Cette année, j’avais décidé de fermer mon bec. D’abords parce que après le départ de Mimi, plus rien ne me touche, ne m’atteint… tout me semble insignifiant, tellement moins grave…
Mais quand même, un regret, tout petit le regret, et puis vous êtes nombreux à me demander, et alors, cette semaine sainte… Alors voilà. D’abord, de Fête des fous, elle est passée cette année au titre suprême de Carnaval des fous. Des milliers de trublions se sont abattus sur Las Terrenas pour y semer un désordre indescriptible. L’idée, faire le plus de bruit possible. En criant, en roulant sans pot d’échappement en tout cas sans silencieux, vite, le plus vite possible, faire vroom, vroom, ca fait viril.
Sur la plage, des structures géantes et de l’alcool à foison pour créer l’ambiance. Mais des boites à musique géante, nulle musique, mais des sons étranges, des borborygmes inquiétants, des cris effrayants, des onomatopées lancinantes, affligeantes, les décibels au paroxysme à tel point que plus d’une fois des alarmes de surveillance se sont déclenchées dans le voisinage. Bref, mon château de feuilles, a quelque 100 m de ce tintamarre a eu bien du mal à résister. Je vous passe le trafic incessant devant le portail. Sachant que ce chemin le long de la plage ne mène nulle part qu’à une impasse, il est troublant de constater que des milliers de véhicules, tous plus bruyants les uns que les autres se sont évertués, de jour comme de nuit, 3 jours durant à emprunter encore et encore ce chemin, y faire demi-tour puis revenir et faire demi-tour… et revenir.
Bref, cette année 2023, ma 21ème Semana Santa (par respect pour la religion, ne devrait-on pas en changer le nom) fut la pire de toutes. Mais ca y est, aujourd’hui, dimanche de Pâques, les envahisseurs retrouvent leur triste pénates et demain, loin du boum-boum hypnotique de la plage de Las Terrenas, ils reprendront leur triste vie, rêvant déjà à l’année prochaine où le temps d’un week-end sordide, ils chevaucheront leurs motos, quads, drugster, une amazone à demi nue sur leur monture.
Au début, tout au début on se dit, parce que l’on nous dit… non, pas ici, les cyclones ne s’avisent jamais de passer en République Dominicaine ou bien c’était il y a bien longtemps. Heu.. pas si longtemps, j’ai connu Jeanne qui a inauguré la destruction de mon Château de feuilles il y a pile 18 ans… Mais cependant, on veut y croire… y croire de toutes nos forces…il y a le canal de la Mona puis la montagne puis tout ça… Puis la bete approche, les yeux rivés sur les cartes météo, on voit bien le gros phénomène menaçant, pernicieux, insolent, nous narguant de toute la force de sa puissance délirante. Alors on s’agite un peu, on coince les volets récalcitrants, on range les objets les plus volatiles, zut j’ai oublié mon pauvre parasol… on retire les jolis voilages, on décroche les tableaux , les miroirs de la terrasse. On entasse les chaises et rentre les fauteuils, les canapés, les coussins. La maison est toute remplie d’objets hétéroclites et les chiens très surpris s’en donnent à coeur joie, sautant d’un fauteuil à l’autre et se lovant dans les coussins. C’est pour bientot. Plus d’échappatoire, elle passera bien sur notre tête, ébouriffant au passage nos pauvres toits de cana et les palmes de nos cocos. Alors, on s’enferme, on part se coucher, du bleu au coeur et on se réveille aux premières rafales, on se recouche, 5h30 debout. Ca commence a souffler, déjà. Juste le temps d’un petit pipi pour les chiens, pas franchement rassurés et zou, on se confine tentant de guetter par les clayettes. Le temps passe et l’on commence à entendre des bruits furieux, inquiétants. Bing, la luz se fue… heureusement mon bel amour de planta a pris le relais, elle ne savait pas qu’elle allait bosser 4 longues journées… Paf, un bananier…. puis un autre, un autre, un autre….crac un cocotier au milieu de jardin… il est 10h et ça s’affole dehors. Le toit a pris un coup et la pluie s’invite dans la cuisine… du coup le frigo court circuite et l’on se prend des coups de jus à chaque tentative d’ouverture de porte. Bamboo (ma petite chienne) adore, elle fait la folle dans cette piscine cocasse, totalement improvisée, sous les yeux hagards des 3 autres toutous plus raisonnables. Aie la cana de la terrasse en a profité pour s’envoler… il pleut fort et cette fois l’eau s’invite partout ou presque. Dehors, devant, derrière le vent souffle comme un forcené, les cocos s’agitent dans tous les sens . Leur petite houppette de pencas fragilisées se tord, se désaxe, se renverse. Puis, soudain, un fruit d’enfer, deux énormes palmiers siamois (et oui ils partagent le meme socle de racines) s’affalent sur la piscine profitant sans vergogne d’un petit bain rafraichissant dans une eau, carrément vert fonce. Ca fait beaucoup, je commence à craquer, à me demander jusqu’ou ca va aller. Je pleure ou je fais la fière? Les deux mon capitaine, les nerfs lachent. Midi et demi, accalmie, le fameux oeil du cyclone… pas longue l’accalmie, 10 minutes plus tard Fiona, terrible ouragan reprend des forces et s’acharne de plus belle sur nos pauvres tetes… Puis, le vent s’apaise, la pluie se calme, avec précaution je déverrouille une porte, jette un oeil horrifié. Un carnage. Des arbres morts, arrachés ou cassés de partout, pas un cm carré épargné. Je ne peux pas aller bien loin mais c’est suffisant pour prendre conscience de l’étendue du désastre apres12 heures d’angoisse intense. C’est le soir, rien d’autre à faire que tenter de se coucher et dormir… demain sera un autre jour.
J’ose esperer que Bruno R, cet amoureux inconditionnel du LT d’avant pardonnera mon audace. Ce post est si beau et si savoureux que je n’ai pas pu m’empecher de vous le faire partager. Il nous raconte sa decouverte du village, nous rappelle des souvenirs plus ou moins heureux. J’adore, merci Bruno.
»J’ai bien connu il y a un peu plus de 22 ans quand je suis arrivé ici pour la première fois afin de retrouver deux parents, dont je me demandais où ils s’étaient bien exilés. Le premier est le frère ainé de ma défunte épouse Carole, le bien nommé Gabriel Turquois, officiant toujours dans l’immobilier au Paséo.
Le second est mon cousin germain cannois Dominique Bernard (la toute première Cave à Cigares du Paséo) avec son épouse Ysabel qui de son côté a créé NativeArte, jolie boutique d’artisanat et de bijoux de l’époque, face à Codetel et ses 8 cabines téléphoniques. La boutique est toujours là, mais a changé d’univers.
Eux sont partis il y a 15 ans. Dominique (look très Buffalo Bill) me disant que c’en était trop et que Las Terrenas était devenu New York. Certes. Quand ils sont arrives, les troupeaux de vaches descendaient la piste qui est aujourd’hui la Calle Principal et tout le monde s’allumait à la bougie et/ou fonctionnait avec des bouteilles de gaz. Autre époque.
Pour ceux qui les auraient connus, ils doivent certainement le savoir, car mon cousin communique beaucoup, ils sont maintenant installés au Maroc à Essaouira.
En ce qui me concerne, la dite calle Duarte (la Principal) était goudronnée quand je suis arrivé cette première fois. La France et des français étaient également venus construire la route qui relie Samana en passant par El Limon.
Le reste étant un entrelac de pistes toutes plus ou moins cahoteuses et surtout très chaotiques, ou circulaient quasi exclusivement des quads (chacun en disposait d’un) et quelques mobylettes Honda qui venaient de La Vega.
En revanche l’électricité, symbole de développement, était bien arrivée et bien utilisée. L’opérateur Codetel avait même mis en place un réseau internet ADSL, quasi en avance sur la France et ses campagnes.
Nous avions donc des ordinateurs.
Quelle époque épique dirait la commentatrice de FIP.
Les pistes étaient toujours là.
La capitale était toujours à 6/7h00 de route en passant par Cotui, San Francisco de Macoris, puis enfin Sanchez et sa grimpette à virages serrés, sans parler des nids de poule, pour arriver jusqu’en haut de la loma qui surplombe Las Terrenas, invisible à l’œil nu, cachée par l’une des plus grandes palmeraies au monde, plus de 60 km le long de la péninsule de Samana, côté Atlantique.
Isolée, quasi-inconnue au monde, Las Terrenas commençait à offrir à ses habitants un début de confort moderne, et la possibilité d’être connectés avec le monde entier.
Quelques premiers grands travaux sont entrepris. Terrassement du Golf qui devait rapidement voir le jour au bout de Las Ballenas, quelques constructions en dur avec 1 ou 2 étages par-ci par-là, jusqu’au cyclone tropical Jena la Loca du jeudi 16 septembre 2004 qui contrairement à toutes les hypothèses et prévisions, a traversé le pays de sud en nord pour passer pile au-dessus de Las Terrenas la nuit du 16 au 17, à partir de 21h00 avec le coeur du cyclone à 1h00 du matin, puis reprise une heure plus tard jusqu’à 5h30/6h00 du matin.
Ce ne fût qu’un petit cyclone de force 2/3, mais le village a été ravagé, privé d’électricité et par voie de conséquence d’eau pendant plus d’un mois. Seuls s’en sortaient pas trop mal tous ceux qui disposaient d’un groupe, mais ils étaient rares à l’époque.
La solidarité dont ont fait preuves tous les habitants du village a été exceptionnelle.
Et c’est dans l’adversité que l’on a vu la communauté dominicaine et celle des étrangers relever leurs manches telles un seul homme, pour remettre tout le village sur pied en moins de 2 mois de temps.
En revanche, seules les années futures ont permis de guérir au fur et à mesure les cicatrices béantes qu’a laissé Jeanne la Folle sur son passage, savoire la totalité des bananiers désagrégés, disparus de la surface de la péninsule de Samana, et tous ces palmiers à terre, 1 sur 3, offrant de ce fait une nouvelle visibilité traversante de beaucoup plus loin. Il faudra des années pour se débarrasser de tous ces palmiers allongés à terre, foudroyés en pleine vie, et en replanter quelques autres nouveaux, seulement par-ci, par-là, en priant pour que mère-nature y mette du sien.
En 2022 et depuis longtemps maintenant je crois, il ne reste plus aucun témoignage naturel et visuel de cet épisode qui aura marqué ceux qui l’ont traversé.
Je repense néanmoins au Cayuco qui avait perdu son toit. Dont la moitié était dans ma piscine du Casa LARIMAR derrière l’Atlantico de Sergio et de la Petite École de français d’Henri.
Souvenir de tous les regards hagards de chacun au cours de cette journée du vendredi 17 septembre 2004, personne de près ou de loin n’ayant pu échapper à la tragédie, pas un seul toit en Cana n’ayant pu résister à la violence des vents et disparu au cours du cyclone.
L’eau de la pluie et des orages déchaînés ensuite finit par détruire le coeur de toutes les petites habitations du village qui n’avaient plus de toit.
Je reprendrai la suite de l’histoire ultérieurement, pour faire le parallèle entre comment c’était quand j’ai dû quitter Las Terrenas en 2007 et comment c’est devenu quand je suis revenu l’an dernier en 2021.
Je ne vais pas en remettre une couche mais ouf que c’est bon le silence… il me semble que la semaine suivant la folie de la Semana Santa est la plus jouissive de l’année. Tout nous semble beau et serein… d’accord, au vu des méchants, voire haineux posts à mon encontre, force est de constater que 90% des résidents ou étrangers d’ailleurs, qui se mêlent de quoi ceux-là… adorent ce bordel sans nom et cette vulgarite latente. Pas moi ! Non pas tant la musique qui ne perdrait rien de sa festivité un poil moins fort mais cet incessant vroom vroom des quads et autres motos, mobylettes, buggys saturant de leurs moteurs insensés nos ruelles d’ordinaires si tranquilles. Je haie cette période et le clame haut et fort.
Ceci dit. Point final jusqu’à l’an prochain.
Tout un tas de bouleversements ont entaché ma vie ces dernières semaines avec notamment l’horrible tristesse de la perte de deux de mes chiens adorés à quelques jours d’intervalle et la découverte d’une maladie chez mon beau Léo… Du coup, comme d’habitude, pas vraiment le cœur à vous raconter de jolies histoires. Ca va mieux, en partie grâce à l’arrivée de la jolie Bamboo. Bamboo c’est un bb tout doux, tout sage, un amour de bb dont les cris et ceux de ses 10 frères et sœurs ont bercé mes jours durant un bon mois. Bamboo était ma voisine avant de devenir ma petite fille… Elle est juste le plus craquant des petits chiots que j’aie pu côtoyer. Donc, elle m’a remis du baume au cœur et je peux enfin vous raconter la fin de vacances de ma ptite famille, Mylène, Thomas, Elliot, Tess et petit Raoul.
Les vacances s’achèvent cette fois, non sans angoisse. Figurez-vous que petit Raoul, d’habitude collé à son papa Elliot est tombé amoureux de la délicieuse chienne de la voisine. Lisa, c’est son nom et, il faut dire que de mémoire de chien de coco, c’est la plus jolie petite chienne de coco du monde. En tout cas pour Raoul. Tout doucement, en catimini, le petit amoureux transi s’est échappé de la maison, s’est glissé délicatement à travers un trou, tout petit trou dans la haie mitoyenne et s’est jeté dans les bras de sa belle. Une belle histoire d’amour était sur le point d’éclore. Alors qu’une balade en kayak était programmée pour terminer ces vacances en point d’orgue, nos quatre amis sont partis à la recherche de leur petit trésor. Des heures durant, ils ont arpenté la plage à gauche, à droite, ils ont même demandé l’aide d’Alphonso, un gentil moto-concho… rien, pas l’ombre de Raoul. Puis soudain, alors que le moral était en berne et que les larmes emplissaient les yeux de nos amis, la gentille voisine est apparue sur le pas de leur jardin le long de la plage avec dans ses bras un petit Raoul pas vraiment repenti, mais quand meme vite inondé de bisous doux.
Voilà tout est bien qui finit bien. Je retrouve ceux qui sont devenus des amis pour un dernier brunch gargantuesque, histoire de papoter une dernière fois, curieuse de savoir ce que Las Terrenas a représenté pour eux.
Bien sûr, la beauté de ces plages quasi désertes et la douce chaleur de l’océan, ces milliers de cocotiers et cette végétation inouie emportent tous les suffrages. Mais pas que. Ils sont unanimement tombés sous le charme des habitants du village, séduits par leurs larges sourires et leur joie de vivre. Surpris que parmi cette population souvent démunie, personne ne mendie et assaille les touristes. Une belle lecon de vie. Bien sûr, ils garderont longtemps le souvenir du village, de ses échoppes brinquebalantes, de ses odeurs et de ses bruits multiples. De ses étals chargés de fruits et de légumes gorgés de soleil, de ses boutiques aux couleurs acidulés, de ses guaguas, de ses petits marchands de fruits, de paniers, de montres… jamais envahissants et toujours souriants. Mais plus que tout, c’est cette douceur de vivre en belle harmonie, tous ensemble, autochtones et gringos, jeunes et anciens qui les a profondément surpris. Rendez-vous est pris pour d’autres vacances, un autre sejour-bonheur. Trois semaines cette fois et à une autre période, histoire de se convaincre, si besoin est, que, ben oui, c’est ici le paradis.
Ben voilà, avec tout ce qui m’est tombé sur le museau ces derniers temps, j’ai abandonné ma petite famille au milieu des Haitises… Faut dire que j’en ai bavé… ordi détruit par une pluie insidieuse, tout droit venue d’un trou dans le toit de mon château de feuilles, la mort de Tatoo, là c’était très douloureux et ca l’est encore, puis convulsions intempestives de mon beau Léo, prise de sang, foie démoli… Ca fait beaucoup à encaisser en si peu de temps…. Ajoutez à cela le bruit insupportable de la maison de location sur le flanc droit du château de feuilles … d’abord une famille francaise avec ados muant et criant comme des animaux malades… 2 semaines. Puis une famille d’hystériques américains composée d’adultes fadas et de mômes, plein de mômes, ne s’exprimant qu’en criant, cette fois comme une famille de singes fous en danger… 1 semaine… L’horreur et un climat peu propice à raconter de belles histoires.
Ca va, Tatoo me manque toujours autant même si je ne pleure plus 24h sur 24, Léo se comporte comme un gros toutou en pleine forme, j’ai un nouvel ordi et depuis 1 semaine la location du flanc droit est inoccupée… Ouf. Profitons-en, ca ne va pas durer.
Donc, ma p’tite famille jolie a adoré son escapade enchantée en compagnie de Nicolas à la découverte des Haitises. Le séjour touche à sa fin, encore quelques petites journées à buller sur le sable, plonger dans l’océan, une petite balade en kayak pour demain ou le jour suivant… Aujourd’hui, ils profitent d’un temps plus maussade pour retourner au village et découvrir les boutiques francaises ou européennes dont je leur ai vanté l’originalité et la qualité.
Et la découverte commence tout naturellement par la si jolie boutique du Paseo de Babette et Jean-Paul Terrenas en Plata. A peine poussée la porte de cette fascinante boutique, les voilà plongés dans l’univers exquis de mille et un délicieux bijoux de créateurs d’ici et d’ailleurs qui se disputent la vedette à qui mieux mieux. Chaque modèle est unique, sage ou terriblement audacieux, ils marient à l’infini le cuir au corail à la belle nacre, les perles au jean, la plume à l’argent, aux pierres précieuses ou semi-précieuses comme le rubis, le jade, le lapis lazuli. Il y a les créations originales griffées de grands noms de la bijouterie contemporaine, et puis il y a toutes ces petites merveilles, pendentifs, breloques, tongs, étoiles de mer, dauphins ou dollar des sables…, et de délicats bijoux en larimar, ambre, corail, perle… en argent, en cuir…. sélectionnés un par un par Babette et Jean-Paul lors de leurs périples à la recherche du beau.
Corrybyb Mahona. Le bonheur à l’état pur. Une parenthèse douceur aussi lumineuse que le sourire de Béatrice, la maîtresse des lieux. Loin des sentiers battus, elle met en scène des objets déco, singulier ou pluriel racontant tous une belle histoire, celle de l’empathie et du partage, 100% made ici. Sortis de l’imaginaire de cette décoratrice renommée et façonnés avec soin et beaucoup de passion sur place, ils s’offrent à nous sans ambages et nous entraînent dans un monde naturel et doux. Bambou, fibre végétale, corde, palmier, rotin, coquillage, bois flotté, graines… se transforment comme par magie, mais après un travail parfois long et minutieux en suspensions aériennes, appliques stylées, corbeilles généreuses, chapeaux bohèmes, confortables paniers, sublimes colliers papous, embrases romantiques en oursins blanchis… dans des tons blanc, écrus, poudrés. Plus belle que jamais, celle qui pour notre plus grand plaisir a renoué avec sa passion de la décoration, évolue dans ce subtil écrin, véritable havre de paix, prodigue un conseil à ses artisans, redresse un chapeau, déplace un panier, corrige le tracé d’un dessin… sans se départir de son éternel sourire… et c’est juste un bonheur de l’admirer au milieu de son monde tout en douceur, peuplé de tendre couleur, motif, matière… délicieux prétextes pour faire vibrer notre intérieur aux doux accents de la Caraibe. Et puis, Corrybyb Mahona c’est aussi une délicate ligne de bijoux signée de la maîtresse des lieux. Depuis toute petite, Béatrice rêvait de créer des bijoux, elle en dessinait de partout. Elle met aujourd’hui sa fougue au service de sa création et c’est une totale réussite. C’est avec soin qu’elle choisit ses perles, ses pierres semi-précieuses en provenance directe de Turquie ou d’inde comme ces superbes agates aux pouvoirs mystérieux. Elle imagine, assemble pierres, perles et coquillages, sertit l’ensemble dans de l’argent et nous offre les plus ravissantes des parures.
Un peu plus loin, dans le village, Mylène, Thomas, Tess, Elliot et Raoul s’apprêtent à découvrir l’autre incroyable endroit déco de Las Terrenas. Laksmi Shop. Lorsque l’on en franchi le seuil, cet endroit plus que magique, nous transporte tout droit dans des contrées lointaines proches des Mille et une Nuits. L’Orient dans toute sa splendeur s’est invité dans ce bazar-câlin, ce délicieux fouillis organisé par Josée, la maîtresse des lieux. L’espace d’un moment hors du temps, il suffit de se laisser guider par toutes les douces merveilles qui nous y attendent et l’on s’évade en un clin d’oeil pour un voyage initiatique vers l’Inde majestueuse ou l’Indonésie, Bali, ses habitants sublimes et les lagons paisibles. Chaque année, Josée s’envole pour un périple de plusieurs mois vers ces lieux emblématiques dont elle est tombée amoureuse il y a bien longtemps. Elle en revient chargée de souvenirs et suivie de près par un container aux merveilles, rempli à ras bord de trouvailles raffinées, un brin kitch parfois ou ultra-romantiques, très tendance. L’originalité est de mise, tout est permis, on aime les vieux meubles customisés, décorés, pailletés, on craque pour les teintes flamboyantes et les étoffes riches aux reflets chatoyants pour métamorphoser un environnement pâlot. Place à un arc-en-ciel coloré plein de chaleur et à la gaieté dans le quotidien. Le rose, le rouge, l’orange, le violet, le jaune safran sont à l’honneur pour des combinaisons audacieuses. Inhabituelles ? Qu’importe ! La gaieté est toujours au rendez-vous. On ne lésine pas sur les teintes dorées, argentées, il faut que ça brille.
Ravis de leur shopping-bonheur, nos amis, les bras chargés, reprennent le chemin de la plage. En route, les yeux plein d’étoiles, ils papotent avec un enthousiasme non feint de toutes ces merveilles inespérées dans un si petit village et refont et refont encore à l’aide de mots colorés leur trajet, histoire de ne rien oublier.
Après leur immersion-bonheur dans l’âme du village qui les conforte dans le plaisir intense d’avoir choisi cette destination si différente, Mylène, Thomas, Tess, Elliot et Raoul aspirent à présent à en découvrir encore plus. Ce matin, après l’incontournable plongeon dans l’océan et le petit-dej. toujours aussi copieux mais bien plus matinal de Miguel, les voilà en route pour les prestigieuses Haitises. Dérogeant à sa règle, Nicolas a accepté de leur accorder une visite privée de ce lieu envoûtant dont il est, indéniablement l’un des plus fervent passionné.
Encore sous le coup de l’émotion, Ils nous content leur expérience.
C’est en minibus très confortable que nous prenons la direction de Sanchez en compagnie de Nicolas qui, tout au long du trajet nous régale d’anecdotes savoureuses sur ce lieu si mystérieux. En aparté, le paysage, le long du chemin, est juste fabuleux. Et, même si parfois, vu l’étroitesse de la route, on n’est pas vraiment rassurés, on en prend plein les yeux. Arrivés à l’embarcadère, nous grimpons dans un petit bateau plutôt étroit qui se faufilera, en catimini dans un décor féérique. Raoul n’est pas franchement rassuré et comme à son habitude, il trouve refuge sous le T-shirt de son papa.
Nous voilà partis pour l’aventure. Une visite en profondeur et en délicatesse sans se bousculer, sans se presser, en prenant le temps d’observer de questionner, de comprendre l’âme de ce lieu si précieux, là où tout a commencé. D’emblée, cet endroit rappelle la Baie d’Halong au Vietnam, souvenir d’un autre fabuleux voyage. Des centaines de petits îlots, une mangrove généreuse peuplée d’audacieux mini crabes curieux qui caracolent sur les racines géantes des palétuviers, puis l’île aux oiseaux, repère de centaines de pélicans, hérons, perroquets, hiboux, sternes, majestueuses frégates…Empreint d’émotion, envoûtant, merveilleux et troublant, le parc national Los Haitises qui signifie terre vallonnée en Tainos, est le véritable joyau caché de la péninsule de Samana, voire de la République Dominicaine. D’une superficie de plus de 1600 m2, c’est aussi le terrain de prédilection de Nicolas qui nous conte avec fougue, tout en naviguant au milieu de paysages extravagants, l’histoire des indiens Tainos qui vivaient là, il y a des centaines d’années. Leur habitat, de fascinantes grottes conservent l’empreinte de leur passage sous forme de pétroglyphes et autres peintures rupestres. On voudrait que cette balade dans l’autrefois dure toujours. Et pour clore ces instants riches en émotion, apéro et déjeuner gourmand sur la plage, dans un restaurant privé, juste à côté de la si jolie maison des gardiens du parc. Une belle aventure, un moment hors du temps dont on se souviendra longtemps.
Ces belles images proviennent du site de Nicolas, Flora-Tour. Tout au plaisir de notre superbe balade, ben oui, nous en avons oublié de prendre des photos. Encore merci Nicolas pour cette parenthèse enchantée.
Ho lala, c’est un véritable déluge qui nous est tombé sur le museau. Du coup mon château de feuilles s’est senti mal, il a pris l’eau et mon ordinateur aussi. Noyé le bb. Plus rien à faire, même Ludo s’y est cassé le nez. Pas le choix, j’en ai un tout neuf, tout noir, tout beau et je peux enfin permettre à ma petite famille de rentrer de la calle. Ouf !
Après leur longue balade dans les rues du village, j’ai retrouvé Thomas, Mylène, Tess, Elliot et Raoul dans un de mes resto préféré. Et l’on a papoté, papoté… vous savez quoi, ils ont adoré leur immersion au cœur du village. Ils en parlent avec des étoiles dans les yeux et racontent à qui mieux mieux tout un tas d’anecdotes délicieuses. Vous vous en doutez, j’en suis ravie.
Leurs vacances sont loin d’être terminées et il leur reste encore tout un tas de choses à découvrir mais il faut faire un choix. Alors, ce sera les Haitises avec Nicolas puis une escapade en kayak avec Pinto, boss du Manati Water Sports. En attendant, je leur raconte mes chouchous, Beatrice de Corryb by Mahona, Josée de Laksmi shop, Jordi du Taller de los Flores, Babette et Jean-Paul de Terrenas en Plata. Du coup ils ont hâte de découvrir par leurs propres yeux les stupéfiantes merveilles de ces boutiques très tendance. En attendant, nous nous régalons des succulents petits plats de Sergio dans son adorable resto Sergio B., ludique et largement inspiré par la mer côté déco mais aussi côté assiettes où la cuisine fait la part belle aux précieuses douceurs de l’océan… Le Sergio B est sans conteste un bel endroit bourré de charme et de poésie. Fonds marins réinventés, aquariums géants plus vrais que nature où batifolent une ribambelle de poissons chatoyants, tout droit sortis de l’imaginaire d’artistes locaux. Tout près du ravissant bar à sushis, c’est une cambuse chic qui nous accueille, habillée de bois précieux, hublots rescapés d’un bateau échoué et percée fascinante d’un mur de pierre sur le plus beau des points de vue marin. Autour d’un vocabulaire simple et joyeux, l’humour en prime, la déco particulièrement soignée vous invite à la détente. Le raffinement est partout jusque dans les somptueuses toilettes aux larges fresques signées Alfredo Castillo. Seule ombre triste au tableau, la vue sur ce qui reste de l’ancien Village des Pêcheurs détruit par le feu il y a quelques mois. Un espace-décombre, comme une verrue dans ce paysage paradisiaque.
Mais il se fait tard, des bisous et l’on se sépare avec la promesse de se revoir très vite pour échanger nos impressions.
Entre les brunchs gargantuesques de Miguel, les longueurs dans la piscine pour tenter d’effacer les effets indésirables des brunchs gargantuesques de Miguel, les balades le long de la plage à la recherche du subtil dollar des sables, les batifolages dans les vagues, les câlins aux chiens de coco, les chevauchées fantastiques sur la plage (mais oui, ils ont tant aimé qu’ils y sont retournés…), notre petite douce famille ne voit pas le temps passer. Aujourd’hui, histoire de se plonger dans l’atmosphère envoûtante de Las Terrenas, ils s’offrent une longue escapade le long des rues. Quoi de mieux pour communier avec l’âme du village. Bien chaussés, le museau crémé, monsieur soleil tape fort sur le village aussi, légèrement vêtus, ils abandonnent l’auto au Paseo et les voilà partis à l’aventure, p’tit Raoul bien installé comme toujours dans le T-shirt de papa Elliot.
C’est la première fois qu’ils prennent le temps de flâner ainsi sur les trottoirs, loin de la plage et de son sable blond et ils n’ont pas trop de leurs 4 paires d’yeux pour savourer tout ce qui les entoure. Et ça commence direct avec la belle galerie de Claude Lachamp Haitian Caraibe Gallery. Passionné par Haiti et amoureux inconditionnel des fabuleux peintres de ce pays, il expose dans sa galerie de très belles toiles colorées d’artistes reconnus ou de jeunes talents. Une gamme pointue de cigares dominicains et de très beaux paréos retiennent également l’attention de la petite famille… La Boulangerie française, ça les fait marrer si loin de chez eux. Ils n’imaginent pas notre plaisir à nous pauvres expatriés de croquer chaque jour dans une baguette bien croustillante ou un croissant bien beurré.
Puis les yeux sont inévitablement attirés par le monde de la rue. Ses boutiques de bric et de broc aux toits improbables, les vieux assis sur leur chaise en plastique, les enfants si beaux qui jouent derrière les grilles des petites cases proprettes aux couleurs acidulées, les viralatas qui partent en quête de nourriture. Les guaguas se rassemblent, débordant de légumes, fleurs, souliers, vêtements colorés, bassines en plastiques, elles animent chaque jour les calle du village, se mêlant au joyeux chaos des motoconchos pétaradants, à la musique, poussée à fond, et aux odeurs alléchantes de pollo al carbon. Venues de la montagne, de Samana, Santiago, Santo Domingo, les guaguas parcourent la campagne dominicaine et de village en village proposent leur marchandise tant convoitée, fruits gorgés de soleil, ustensiles de cuisine colorés ou en fer blanc, robes de princesse, fleurs multicolores… Autochtones, touristes et résidents adorent farfouiller et dénicher, pour leur plus grande fierté l’objet rare, polo Lacoste (presque vrai) à 50 pesos, micro jupe en jean griffée DKNW qui va faire un malheur avec ce petit top sans marque mais tellement tendance. Parmi les résidents, beaucoup s’y affichent sans fausse honte, d’autres y viennent en catimini, priant le bon Dieu que les copines ne les y surprennent pas. Et pourtant, le déplacement en vaut la peine, ne serait-ce que pour le folklore, le coup d’oeil, l’ambiance bon enfant… les guaguas, c’est tout Las Terrenas. C’est trop mignon.
Autre atout de charme, les marchands ambulants qui déambulent inlassablement dans la rue, sur la plage, entrent dans les commerces. Crevettes, langoustes, poissons, bijoux, lunettes, disques, paniers…il y en a pour tous les goûts et à tous les prix.
Les boutiquiers ayant pignon sur rue lèvent leurs rideaux, et les délicieux petits métiers désuets mais si charmants, couturiers, coiffeurs, barbiers, colmados, échoppes débordant de fruits et légumes, les artistes aussi, les peintres, démarrent leur journée et l’atmosphère étrange et subtile, qui ne se retrouve nulle part ailleurs prend possession des lieux.
Plus hard, moins glamour et pourtant tellement local, les échoppes de viande et de poissons ont tendance à effaroucher nos quatre amis incrédules. Il faut dire qu’en voyant ces grandes carcasses de viande accrochées devant la porte et souvent couvertes de mouches on a juste envie de prendre les jambes à son coup. Et pourtant, elles attirent souvent la convoitise des habitants qui les savourent à l’avance en les imaginant dans leurs assiettes.
Thomas, Mylène, Elliot et Tess sont ébahis par toute cette vie insolite et passionnante. Les échanges sont courtois et nos quatre amis se retrouvent bientôt chargés comme des mulets de fruits juteux, de fleurs exotiques, de lunettes très tendances, de baskets très stylées, de paniers, de disques de bachata ou encore de citrons verts très prometteurs…
Thomas, Mylène, Elliot, Tess et Raoul savourent plus que jamais leurs vacances au paradis…
Mais, après quelques jours voluptueusement paresseux à profiter de la douce maison, de la piscine et de l’océan, notre petite famille, soudain, se sent comme des fourmis dans les jambes. Ca y est, il faut bouger. Elliot, le papa de p’tit Raoul est un tout jeune vétérinaire. Il se régale, la journée durant à observer, câliner, nourrir, soigner les chiens de cocos de la Bonita qui, sans vergogne, se sont donnés rendez-vous devant la porte de la villa. Même que Raoul est un brin jaloux… Tess, la jolie fille de la famille est étudiante à Paris, elle veut être notaire depuis qu’elle est toute petite… Mais, tout comme son frère, elle voue une passion incommensurable aux animaux. Un adorable petit chien, Gamin partage son minuscule appartement parisien au 3ème étage et, pour se défouler lorsque les balades tristounettes sur les trottoirs parisiens l’ennuie au plus haut point, Tess lui lance une balle par la fenêtre vers la micro cour intérieure et Gamin court la récupérer en dévalant les escaliers et les remontant à la même allure. Après, il se sent mieux. Quant à la maison de ses parents, dans un tout petit hameau, isolé mais délicieux, c’est une véritable arche de Noé. Il y a des gros chiens tout gentils, cinq, des chats, 6 ou 8 selon les jours, des poules qui pondent de bons gros œufs, quelques canards indisciplinés, une mignonne famille de pigeons apprivoisés, Arthur, un âne doux mais têtu … comme un âne, et puis des chevaux et notamment un adorable petit poulain, l’amoureux de Tess. Il lui manque tant. Alors, c’est décidé, demain ce sera journée-chevaux.
Après être allés sur place, observé et chouchouté les jolis chevaux du centre équestre, ils se sont décidés pour une longue balade d’une journée entière avec Nicole du Rancho Playa.
A quelques encablures du village, des plages désertes frangées de raisiniers, de cocotiers, et bordées d’une campagne exubérante offrent aux amoureux de la nature son visage le plus délicieux. Et, c’est ici, au cœur du petit hameau de la Barbacoa, dans une atmosphère sereine et un cadre idyllique que Nicole a choisi de s’installer avec ses chevaux, ses chiens, ses chats pour le plus grand bonheur de tous les inconditionnels de longues et inégalables balades à cheval, de notre petite famille en l’occurrence. Dans ce havre de paix, respirant le bien-être animal et la joie de vivre, les animaux sont rois. En tête, Gringo, Natacha, Mojito, Paloma ou encore Nelson les chevaux mais aussi Maxi le superbe golden retriever un brin coquin, qui veille au grain lui aussi et ne rate pas une balade.
C’est après une délicieuse balade à travers la forêt tropicale, à la découverte de la mangue, de l’incontournable bananier, du beau papayer, du citronnier, du café, du cacao puis, histoire d’en prendre plein les yeux, d’une escapade sur des sentiers escarpés, mais en tout sécurité que nos douces montures nous conduisent à flanc de colline jusqu’à un point de vue époustouflant dominant Limon et les innombrables plages alentour. Galop effréné sur la plage déserte, baignade dans l’océan tranquille, câlins avec le cheval ami, déjeuner-bonheur de produits locaux… repos sur le sable blond, les doigts de pieds en éventail, la journée s’écoule sereine, douce, terriblement apaisante… Ca fait du bien les vacances.
Le temps est juste idéal pour une journée de plaisir et d’eau salée. Se retrouver, faire semblant de jouer les stars, s’offrir une échappée belle, vivre un conte de fée. En toile de fond l’océan paisible frangé de sa brigade de cocotiers… La balade sur le sable doré de Bonita à Coson, tempérée par une douce brise marine, est un enchantement pour les yeux, le corps, l’esprit. Et petit Raoul n’est pas le dernier à batifoler dans les vagues à la poursuite d’ennemis éphémères. Il s’en donne à cœur joie. Inutile de préciser que la plage n’appartient qu’à nous. Mais ils sont où les gens ? Même le all-inclusive, un des seuls du village, dissimulé sous ses cocotiers géants respire la sérénité. C’est comme si l’hormone du bonheur s’insinuait dans le moindre espace, colorant d’une palette de tons délicats l’atmosphère ambiant… il y a des endroits comme ça.
Juste après l’embouchure de deux petits ruisseaux guillerets à l’eau cristalline, et au fur et à mesure de notre balade, commencent à se distinguer les contours colorés d’une cabane, de tables et de chaises éparpillées çà et là sur le sable et puis des gens, plein de gens… c’est donc là qu’ils étaient, chez Luis.
Malgré notre succulent brunch géant de ce matin, cette petite marche-bonheur nous a ouvert l’appétit et donné soif surtout. Bon, pour être tout à fait honnête, même si l’endroit est absolument paradisiaque, les tables souvent bancales et les chaises en plastiques qui ont connu des jours meilleurs, ne sont pas du plus bel effet. Un bon décrassage suivi d’un judicieux relooking ne serait pas superflu. Tant bien que mal, on choisit la table la moins pire et l’on attend. On attend. On attend longtemps avant que quelqu’un daigne nous demander ce que nous désirons. Pas de sourire ou à peine… serait-ce la rançon du succès. On nous avait vanté ce lieu comme absolument incontournable, attendons la suite. Les mojitos bien servis et délicieux nous remontent le moral. Raoul a droit à son bol d’eau bien fraîche lui aussi, mais il s’en fiche, tout occupé à draguer sans vergogne la chienne de la maison, une jolie coquine qui lui fait les yeux doux. Les langoustes commandées arrivent 2 mojitos plus tard, chuttt…. on n’est pas pressés mais quand même, vu que le crépuscule est inexistant et que la nuit noire tombe d’un coup, on envisage sérieusement de solliciter l’aide d’un taxi pour regagner nos pénates. Sinon, les langoustes sont très bonnes tout comme les tostones ou bananes plantains les accompagnant.
Le repas terminé, on n’a qu’une envie, plonger dans la mer. 27 degrés, 28… c’est délicieux mais, prudemment, nous restons près du bord, les vagues à cet endroit sont plutôt menaçantes. Puis, notre taxi arrive, en route pour notre si joli chez-nous, il est temps de se reposer.