Ouverte il y a quelques jours au Paseo, la boutique Tao est un véritable enchantement. Drivée par Christelle, la boss de l’agence immobilière Tierra Tainos, ce bel espace, loin des sentiers battus regorge de pièces d’art des plus époustouflante. Et, c’est grâce à un ami artisan-artiste français passionné par cette technique surprenante, la résine sur bois, que la belle dame eut l’excellente idée d’offrir à Las Terrenas un lieu d’exception où l’ébénisterie de transforme en œuvre d’art.
Chaque pièce est unique. L’essence de bois méticuleusement choisie au gré de promenades en forêts, épouse la résine qui se glisse langoureusement dans ses nœuds, dans ses veines, ses fissures, ses gerçures. La pièce est ensuite amoureusement travaillée durant des heures pour lui donner cette transparence proche de l’océan et en exprimer une étonnante beauté. Ces objets de bois s’en trouvent métamorphosées pour créer l’illusion d’être submergés par les vagues. Très tendance et faciles à vivre, des plateaux de table ou de console, de bureaux, de bars… décoratifs magnifiques, et surtout, très créatifs. Mais aussi des objets du quotidien, plateaux jolis, ustensiles de cuisine, horloges, vases sublimes, lampes translucides, des objets déco, des porte-clefs personnalisés, bijoux envoûtants, sculptures de baleine, d’aile de raie, de requin, de dollars des sables, comme un hymne à l’océan.
Christelle qui crée ses modèles avant de les faire réaliser en toute confiance par son ami, en France, nous promet pour très bientôt, une baignoire d’exception et d’audacieux sacs en cuir, bois et résine epoxy… Bravo madame. Mais stop assez papoté, allez découvrir cette merveilleuse boutique qui en vaut franchement le détour au Paseo, côté mer.
Je me suis réveillée tôt ce matin. Dès potron-minet, j’arpentais mon joli jardin, les toutous sur les talons et je me suis dit. Mais c’est fabuleux, c’est inestimable, c’est rare et c’est beau. Mais quelle belle preuve d’amour j’ai pris en plein visage hier. A l’heure où je vous livre ces quelques mots, remplis d’émotion, ce sont près de 1000 personnes d’ici et d’ailleurs qui ont volé un moment de leur temps précieux pour lire mon triste récit sur un escroc des temps modernes. Et parmi toutes ces belles âmes, pas un pour me faire le moindre reproche. Vous êtes admirables les amis et je suis ravi de faire un tout petit peu partie de votre monde.
Pour en finir avec cette histoire sordide et parce que je sais que je ne récupérerai jamais ce précieux argent que j’aurais préféré imaginer entre les mains d’une association ou d’une personne méritante, de nombreux noms me viennent en tête, Gervaise, Sylvie, Brenda, Patricia et tant d’autres… j’ajouterai simplement et bien que vous ne me l’ayez pas demandé, je vous jure sur tout ce que j’ai de plus cher au monde, mon fils Julien, mon gentil mari Mimi, mes toutous d’amour, ma famille, mes amis que tout ce que je vous ai confié est la stricte vérité. Sûr si un jour, quelqu’un se permet de faire une réflexion à cette enflure sans nom, il niera, comme il osé sans honte le faire avec moi, me traitant de menteuse, voire de folle. Et ses yeux de chien battu risquent de distiller un doute dans votre esprit. Je ne suis pas la première dupée, tout se sait un jour ou l’autre et comme beaucoup l’ont souligné, inévitablement, à un moment on paie… Moi, j’ai payé pour apprendre. La note est salée mais maintenant, je sais.
Merci à tous, vous m’avez fait chaud au cœur et c’est promis, cet épisode brumeux estompé, presque oublié, je vais vous régaler de jolis contes bien plus gais, plongeons dans le passé, sourires d’inconnus juste croisés, délicieuses adresses dévoilées presque en aparté.
Je vous aime fort, la vie est belle et notre quotidien est si doux sous notre ciel. Belle et tendre journée mes amis. Mimi est moi et mes 5 patounes, on vous embrasse fort.
Les fidèles qui prennent plaisir à s’évader au gré de mes petits contes se souviendront de la douce histoire de cette si belle boutique. A l’époque (pas si ancienne), Béatrice, la maîtresse des lieux avait choisi le Paseo pour y nicher son petit cocon aussi lumineux que son sourire.
Seulement voilà, dépassée par son succès, la jolie dame s’est résolue à quitter ce nid si charmant pour un espace plus grand, je vous rassure tout aussi délicieux. C’est plaza Creole que Beatrice met en scène dans sa boutique des objets déco uniques, singuliers ou pluriels, créations artisanales 100% made ici, et, pour la plupart, réalisés sur place dans un mini atelier attenant à la boutique, rempli à craquer de cordes, fibres végétales, palmier, rotin, coquillage, bois flotté, graines… Assemblées avec dextérité par les mains habiles de ses deux employées-amies, les matériaux, naturels et beaux se transforment comme par magie en une multitude d’objets sortis tout droit de l’imaginaire de Béatrice. Suspensions aériennes, appliques stylées, corbeilles généreuses, chapeaux bohèmes, tapis, sets de table, confortables paniers, sublimes colliers papous, embrases romantiques en oursins blanchis… dans des tons blanc, écrus, poudrés. Plus belle que jamais, celle qui pour notre plus grand plaisir a renoué avec sa passion de la décoration, évolue dans ce subtil écrin, véritable havre de paix, prodigue un conseil à ses artisans, redresse un chapeau, déplace un panier, corrige le tracé d’un dessin… sans se départir de son éternel sourire… et c’est juste un bonheur de l’admirer au milieu de son monde tout en douceur, peuplé de tendre couleur, motif, matière… délicieux prétextes pour faire vibrer notre intérieur aux doux accents de la Caraibe.
Sur la terrasse, prolongeant la boutique, mobilier et accessoires nettement inspirés par la nature pour une maison paisible, respirent les vacances et le farniente. Les matières sont brutes et l’atmosphère épurée. Le bois, les fibres végétales ou le lin apportent un caractère authentique sans superflu. Des artisans locaux sélectionnés pour la qualité de leur travail, réaliseront selon vos envies votre aménagement extérieur ou intérieur pour une maison unique.
Enfin, Corrybyb Mahona c’est aussi une délicate ligne de bijoux signée de la maîtresse des lieux. Depuis toute petite, Béatrice rêvait de créer des bijoux, elle en dessinait de partout. Elle met aujourd’hui sa fougue au service de sa création et c’est une totale réussite. C’est avec soin qu’elle choisit ses perles, ses pierres semi-précieuses en provenance directe de Turquie ou d’inde comme ces superbes agates aux pouvoirs mystérieux. Elle imagine, assemble pierres, perles et coquillages, sertit l’ensemble dans de l’argent et nous offre les plus ravissantes des parures.
N’hésitez pas à pousser la porte de ce bel endroit, et pour une parenthèse douceur, laissez-vous envelopper dans une atmosphère empreinte de sérénité. Moi, je suis fan!!!!
Plaza Creole, calle principale (après la Banreserva)
C’est sous une pluie battante et dans ma petite auto de golf, mignonne comme tout mais pas franchement étanche que je suis partie à la rencontre de ‘’Willy’’, le charismatique nouveau maire de Las Terrenas. Depuis son élection il y a quelques mois, le village entier ne parle que de lui. Il faut dire qu’il a fait fort d’emblée en abandonnant ses premiers émoluments de maire au profit des plus démunis, touchés de plein fouet par l’épidémie de Covid. J’avais vraiment hâte de faire sa connaissance.
D’abord, et c’est suffisamment rare pour être signalé, Willy eut la délicatesse d’être ponctuel à notre rendez-vous. J’apprécie. Un check rapide, le museau masqué, puis, installation face à face à distance raisonnable, on quitte le masque. Et, malgré la barrière de la langue, c’est parti pour une heure de papotage à bâtons rompus, savoureux et enrichissant avec des moments d’optimisme, des instants d’émotion et même une certaine nostalgie.
Eduardo Esteban Willy
Enfant de Las Terrenas au sens le plus strict du terme, Willy comme on l’appelle est né au village, a grandi au village tout comme ses parents et grands-parents et adore son village et ses habitants. Il les connait par cœur, sait leurs points forts et leurs faiblesses, les aime avec leurs défauts et leurs qualités et, du coup, est capable de répondre avec précision à leurs attentes. D’un autre côté, créateur et dirigeant d’un cabinet d’avocats florissant, spécialisé dans l’immobilier, il est amené par son métier à côtoyer, connaître et à apprécier un grand nombre d’investisseurs, dominicains ou étrangers. Véritable isthme au milieu de ce village multiculturel, aussi à l’aise avec les autochtones qu’avec les étrangers, lui vint comme une évidence l’envie de faire encore plus pour Las Terrenas, et, pour sublimer ce petit bout de terre qu’il aime tant il décida d’en devenir le berger. Il devint ‘’l’alcade’’.
Projets et réalisations
Willy et son équipe hétéroclite d’anciens fonctionnaires conservés à leurs postes, de nouveaux, de personnes mûres et de très jeunes, filles ou garçons, travaillent main dans la main avec le ministère du tourisme, le milieu ambiant, la police… mais aussi avec bien d’autres partenaires, collaborateurs, simples citoyens quelle qu’en soit la nationalité. Son idée, fédérer une communauté unie dans le but de bonifier autant que faire se peut Las Terrenas. Hors de question de travailler seul et d’en récolter les lauriers. Grâce à son talent d’orateur et à sa passion communicative, il sait donner l’envie à chacun de s’investir et d’agir pour le bien de tous.
Les routes et chemins du village avaient besoin d’un sérieux coup de neuf. C’est chose faite partout ou presque, nettoyés, asphaltés, on a vite oublié les trous, la boue et retrouvé le plaisir de cheminer les petons au sec. Restent les hideux nœuds de fils électriques qui ne devraient pas tarder à disparaître.
Côté déchets, tout un tas de contenants ont été installés sur la plage, sur les trottoirs du village, plus aucune excuse pour balancer son papier gras au sol. Le ramassage des ordures ménagères a été planifié au maximum, testé et approuvé. Du côté de la déchetterie de triste mémoire qui nous a enfumé de longs mois, le nécessaire a été fait pour éviter les combustions intempestives. Elle est curée, nettoyée régulièrement et, un garde y est affecté pour décourager les pyromanes en mal de sensation forte.
L’éclairage nocturne de Las Terrenas et de ses plages est un des sujets de prédilections de Willy. En accord avec Luz y Fuerza, le village devrait s’illuminer la nuit venue. Finis les sordides coins sombres. La sécurité, déjà considérablement accrue devrait être encore renforcée.
Séquence émotion, le relooking du cimetière.
C’est une opération d’esthétique qui lui tenait particulièrement à cœur. Plusieurs membres de la famille de Willy y reposent et parmi eux son jeune frère décédé tragiquement d’un accident de moto. Aussi c’est avec consternation et colère qu’il voyait l’abandon et le manque de soins et d’intérêt porté au cimetière. Le relooking est programmé depuis le tout début de son élection, un peu comme une action primordiale. Le nettoyage fut épique et douloureux, près de 800 sacs de saletés ont été sortis d’entre les tombes, toutes fraîches et pimpantes à présent dans leurs robes blanche. En passant, Willy m’a raconté en quelques mots l’histoire de ces cimetières marins qui ont poussé çà et là au bord des plages…. Au temps des pirates et des flibustiers, une grande partie des membres d’équipages décédait durant le voyage. A l’approche des terres, les plus croyants d’entre eux ne se sentaient pas de balancer les corps dans l’océan et s’empressaient au moment de l’accostage de les enterrer sur le bord du rivage. Ainsi serait né le cimetière de la plage de Las Terrenas. Et, c’est pour cette raison que, même si un nouvel endroit est aujourd’hui prévu pour recevoir les futurs défunts, ce cimetière, contrairement à ce que l’on a pu entendre, ne sera pas détruit. Bien au contraire. Willy aimerait en faire une sorte de ‘’musee’’ à ciel ouvert. En endroit convivial débarrassé de la laideur et de la tristesse qui l’enveloppait jusqu’alors. Il veut le rendre beau, le fleurir, y planter des arbres et y glisser de ci de là l’histoire charmante de ces flibustiers d’antan. A l’extérieur, la sublime fresque qui ne laisse personne indifférent exprime l’atmosphère de Las Terrenas. Conçue et réalisée gracieusement par de talentueux peintres d’associations dominicaines et par un vacancier bolivien en mal d’expression artistique (on lui doit l’iguane aux noix de cocos), elle symbolise tout ce que le village peut offrir et raconte une belle histoire: l’océan omniprésent, les poissons lions à pêcher sans modération, les poissons perroquets à protéger de toutes ses forces, les pêcheurs, les crabes bleus, les cigares, les enfants beaux et même l’emblématique motoconcho au teint sombre et sa passagère ‘’rubia’’… C’est beau, éblouissant de couleur et de talent et c’est au cœur de notre village.
Photos Patricia Legaignoux et Michel Voleau
Séance nostalgie
Puis, en vrac nous avons évoqué le Covid dont il a été la victime et qui lui a laissé un goût amer. Optimiste cependant en qui concerne Las Terrenas puisque sur les 1000 derniers tests pratiqués, seuls 8 se sont révélés positifs… La toute nouvelle école de musique pour les enfants qui suscite l’engouement général à en croire l’élan spontané de dons de toutes sortes… Le don généreux également d’un terrain de 20000 m2 de Manuel Sarrante pour la construction du nouveau cimetière, le problème récurrent du bruit et de la vitesse excessive dans les rues du village… et bien sûr son bonheur incommensurable d’être le papa de 4 merveilleux enfants auxquels il consacre tout le peu de loisirs qu’il lui reste.
On papote, on papote et le temps passe. D’autres rendez-vous attendent déjà Willy. Mais, au moment de partir, tellement gentiment et sincèrement il me confie qu’une des choses qu’il regrette et qu’il voudrait voir renaître à Las Terrenas, c’est un Syroz et son ambiance jazzy. Mais oui, notre maire, cultivé, passionné et passionnant aime le jazz et se souvient avec nostalgie des doux moments passés dans cet endroit unique. Avis aux amateurs…
Merci monsieur le maire de m’avoir consacré un peu de votre temps si précieux. J’ose espérer que mes fidèles lecteurs prendront à me lire autant de plaisir que j’en ai eu en votre compagnie.
Page Facebook: Alcaldía de Las Terrenas . alcaldialasterrenas@hotmail.com
En espagnol dans le texte. Perdón por la mala traducción
Carismático, apasionado y emocionante, Willy el nuevo alcalde de Las Terrenas.
Fue bajo la lluvia torrencial y en mi pequeño carro de golf, lindo como todo pero no realmente impermeable que me dispuse a conocer a « Willy », el carismático nuevo alcalde de Las Terrenas. Desde su elección hace unos meses, todo el pueblo solo ha hablado de él. Hay que decir que hizo un gran esfuerzo desde el principio al abandonar los emolumentos de su primer alcalde en favor de los más desfavorecidos, golpeados duramente por la epidemia de Covid. Tenía muchas ganas de conocerlo.
Primero, y esto es lo suficientemente raro como para ser informado, Willy tuvo la amabilidad de llegar a tiempo a nuestra reunión. Yo aprecio. Un check rápido, el hocico enmascarado, luego, instalación cara a cara a una distancia razonable, dejamos la máscara. Y, a pesar de la barrera del idioma, se apagó durante una hora de charla seca, sabrosa y enriquecedora con momentos de optimismo, momentos de emoción y hasta cierta nostalgia.
Eduardo Esteban Willy
Hijo de Las Terrenas en el sentido más estricto del término, Willy como lo llamamos nació en el pueblo, se crió en el pueblo como sus padres y abuelos y adora a su pueblo y a sus habitantes. Los conoce de memoria, conoce sus fortalezas y debilidades, los ama con sus defectos y cualidades y, de repente, es capaz de cumplir con precisión sus expectativas. Por otro lado, creador y gerente de un floreciente despacho de abogados especializado en bienes raíces, su profesión lo lleva a codearse, conocer y apreciar a un gran número de inversionistas, dominicanos y extranjeros. Verdadero istmo en medio de este pueblo multicultural, tan a gusto con los nativos como con los extranjeros, le llegó como obvio el deseo de hacer aún más por Las Terrenas, y, de sublimar este pequeño pedazo de tierra que ama tanto que decidió convertirse en su pastor. Se convirtió en el « alcade ».
Proyectos y logros
Willy y su variopinto equipo de exfuncionarios mantenidos en sus puestos, nuevos, maduros y muy jóvenes, niñas o niños, trabajan de la mano con el Ministerio de Turismo, Medio Ambiente, Policía … pero también con muchos otros socios, colaboradores, ciudadanos de a pie cualquiera que sea su nacionalidad. Su idea, federar una comunidad unida para mejorar Las Terrenas tanto como sea posible. No se trata de trabajar solo y cosechar los laureles. Gracias a su talento como ponente y su pasión comunicativa, sabe hacer que todos quieran involucrarse y actuar por el bien de todos.
Las carreteras y senderos del pueblo necesitaban una renovación importante. Se hace en casi todas partes, se limpia, se asfalta, rápidamente nos olvidamos de los hoyos, el barro y redescubrimos el placer de caminar con los pies secos. Quedan los horribles nudos de cables eléctricos que pronto desaparecerán.
Por el lado de los residuos, se han instalado un montón de contenedores en la playa, en las aceras del pueblo, no más excusas para tirar papeles grasientos al suelo. La recogida de residuos domésticos ha sido totalmente planificada, probada y aprobada. Del lado del vertedero del triste recuerdo que nos ha fumado durante largos meses, se ha hecho lo necesario para evitar una combustión intempestiva. Se cura, se limpia con regularidad y se asigna un guardia para desanimar a los pirómanos que necesitan sentimientos fuertes.
La iluminación nocturna de Las Terrenas y sus playas es uno de los temas favoritos de Willy. De acuerdo con Luz y Fuerza, el pueblo debe iluminarse de noche. No más rincones oscuros y sórdidos. La seguridad, que ya ha aumentado considerablemente, debería reforzarse aún más.
Secuencia de emociones, el cambio de imagen del cementerio.
Fue una operación cosmética que estuvo particularmente cerca de su corazón. Varios miembros de la familia de Willy yacen allí, entre ellos su hermano menor que murió trágicamente en un accidente de motocicleta. Así que fue con consternación y rabia que vio el abandono y la falta de cuidado y preocupación por el cementerio. El cambio de imagen ha sido programado desde el comienzo de su elección, un poco como una acción primordial. La limpieza fue épica y dolorosa, se sacaron casi 800 bolsas de tierra de las tumbas, todas frescas y pulidas ahora con sus túnicas blancas. Por cierto, Willy me contó en pocas palabras la historia de estos cementerios marinos que han surgido aquí y allá a lo largo de las playas…. Durante los días de piratas y bucaneros, muchos tripulantes murieron en el viaje. Cuando se acercaron a tierra, los más religiosos entre ellos no sintieron que estaban arrojando los cuerpos al océano y se apresuraron al desembarcar para enterrarlos en la orilla. Así nació el cementerio de la playa de Las Terrenas. Y es por ello que, aunque se planifique hoy un nuevo lugar para recibir a los futuros difuntos, este cementerio, al contrario de lo que se pudo oír, no será destruido. De lo contrario. A Willy le gustaría convertirlo en una especie de museo al aire libre ”. En un lugar amigable libre de la fealdad y tristeza que lo había envuelto hasta entonces. Quiere embellecerlo, florecerlo, plantar árboles allí y deslizar aquí y allá la encantadora historia de aquellos bucaneros de antaño. En el exterior, el sublime fresco que no deja indiferente a nadie expresa el ambiente de Las Terrenas. Diseñado y producido gratuitamente por talentosos pintores de asociaciones dominicanas y por un veraneante boliviano en busca de expresión artística (le debemos la iguana del coco), simboliza todo lo que el pueblo tiene para ofrecer y cuenta una hermosa historia. : el océano omnipresente, pez león para pescar sin moderación, pez loro para proteger con todas tus fuerzas, pescadores, cangrejos azules, puros, niños hermosos y hasta el icónico motoconcho moreno y su pasajero ‘ ‘rubia’ ‘… Es hermosa, deslumbrante en color y talento y está en el corazón de nuestro pueblo.
Sesión de nostalgia
Luego, a granel, mencionamos al Covid del que fue víctima y que lo dejó con un sabor amargo. Optimista, sin embargo, con respecto a Las Terrenas ya que de las últimas 1000 pruebas realizadas, solo 8 dieron positivo… La flamante escuela de música para niños que despierta el entusiasmo general por el impulso espontáneo de donaciones de todo tipo… La generosa donación de Manuel Sarrante de 20.000 m2 de terreno para la construcción del nuevo cementerio y por supuesto su inconmensurable felicidad por ser padre de 4 maravillosos ninos a los que dedica todo el poco tiempo libre que le queda.
Charlamos, charlamos y el tiempo vuela. Otras fechas ya esperan a Willy. Pero cuando se va, con tanta amabilidad y sinceridad me dice que una de las cosas que lamenta y le gustaría ver renacer en Las Terrenas es un Syroz y su ambiente jazzístico. Pero eso sí, nuestro alcalde, culto, apasionado y fascinante, ama el jazz y recuerda con nostalgia los dulces momentos vividos en este lugar único. Aviso a los aficionados …
Gracias, señor alcalde, por darme parte de su precioso tiempo. Espero que mis leales lectores disfruten leyéndome tanto como yo he disfrutado en su compañía.
Alcaldía de Las Terrenas . alcaldialasterrenas@hotmail.com
Le couperet est tombé jeudi dernier, dur, implacable, terriblement définitif. Gadget est décédée. Et non, c’est juste pas possible, il y a des personnes dans la vie de tous les jours que l’on est incapable d’imaginer autrement qu’à travers l’image qu’elles véhiculent depuis toujours. Gadget, un petit bout de bout de femme, dynamique, volontaire, libre et tellement talentueuse. Une petite mais grande dame indépendante, une artiste confirmée, une maman adorée. Angy, son garçon s’est confié à moi, peu après le drame. Avec Kenzo, son ami de toujours qui, triste ironie du sort vient tout juste, lui aussi de perdre son père, nous sommes partis dans de doux papotages à bâtons rompus, tantôt tristes, tantôt gais, une évocation sans fioriture, sans concession, de souvenirs beaux et de tranches de vies uniques. Parfois l’œil humide, parfois un sourire éclatant, presque un éclat de rire, Angy encore tout chamboulé a tenu à nous a guider à travers les péripéties de la femme de sa vie.
Geneviève Curt
Elle détestait son prénom, allez savoir pourquoi et rêvait de grands espaces, voulait découvrir ’’ les îles’’. A 25 ans, fraîchement diplômée des Beaux Arts de Marseille, sac à dos et sourire aux lèvres, accompagnée d’une copine, elle s’embarque pour son destin. Guadeloupe, Martinique… Elle fait des rencontres, s’épanouit dans son art, ouvre grand ses yeux, respire et peint les Caraibes. Presque par hasard elle se tourne vers l’aquarelle pour représenter ces superbes scènes de marchés, hautes en couleurs qui la fascinent. Dans la foulée, elle troque le Geneviève détesté pour Gadget, délicieux surnom inventé par un copain et qui va comme un gant à ce joli petit bout de femme. Au hasard d’une rencontre, elle pose sur la plage pour un photographe et devient l’égérie incontestée d’une marque de produits solaires. Sublime cliché qui a fait le tour du monde. Puis c’est le départ pour St-Martin. Elle y fait son nid dans le délicieux village de Colombier, un petit hameau presque isolé et verdoyant. Elle y aménage sa maison, crée un petit atelier tout mignon, à son image et donne naissance à son fils Angy. Peu à peu, elle succombe au charme sauvage des bambins aux bouilles craquantes et aux yeux immenses qui l’entourent. Elle en croque des portraits délicats et saisissants. La mer, le soleil, les palmiers, les bateaux constituent le quotidien de Gadget et, l’aquarelle par ses possibilités de transparence, de flous, de contraste, de spontanéité se prête admirablement à l’exécution de marines. Elle fait sa signature de délicieuses scènes pleines de fraîcheur de bateaux, de vagues douces, de plages ou encore de petites cases, largement imprégnées de ses balades caribéennes.
Gadget et Las Terrenas
Puis, peu à peu, St Martin change de visage ou bien est-ce elle, aventurière invétérée, qui se lasse de ce visage…. Toujours est-il qu’en 1994, elle accompagne un ami en vacances à Las Terrenas et, c’est le coup de foudre. Ni une, ni deux, elle embarque quelques babioles et ses précieuses aquarelles dans un gros baluchon, n’oublie pas son bambin adoré et s’envole pour l’aventure dominicaine. Sur place elle retrouve une bande de copains de St Martin, il y a les Doumé, les Pipo, Françoise dite Paka, Nadine, Philippe…. Elle s’installe pour quelques années sur la plage paradisiaque de Coson, chez son amie Maryse loin de toute civilisation. On ne pensait pas en découvrant sa silhouette frêle et délicate que se cachait une telle énergie dans ce petit bout de bonne femme. Sur sa plage isolée, à une époque où la sécurité était toute relative, même pas peur.
Le temps a passé, Gadget a su, tout en délicatesse, intégrer le paysage de Las Terrenas. Il était doux de la rencontrer à pieds ou sur son vélo arpenter les rues du village ou proposer douceurs et aquarelles sur son éternel étal du Paseo. Elle n’a jamais cessé de peindre et à exposer ses œuvres de ci de là, même si pendant un temps, elle s’est lancée à corps perdu dans la confection de douceurs, confitures, marmelades, rhums arrangés qu’elle proposait aux touristes ou aux résidents gourmands sur les étals d’un petit marché inventé de toute pièce et au non charmant ‘’Les filles du marché’’… Depuis peu, la belle dame dispensait son art avec délectation en proposant des cours d’aquarelle à quelques privilégiés et, qui l’eut cru, délaissait quelque peu son aquarelle pour une peinture à l’huile magnifiant de très beaux portraits d’enfants, retour à ses premières amours…
Gadget nous a quitté ou plutôt comme aime à le penser Angy est entrée dans une autre dimension… elle nous manquera mais ne sera jamais très loin de nous, au hasard des vitrines, des échoppes du village, c’est sûr, elle nous sourira encore au travers d’une marine, d’un paysage des Caraibes ou des grands yeux d’un bel enfant.
J’ai voulu rendre ce dernier hommage en son honneur, mais aussi pour Angy et pour ses amis qui le soutiennent dans ces moments douloureux.
La vie continue et l’amour qui unissait ces deux-là, c’est pas la mort qui pourra le briser.
Un dernier hommage sera rendu à Gadget sur la plage des Balcons de l’Atlantique. Le jour et l’heure n’étant pas encore fixés, promis je vous tiendrai informés.
Ils font partie intégrante du décor et participent largement au charme du village. Les p’tits restos de Las Terrenas, une multitude d’endroits charmants où il fait si bon flâner entre copains et se régaler d’un p’tit plat bien de chez nous ou bien d’ici. Il y en a pour tous les goûts, des chics, des bohèmes, des bijoux, des rigolos, des surprenants, des qui existent depuis toujours, des p’tits nouveaux, des végétariens, des carnivores, des italiens, des français, des sur la plage, des dans l’village… Ils ont tous leur identité et leurs aficionados… Ce sont nos chouchous, les acteurs de si précieux moments de convivialité, ils se nomment La Ola, la Vela Blanca, XO, O’Grill, Sergio, Tropik Bowl, El Lugar, Mosquito, Eden Beach, Al Paso, Kaliste, The Beach, Casa Coson, Le Bistro de la Cave à Vins, Baraonda, Barrio latino, Paco Mer, Dulce, Casa Azul, Yuca Caliente, Pacocabana, Porto, Atlantis…. Et plein d’autres que j’oublie.
Ils sont tous fermés depuis la mi-mars, précautions sanitaires anti Covid oblige et, ils ont eu un vrai coup d’chaud hier en lisant les déclarations pour le moins confuses du ministre de la santé. A bout de force et de nerfs, luttant pour ne pas mourir, ils se sont emballés, ont vu le pire…. oubliant le meilleur. Ils devraient bien rouvrir le 1er juillet comme convenu et c’est un vrai bonheur pour tout le monde. C’est avec beaucoup de joie, teintée d’émotion que nous allons les retrouver dans leur décor, reflet de leur personnalité, qui est devenu toute leur vie. Merci Sergio, Thierry, Sandro, Bruno, Vero, France, Marie-Laure, Pierre, Denise…. Et tous les autres pour tout ce que vous nous apportez au quotidien. Chapeau les amis, on vous aime.
En vrac et sans parti pris, florilège de jolis endroits.
Si aujourd’hui le ciel est bleu, bleu, bleu, hier, une averse de tous les diables nous est tombée sur la tête. Une grosse méchante pluie furibonde. Pas très longtemps mais avec une telle force que le rio séparant la rive gauche de la rive droite est à nouveau sorti de ses gongs. Et avec lui son cortège de détritus nauséabonds. En quelques minutes, comme cela se produit à chaque fois, c’est la plage qui en a subi les conséquences. Sur des centaines de mètres, sur le sable mais aussi dans l’eau, plastique, papiers, pneus, caisses, carton, bouteilles, ferraille…. Bref tout ce que les riverains inconscients jettent en permanence dans le cours d’eau.
En temps normal, les plaintes et les gémissements, les cris de haine et les injures auraient envahi les réseaux sociaux à n’en plus finir. Et bien là non….. Pas un mot négatif. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, une belle énergie positive s’est mise en place. Un mot d’ordre, ne pas gémir mais agir. Quelques heures plus tard, les premiers volontaires munis de gants et de sacs poubelle arpentaient déjà la plages souillée et c’est avec une belle l’énergie qu’ils entassaient, ramassaient les saloperies charriées par le rio furieux. Quelques messages s’éparpillèrent sur le net encourageant le plus grand nombre à participer à cette chasse au trésor tout à fait singulière.
Ce matin, petit à petit, des dizaines de personnes armées d’une belle dose de courage se sont à nouveau retroussées les manches et avec beaucoup de minutie ont passé leur matinée à nettoyer le sable de ces immondices.
Le temps n’était plus aux palabres à savoir qui devait faire quoi et pourquoi et comment. Pour une fois, les plus intelligents se sont regroupés et ont réussi à booster les plus réticents formant un harmonieux ballet, bien orchestré histoire de prouver une fois de plus que quand on veut, on peut. La plage retrouve son joli visage et tout le village est fier de ce travail positif effectué dans la bonne humeur. Merci à tous ces bénévoles au grand cœur, Las Terrenas est fier de vous.
Nichée à quelques encablures de la belle plage de Las Ballenas et de ses petits restos gourmands, Eva Luna, délicieux mélange de riad marocain et de subtile villa Caraibe offre à ses hôtes quiétude et sérénité dans un cadre privilégié.
Petite histoire d’avant
En 2002, la jolie Aude et son compagnon d’alors débarquent à Las Terrenas. Coup de foudre évidemment, comment pourrait-il en être autrement…. La belle dame, stressée par son travail parisien trépidant aspire à la douceur d’une vie plus en harmonie avec sa nature. Mine de rien, lors de balades bucoliques le long des ravissants petits sentiers bordant la plage, elle jette ici et là un œil curieux sur les rares mais si jolies propriétés souvent cachées derrières une végétation exubérante. Le désir de créer un petit hôtel de charme, une maison d’hôte douce, à son image, fait son petit bonhomme de chemin. Soudain, allez savoir pourquoi, sa promenade la mène à son rêve. Juste là, devant elle, au milieu de fleurs, de palmes, de plantes rebelles entrelacées…. une petite construction à peine terminée, quelques bungalows jolis s’articulant autour d’une grande piscine et…… un panneau….. à vendre. Le rêve devient réalité, Eva Luna est née.
Une demeure d’hôtes bourrée de charme
A quelque 150 m de la plage, presque secrète, dissimulée derrière son grand mur pourpre, Eva Luna dans son écrin de verdure est une véritable invite à la relaxation et à l’évasion. Au cœur de la propriété, la piscine aux belles proportions et ses voluptueux coussins vous promet de délicieux moments de détente en toute convivialité. Tout autours, les 5 bungalows et villas se fondent dans la végétation luxuriante mais savamment domptée, assurant aux vacanciers une parfaite intimité. Chaque refuge délicieusement cosy possède son propre univers, décliné dans une véritable symphonie de couleurs toniques, clin d’œil aux somptueux riads marocains. Le cœur balance entre la profondeur hypnotique du bleu Klein, le rouge cramoisi, le vert émeraude, la chaleur de l’orange, le citron acidulé, le rose tyrien ou le mauve layette….. C’est avec l’aide de son amie Clarisse (https://dorislasterrenas.com/2016/08/31/taller-design-une-decoratrice-de-charme-aux-talents-eclectiques/), décoratrice d’intérieur, qu’Aude a opté avec audace pour cette palette de tons chaleureux peu ordinaires et affirmé l’identité de son havre de paix par une déco sobre, axée essentiellement sur l’harmonie des couleurs et se mariant extraordinairement bien avec la noblesse authentique des matériaux. Parfaitement équipés, bungalows ou villas possèdent tous une ravissante petite cuisine pour des repas gourmands sur leur belle terrasse ombragée, celle-là même où est servi chaque matin un succulent petit déjeuner. A l’image de la maîtresse des lieux, discrétion, sérénité et raffinement confèrent à Eva Luna une atmosphère unique, un véritable art de vivre idéal pour se ressourcer, à deux pas de tout mais préservé du pire. D’ailleurs, les grands magazines français comme Le Figaro, Le Point…. et même le prestigieux New York Times ne s’y sont pas trompés, encensant dans leurs chroniques le charme tranquille de ce refuge douillet presque confidentiel.
Discrète mais attentive aux désirs de sa clientèle, Aude s’occupe avec plaisir des balades dans les environs, des réservations d’auto, de taxis…. des séances de yoga ou de massage dispensé par la délicieuse Marie (https://dorislasterrenas.com/2016/12/17/le-bonheur-a-fleur-de-peau/).
Incontestablement, outre sa douceur de vivre et la beauté de ses plages, Las Terrenas se différencie du reste du pays par l’excellence et la diversité de ses petits établissements de charme, hôtels, maisons d’hôtes dont Eva Luna est l’un des tout premiers ambassadeurs.
Belle balade au fil des jolies images signées Charlène et Rafa Codio.
Villas Eva Luna
4 calle Marico – playa Las Ballenas – Las Terrenas
A la pointe de la plage des pêcheurs, les jolies tables de La Plage un brin bohèmes se partagent la vedette avec les barques colorées. Un ravissant bar convivial est pris d’assaut, histoire de ne pas perdre de vue l’habitude locale de prendre l’apéro, en attendant de goûter à l’exquise et déjà célèbre cuisine du jeune chef Guillaume. Il faut dire que malgré son jeune âge et son allure décontractée, Guillaume a de quoi être fier de son parcours sans fausse note au cours duquel, il a, avec brio, tutoyé les plus grand, à l’instar d’Alain Ducasse, son maître et son modèle. Bien décidé à profiter de la vie, de sa compagne Sarah et de son adorable petit garçon, il a pris la décision de relâcher un peu la pression suscitée par l’exigence de la cuisine de haut niveau et de prendre quelques années « presque » sabbatiques, entouré de sa petite famille. Il a posé ses valises à Las Terrenas et, pour notre plus grand bonheur, au hasard d’une rencontre avec Dominique, adorable résident de longue date au parcours atypique, l’idée est venue, comme une évidence de créer un petit resto sympa, les pieds dans l’eau mais avec une cuisine raffinée, inspirée des produits du terroir et de la mer, mais sortant des sentiers battus.
Allergiques, au beau, au bleu, au doux, au bon….. s’abstenir….
La Plage est née, sur la délicieuse Plage des Pêcheurs!
Guillaume est aux fourneaux et la jolie Sarah en compagnie de Dominique, s’occupe d’une clientèle totalement sous le charme. Quelques plats d’exception s’affichent sur un grand tableau noir tandis qu’un plat du jour, exotique et gourmand nous est proposé sur une ardoise d’écolier. Au menu Carpaccio de crevettes et mangue sur lit de roquette sauce vierge, Tartare de dorade à la verveine huile d’olive basilic chantilly Wasabi ou encore Aubergine grillée menthe et mozzarella. Le filet de dorade snacké au sésame sur risotto de légumes et son fumet de poisson est une tuerie, tout comme le filet de bœuf grillé hyper tendre et son jus juste divin et ses craquantes petites pommes rissolées. Les amateurs raffoleront du véritable burger au barbecue avec son excellent pain maison. Les desserts ne sont pas en reste et, les prix sont tout doux.
La plage est ouverte chaque jour pour le déjeuner sauf le mardi et, vendredi, samedi et dimanche toute la journée.
Allergiques au beau, au doux, au bleu, au bon….. s’abstenir….
Sans complexes, sans même se concerter, quelques images inédites, échappées de l’énigmatique story de Michel Voleau, Histoires de Voir s’offrent une escapade-plaisir sur les murs du bel El Lugar.
Lieu de prédilection des « beautiful people » de tous poils et de toutes nationalités, El Lugar est réputé, bien au-delà des frontières du village pour l’excellence de sa succulente viande cuite au feu de bois, pour ses petits plats aux mille parfums, ses exceptionnelles fajitas…. pour la saveur originale des subtils cocktails inventés par le charismatique boss Bruno, par l’accueil amical et personnalisé du craquant Federico et pour son ambiance chaleureuse dans un décor ethno-chic, bohême mais ultra raffiné. Chaque soir, c’est une belle bande de gourmets qui se donne rendez-vous pour profiter jusqu’à pas d’heure de cette atmosphère douce et festive.
El Lugar, c’est une belle et vaste terrasse bercée par les embruns de l’océan tout proche, caressée par de doux alizés, c’ est un espace intérieur cocooning habillé de bois, d’ardoise, de métal et de mille coussins moelleux avec en vedette un brasero géant où grésillent les merveilleuses pièces de viande. Apache, Evasion, Nera, Doggy, Dreambag et Landes, sont les nouveaux gardiens du temple. Créatures étranges, nés de l’œil aguerri d’un photographe fantasque, elles prennent un malin plaisir à nous observer. Clichés très graphiques aux interprétations multiples, elles interpellent et pimentent par leur originalité et leurs coloris subtils cet endroit d’ exception qui, pour le temps d’une exposition ne semble fait que pour elles.
El Lugar . Playa Popy . Las Terrenas
Michel Voleau, Histoires de Voir
Il dit : « Le monde est peuplé de créatures étranges qui prennent un malin plaisir à nous observer. »
Son œil aguerri lui permet de les rencontrer, au gré de ses escapades au Brésil,
dans les rues du village, le décor d’un bistrot, mais surtout, sur la plage langoureuse où sommeillent les barques colorées.
Il nous le livre aujourd’hui, sans intention particulière, à travers des clichés très graphiques, hauts en couleurs qui racontent tous une belle histoire.
Histoires de voir, oeuvre abstraite très personnelle, d’une poésie et d’une force extraordinaires, illustre à merveille la magie de la photographie:
mettre sous nos yeux une image réalisée par un autre, mais qui n’appartient qu’à nous par l’interprétation que nous en faisons.
Entrons dans le jeu et, sans ambages, partons à la découverte de ces « créatures étranges qui prennent un malin plaisir à nous observer… ».