Le porto, un joyeux à l’état pur, second dimanche….

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Quand on a la chance de recevoir la visite d’amis lointains, d’une amie venue de loin, on en profite pour refaire le tour du paysage et redécouvrir des endroits un peu oubliés. Ce fut le cas du sublime Porto, sur la belle plage de Portillo, à quelques mètres de la mer. Avez-vous déjà vu quelque chose d’aussi beau, d’aussi raffiné, d’aussi chic tout en restant terriblement bohème. La déco est juste sensationnelle, tendance indo-africain-asiatico-caraibes, savant mélange de matières nobles et belles et chères et de délicieux cadeaux de la nature, de grandes, somptueuses poteries délicates et de bois flotté, de belles tentures soyeuses et de rideaux de coquillages et de graines. Une armada de petits bateaux colorés a décidé de toiser l’océan tout proche, de le prendre de haut et se pavanent suspendus au superbe plafond. Les coins repos moelleux et cocooning se multiplient à l’infini, le teck réchauffé de jolis coussins joue la vedette à côté d’autres bois exotiques remarquables, de meubles en résine très tendance ou de l’osier naturel. La terrasse, près du beau bateau bleu déguisé en bar splendide est posée sur le sable fin de la magnifique plage ourlant l’océan aux eaux chaudes et cristallines. Par ci, par là, des chaises longues, des parasols, élégant mobilier de plage de bois et de paille invitent à la paresse. Le beau parquet délicatement teinté du resto repose sur des pilotis, les tables sont joliment dressées et, clou de la visite, les toilettes sont à tomber raides….. Nous n’avions prévu que d’y prendre un verre, retenues ailleurs pour le déjeuner. Ce fut un moment très agréable dans un décor absolument divin sans aucune faute de goût. Un vrai régal pour les yeux. Ca y est j’en suis amoureuse. J’adore!!!!!

Et, comme ce jour-là, nous n’avions pas pu déjeuner dans ce superbe endroit, j’y suis retournée hier, avec Mimi et Tatoo. D’abord, je ne vous raconte pas l’angoisse pour sortir Mimi de son triangle magique et quotidien Paseo, XO, Voile Blanche, il a fallu négocier et, le pire, c’est que pour Tatoo, c’est pareil, arrivé au Porto, indifférent aux merveilles qui l’entouraient, monsieur Tatoo faisait la gueule. Oh…. pas pour longtemps! Une petite Caipiroska pour commencer (Ca nous a rappelé Rio et plus précisément Copacabana où, tout le long de la plage, des tas de petits kiosques proposent des caipiroska surgelées… mais oui …..avec vodka et non cachasa….. on en était restés bouches bées….) . Donc, petite caipi, coup d’oeil à la carte! Rien d’extraordinaire, mais des propositions originales et appétissantes. Des pizzas, des pâtes, les éternelles dorades mais aussi des tapas plutôt sympas. Boulettes sauce piquante, dés de poulets et poissons croustillants, anneaux de calamars frits et, pour nous, ce fut jambon serano, juste sublime, et melon frais, sucré à point puis, histoire d’y goûter, tempuras de légumes, courgettes, aubergines, oignons et leur petite sauce délicate. C’était frais, savoureux, copieux, parfait pour un déjeuner tout à fait dépaysant, les pieds dans l’eau dans un endroit magique.

Alors les mauvaises langues, cessez vos commérages, non seulement Le Porto est un endroit d’exception pour son décor extrêmement raffiné dans ses moindres détails, mais la carte, à côté des classiques habituels communs à tous les restos de plages proposent de vrais originalités. Moi, j’ai adoré ce dimanche hors du temps.

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Intemporel, subtil et délicieux, The Beach Restaurant, un must à savourer sans modération.

p1010950Partout dans le monde, il y a des endroits d’exception, des spots à la mode, des incontournables, des qu’il ne faut surtout pas rater …. et puis, il y a les lieux intemporels, les valeurs sûres, les coups d’cœur indémodables. Parmi ceux-ci, à Las Terrenas sur la fabuleuse plage de Coson, The Beach demeure mon préféré, mon petit chouchou de toujours que je retrouve à chaque fois avec le même immense plaisir. Et pourtant, aujourd’hui, en plein mois de février, alors que le village est bondé de touristes, la municipalité prend apparemment un malin plaisir à semer d’embûches grotesques le moindre parcours. Atteindre le bout de la calle principale est mission impossible et la sortie sur Coson depuis le Boulevard de l’Atlantique est tronquée. On s’y perd au milieu des gravats et des barrières de chantier. Mais il en faut plus pour décourager un afficionado. Nous y sommes arrivés.

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Une délicieuse maison créole, toute blanche et coquette aux proportions idéales, pas trop grande, ni trop petite, un petit nid douillet, chaleureusement meublé et décoré avec beaucoup de goût de ravissants objets hétéroclites chinés par les propriétaires des lieux. Tout autour, une confortable terrasse accueille tables de bois joliment dressées et fauteuils en rotin aux coussins moelleux. Devant, une pelouse toute douce pour petits petons délicats mène à la belle plage et à l’océan si bleu, toile de fond inimitable. C’est juste la maison idéale, celle dont on rêve et que l’on voudrait garder pour soi tout seul. Alors quand on est là, on en profite, on prend tout son temps, on traîne, chouchouté par un personnel très attentionné, on se permet une petite balade dans l’eau cristalline, histoire de profiter au maximum du bonheur d’être si bien ici.. La nourriture est à la hauteur de la délicate beauté du lieu. Beaucoup de fruits de mer, langoustines, langoustes, de poisson tout frais mais aussi de succulents ribs caramélisés, un hamburger gastronomique, des pâtes al dente, des céviches, des tartares, des saveurs asiatiques aussi, avec parcimonie…..  Et franchement tout est délicieux. Moi, j’adore!

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Envie d’une orgie….. de centollos!

 

p1010936Ce qu’il y a de bien avec la Ola, c’est que vous êtes sur la plage, enfin presque (ne jouons pas avec les mots) mais vous êtes protégés des intempéries sous ce joli toit de cana. Christine la ravissante boss est adorable et sa jolie serveuse tout autant. Je ne vous parle même pas de sa cuisinière, top! Et hier, avec Mimi, Anne et Ti Tatoo, il nous est venue une terrible envie de se faire un gros gros plaisir: une vraie grosse orgie de centollos….. Coup de fil à Christine, c’est d’accord. Les centollos, ces énormes araignées de mer font partie des mets incontournables à découvrir et savourer à Las Terrenas. De nombreux établissements en proposent avec plus ou moins de talent. La chair est fine, goûteuse, les vrais gourmets la préfèrent à celle de la langouste, c’est vous dire. La dégustation à elle seule est un vrai moment de partage. On décortique, on pique, on fouille les pattes rebelles. On extirpe les délicats morceaux de chair que l’on nappe d’une petite sauce aioli, succulente ici, et on se laisse aller au plaisir. C’est bon!!!!!

Bon, c’est vrai, elle avait prévu grand Christine. Mais, à la fin après beaucoup d’un délicieux acharnement et d’une petite pause cigarette pour madame Anne, on est presque arrivés au bout. Non mais ….ce ne sont pas 10 livres de centollos qui vont nous faire peur! Merci Christine, j’étais fan de tes petites langoustes brésiliennes, de ton aioli parfumé, de tes fish burgers incomparables, j’appréciais déjà tes galettes bretonnes et ton tiramisu (insupportable de délicatesse) et je suis ravie d’avoir fait la connaissance de tes centollos.

En plus, comme l’endroit est de plus en plus couru, j’ai eu la chance d’y rencontrer la pétulante Petula, une fidèle lectrice, et un charmant couple de vacanciers de passage au village qui se sont d’un coup liés d’amitié avec Anne. Que du bonheur!

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Un brin de nostalgie

Hou lala, ça ne nous rajeunit pas, enfin…. ça ne le rajeunit pas. En faisant un brin de rangement dans mes trop nombreuses clés USB, je suis tombée sur ces petites merveilles. C’était il y a bien longtemps, Michel et son ami Jean-Yves, don Quichotte des temps modernes s’embarquaient dans une improbable aventure africaine, bien décidés à sauver la faune menacée de ce vaste continent. Mais chuttt, savourons les images.

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Spéciale dédicace pour Vanessa, Pamela et Joseph.

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Puerto Plaza, une belle surprise

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J’avoue. J’étais une des toutes première à dénigrer le projet, à m’horrifier devant l’audace d’une telle construction dans notre village. Le bateau immobile, mais quelle impertinence ! A la fois centre commercial et apart-hôtel, je lui prédisais un bien sombre avenir.

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Et bien, la preuve qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis…..il y a quelques jours,  j’ai suggéré à mon amie Anne, venue passer ses vacances à Las Terrenas, d’y séjourner. Accueillies à la réception par une délicieuse dame, souriante, attentive et compétente,  nous sommes allées visiter les propositions d’hébergement. Et là, surprise !!!! C’est juste parfait. L’illusion de vivre sur un yacht luxueux est bluffante. Les grands appartements, clairs et raffinés bénéficient d’un confort maximum, un vaste salon, une cuisine super aménagée, un beau lit king size douillet, pleins d’oreillers moelleux, du linge de maison délicat et des serviettes toute douces. Bien sûr, l’emplacement est idéal, les pieds presque dans l’eau, au cœur du village, de ses boutiques de charme, de ses services et de ses petits restos gourmets. L’insonorisation est parfaite et nul bruit extérieur ne nuit à la sérénité cocooning du lieu. Sur la petite terrasse ouvrant sur la mer, un surprenant jacuzzi en forme de bateau lui-aussi, et un petit coin salon juste ravissant. Un plus, les petits dej. se prennent en bas chez Good Food et ça c’est une belle idée. Autre atout de charme, « le pont supérieur» et sa superbe vue mer,  accueille une magnifique piscine cristalline aux proportions généreuses entourée de tout un tas de petits nids douillets pour se relaxer, lire, rêver ou siroter un des délicieux cocktails concocté par le capitaine barman régnant en maître du haut de son très beau bar. Bien sûr, la jolie Anne a craqué, tu m’étonnes, d’autant plus que, non content  de proposer à sa clientèle un service de tout premier ordre, le team direction, offre des réductions très intéressantes durant la construction du second bateau, amarré tout près du premier. Pour Anne, aucune nuisance, son top appart donne sur la route et le petit pont de bois. Mmmm, je sens que je vais souvent lui rendre visite. Passe de merveilleuses vacances Anne, c’est presque, presque aussi sympa que nos mouillages dans les petites criques aux alentours de St-Barth. Pas tout à fait ? J’ai dit presque et, en tout cas, un bel exutoire pour les amoureux du grand large souffrant du terrible mal de mer.sans-titre-2 sans-titre-1

 

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Histoires de voir. La fin du voyage.

La pieuvre

La pieuvre

Et voilà, les meilleures choses ont une fin. Nous entamons aujourd’hui la dernière étape de notre découverte du fabuleux monde imaginaire de Michel Voleau, en nous promenant parmi ses dernières images inédites. Chuttt, d’autres sont déjà prête pour une évasion future à la découverte de ces créatures étranges qui prennent un malin plaisir à nous observer.

Afflelou

Afflelou

 

 

Un bouc

Un bouc

 

Petite sorcière

Petite sorcière

 

Un oeil pour voir

Un oeil pour voir

 

L'animal bleu

L’animal bleu

 

La baleine blanche

La baleine blanche

Histoires de Voir…. Première partie.

C’est si douloureux Mimi. La maison est remplie de toi de ta douceur, de ta nonchalance aussi. Les chiens, moi… on ne comprend pas ton absence. Mais comment vivre sans toi.

Auto-portrait d'un artiste en pleine action

Auto-portrait d’un artiste en pleine action

L'inspiration

L’inspiration

C’est peut-être, c’est sûrement, parce qu’au fond de lui il est resté un petit enfant que Michel réussit à voir, à débusquer, des choses que le commun des mortels n’imagine même pas, comme un gamin s’inventant de belles histoires. C’est vrai, après avoir plongé dans son monde imaginaire, il nous arrive, au gré de nos balades d’essayer de faire vivre à notre tour ces créatures étranges qui prennent un malin plaisir à nous observer. Parfois, on réussit. Clic, clac, un gentil monstre est capturé dans notre boîte à images. Mais, c’est juste parfois. Pour lui, c’est devenu une seconde nature ou même sa première nature. L’œil aguerri, toujours à l’affût, l’instamatic à portée de main, il ne se lasse jamais, fouille, inspecte, devine sur les coques fatiguées, abîmées des personnages incongrues, gargouilles, oursons, baleines bleues ou blanches, toucans ou rhinocéros, des savanes africaines, des harmonies de couleurs, des scènes de vie aussi…. Détails infimes, anodins qui se transforment pour notre plus grand plaisir en un bestiaire magique, en scènes bucoliques qui s’offrent sans ambage à nos yeux émerveillés.

Depuis ses dernières expos, Michel, insatiable artiste un brin fantasque, a ramené dans sa besace, surprenants et ludiques, d’autres audacieux compères que je vous livre aujourd’hui. Et si, je leur ai donné un nom, c’est à vous de les découvrir, de les ressentir et de les faire vivre.

Belle balade dans ce monde imaginaire, peuplé de créatures étranges ou délicieuses, qui prennent un malin plaisir à nous observer.

Crabe? Chien? Deux en un

Crabe? Chien? Deux en un

Florilège

Florilège

Rupture.... Elephant

Rupture…. Elephant

Un monde fou

Un monde fou

Picoti, picota

Picoti, picota

Au pays du soleil levant

Au pays du soleil levant

Préhistoire?

Préhistoire?

Baleine bleue. Janvier à Samana?

Baleine bleue. Janvier à Samana?