Un ciel rock’n roll…

De mémoire de spécialiste, pas moi mais c’est Olivier Tisserand qui le dit, c’est la première fois en quinze ans qu’une telle bataille ‘’navale’’ se déroule dans le ciel de l’Atlantique. Il y en a partout, des Paulette, des Rene, des Sally, des Teddy, des Vicky et j’en passe et des meilleurs…. Non seulement tous ces phénomènes inquiétants s’agitent à qui mieux mieux à proximité de nos têtes mais en plus, si vous suivez un peu l’actualité cyclonique année après année, il ne vous aura pas échappé que nous en sommes déjà à la lettre T, le 14 septembre. En 2017, la sinistre Irma déclenchait sa furie à la même époque , calcul vite fait, au minimum 11 phénomènes nommés ont déjà pris part au bal funeste de la saison cyclonique 2020…. Par chance, il semble que pour l’heure, ils préfèrent se pavaner sur l’immensité de l’océan que sur nos pauvres têtes. Un petit tour sur le bleu des flots et puis s’en vont.

Pourvu que ça dure, j’rigole mais à chaque fois, je flippe…. Nous sommes en plein dans le vif du sujet et la saison calme n’arrive que fin novembre. On croise les doigts et on surveille le ciel. Bonne journée.

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Punta Rucia, du point de vue d’Alexandre

 

La chance. On vit dans un délicieux village, rythme indolent, plages somptueuses, végétation paradisiaque. Et pourtant, parfois, l’envie nous prend de changer d’air…. Et oui, l’homme est ainsi fait qu’il a toujours besoin de découvrir de nouveaux horizons, de se changer les idées, de s’échapper vers de nouveaux paysages, de nouvelles sensations. La chance…. C’est qu’ici dans notre belle île d’adoption, l’escapade rêvée est à portée de main, facile, évidente. La République dominicaine offre une diversité d’atmosphères surprenante pour un si petit territoire. Folie people à Punta Cana, élégance chic à La Romana, entêtante exubérance de Santo Domingo, exquise rigueur de  la côte du côté de Barahona ou de Pedernales, divine fraîcheur de l’éternel printemps de Jarabacoa, somptueux paysages de notre péninsule ou délicieux retour dans le passé à Punta Rucia. Petite perle bohème et délicate au nord-ouest de l’île, à quelques heures de route de Las Terrenas, le petit village est resté dans son jus, même s’il attire de plus en plus de voyageur épris de naturel et d’authenticité.

Ce week-end, c’est Alexandre et sa compagne, la jolie Nicole qui ont eu envie de s’échapper pour un week-end plaisir dans ce petit coin de paradis. Depuis toujours, Alexandre ne boude pas son amour pour la photographie. Talentueux mais aussi généreux, il a accepté de partager avec moi, avec vous, ses plus jolis clichés. Eau cristalline aux mille nuances de bleu, îlot perdu, ciels enflammés, plages indolentes…Direction Punta Rucia, un monde en bleu, tendance marine…

Coup d’oeil vers le ciel ou….. vous savez quoi…..

 

…. Il y a 22 ans aujourd’hui, pile poil, je quittais définitivement la France, mon Alsace adoptive, ma jolie maison, mon job que j’adorais, ma famille, mes amis…. Je quittais tout ça pour une autre vie que je devinais plus riche et plus heureuse, différente, je quittais tout ça pour les Caraibes…. St Barth, nous voilà, Claude mon mari, Eva mon amour de petite chienne, une ou deux valises, c’est tout….. L’aventure commençait. Et, pas un jour je ne le regrette, j’avais raison.

Mais en fait, je m’égare, je voulais simplement vous dire que depuis tout ce temps, depuis que les tropiques m’ont adoptée comme je les ai adoptés, je n’ai jamais vu de début de période cyclonique aussi calme et câline. Jamais. Et pourtant, Dieu sait que je l’observe le ciel. Trouillarde comme je le suis, il me semble qu’en fixant un vilain phénomène droit dans les yeux, j’ai le pouvoir de l’écarter de mon chemin. Foutaises vous allez me dire, peut-être mais jusqu’à ce jour ça a presque toujours fonctionné…..Or, cette année, j’ai beau scruter les sites spécialisés, écouter avec attention les commentaires des spécialistes, je ne vois rien….. Ni perturbation, ni onde tropicale, ni…. Rien quoi. Même pas les bons gros orages de chaleur de juin et juillet, pas de pluie, tout est sec et bleu et chaud et beau. Piscines et mer et air frôlent les 34 degrés, c’est juste délicieux. Maintenant, est-ce de bon augure, l’avenir nous le dira….. En attendant, profitons de cette période douce. Las Terrenas n’a jamais été si belle, les plages resplendissent et le village est plutôt coquet sans les vilaines pluies qui lui salissent les petons et remplissent ses caniveaux de plastiques et de papiers souillés.

Sauf qu’aujourd’hui, la donne a changée. Une vilaine perturbation, si bizarre que l’on hésite à lui donner un nom, mi tempête, mi cyclone, mi on ne sait trop quoi, une vilaine perturbation menace notre région. Pour l’heure, elle se balade, bien humide et venteuse au sud de l’arc antillais et devrait nous mouiller les petons dès demain …. l’avenir proche nous le dira. En attendant, je vais fermer les jolis yeux de mon château de feuilles, ceux qui, tout en haut de la toiture, nichés dans les douces palmes nous préservent jour après jour de l’ardeur des rayons du soleil en procurant une délicieuse brise. A demain pour d’autres nouvelles, bonnes je l’espère…

Petite balade douce et sucré parmi de beaux ou d’insolites paysages.

Las Ballenas, ma plage.