli bar qui l’a séduit.

Et c’est un privilège de jeter un oeil sur ce minuscule petit abri si bien camouflé, tissé de plumes, de mousse, de fibres, de feuilles, de graines et de toiles d’araignée. Elle y a pondu deux oeufs, tout rond, tout mignon qu’elle va couver pendant 16 jours.

De temps en temps, Madame colibri jolie, histoire de se dérouiller les ailes, s’en va faire un petit tour, jamais bien loin, puis, très vite, elle revient s’occuper de sa future progéniture. L’oeil aux aguets et l’oreille tendue vers un certain saxophoniste qui semble bien avoir conquis son coeur.

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C’est ça aussi Las Terrenas!

 

Un jour…. une image: le retour de Christophe Colomb?

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Christophe Colomb. Il a garé sa belle caravelle face au Sueño à Punta Popy (je sais on dit amarré, mais garé c’est bien aussi). On le croyait reparti chez lui depuis longtemps. Et bien figurez-vous qu’hier, sur le coup de 4 heures de l’après-midi, nous avons vu son beau bateau…. (on ne peut pas se tromper, il n’y en a pas deux comme ça) fendre les flots écumants et s’évader, à belle allure, vers le large. A bord quelques pirates vêtus de costumes aux couleurs acidulées, un à la proue et deux à la poupe. La rumeur enfle et affirme qu’il était à bord, Christophe Colomb en personne…. Vous y croyez vous?

Bof, faut bien rêver de temps en temps. Quand même, je voudrais bien savoir quelle serait son impression s’il revenait plus de 620 ans plus tard. Surpris, déçu, heureux, je passerais bien un petit moment avec lui pour qu’il me raconte comment c’était avant.

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Un jour…. une image :le coq de combat

Le combat de coqs, très controversé et interdit dans de nombreux pays reste une tradition très populaire en République Dominicaine où il fait partie de la culture du pays.

Comme tous les petits villages, Las Terrenas a son arène (la gallera) sur la route de Coson. Elle s’enflamme chaque dimanche matin, sous les clameurs d’un public en délire.  La tauromachie a ses détracteurs et opposants farouches, ici la finalité est la même, la mise à mort d’un des combattants et, pour tous ceux qui n’aiment pas que des animaux meurent pour amuser les hommes, les combat de coq sont durs, violents, implacables.

Deux propriétaires pénètrent dans la gallera avec leur coq, amputés de leur ergot naturel et équipés d’armes de guerre, des sortes de lames tranchantes, collées et ligaturées à son emplacement. Les coqs sont prêts à tuer, on les met face à face pour les exciter et accroître leur agressivité puis, on les lâche, la clameur devient assourdissante, les deux combattants s’épient se jaugent, quelques coup de bec partent. Les assauts s’enchaînent sans répit, c’est brutal, bestial, dur, insoutenable…. Grotesque. Un des coqs prend le dessus, s’acharne pique sans relâche, les plumes volent, le sang coule. Les règles sont simples, vainqueur par mort ou abandon de l’adversaire Le vaincu ne bouge plus, le propriétaire du gagnant le porte aux nues, les applaudissements crépitent, les dineros changent de main, certains font la grimace.

Massages, dopages, préparations physiques tiennent une part importante dans cette activité. Les équipes riches ont des entraineurs et soigneurs. Les vainqueurs prennent rapidement de la valeur lorsqu’ils accumulent les victoires en sortant vivants de leur dimanche. Gare à vous si votre toutou s’approche un peu trop près de monsieur le coq, vénéré comme une idole. C’est la peine de mort pour toutou et peut-être même pour vous.

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Et, il n’est pas rare de rencontrer dans la rue du village les propriétaires des heureux vainqueurs, se baladant fièrement, le sourire jusqu’aux oreilles, en exhibant leur athlète emplumé.

 

Un jour…. une image: Sarah songeuse

sarahSarah. Tout un poème. C’est l’âme de Paco Mer, un personnage autant excentrique qu’attachant. Son point faible, fort, son talon d’Achille…. ses enfants. Ils vivent presque tous en France et aujourd’hui, elle vient d’apprendre que ses petits Diego et Sacha vont venir en juillet…. Elle est en plein rêve Sarah. Maman sensible, c’est aussi comme ça qu’on l’aime.

Un jour…. une image: de l’anxiété au bonheur complet.

Un étal hétéroclite, des biscuits à grignoter, des briquets, des cigares …. de tout quoi. C’est pas gagné. D’abord il faut se mettre en place et attendre le chaland.

Propre sur lui, anxieux, il prend la température ambiante.

Propre sur lui, anxieux, il prend la température ambiante.

Un rapide petit tour d’horizon, il repère sa « proie ». Oui, celui-là me semble chaud…..

Il le reperd dans la foule des badauds....

Il le repère dans la foule des badauds…. 

Son oeil vif capte celui du photographe. Sourire de connivence. Il le sait, c’est dans la poche, la proie a mordu à l’hameçon, il ne sera pas venu pour rien aujourd’hui.

Et voilà, c'est dans la poche, sourire de connivence avec le photographe. C'est une belle journée.

Et voilà, c’est dans la poche, sourire de connivence avec le photographe. C’est une belle journée.