Trancoso, notre coup d’coeur….

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Une des nombreuses plages, vue du Quadrato.

12 octobre.

Fête de la Sainte Patronne du Brésil, Nossa Senhora da Aparecida. C’est aussi le jour des Enfants. Jour férié.
Malgré le temps froid et maussade, nous partons pour Arraial D’Ajuda, petite ville touristique à quelque 30 kms de Troncoso. C’est sympa, quoique un peu brouillon. Une certaine ressemblance avec Buzios par les petites rues pavées et le cortège infini de boutiques, bars, restaurants. Nous avons repéré sur une plage l’établissement d’un francais « La plage blanche ». Nous y allons, histoire d’échanger quelques impressions. La plage est aménagée comme à Trancoso, et bondée de monde malgré la pluie pernicieuse et le soleil qui nous boude.
Devinez, arrivés devant La Plage Blanche…. nous tombons sur un bec. C’est le seul bar restaurant fermé de la plage, quand je dis fermé, c’est fermé, encerclé par des fils de fer barbelés…. Ca vous étonne. Nous non, nous avons eu l’occasion de remarquer que le prestige français est loin d’avoir franchi les frontières brésiliennes. Les Brésiliens créent et s’occupent de leurs affaires eux-même. Pas, ou très peu d’étrangers.
Sur la plage, sous d’immenses parasols-kiosques, couverts de toits de chaumes, des familles brésiliennes sont installées pour la journée. Chaises, fauteuils et coussins, tables, c’est super organisé.
Nous ne nous attardons pas vraiment à Arraial d’Ajuda, lui préférant définitivement Trancoso et son petit côte délicieusement bohême. Nous reprenons le chemin de « chez nous » et décidons, malgré le temps pourri, de déjeuner… sur la plage. Ben oui, on est fou ou on ne l’est pas.
Nous ne sommes pas les seuls à avoir cette idée saugrenue et nous nous retrouvons sous un kiosque aménagé en « cantine » avec chaises en plastique et toiles cirées de couleur vive.

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Un temps bien grisouille….

Itacoa, joli nom. 200 a 300 personnes assemblées dans un endroit improbable, heureux de déguster leur peixe frito en écoutant les » Marlene et Vincent » locaux. Inutile de vous dire que nous sommes les seuls « gringos » dans cette foule chamarrée de brésiliens réjouis. Ils sont aimables. Des gens positifs et charmants. Une dame exquise nous propose de nous prendre en photo. Ouf, enfin une, c’est notre lune de miel après tout. Merci gentille dame. Itacoa a baissé ses rideaux de plastique. Il fait un temps épouvantable, mais tout le monde s’en moque. La bonne humeur est de mise et la salle résonne des rires et applaudissements d’une clientèle ravie.

Excusez-moi une seconde, notre poisson grelhado vient d’arriver, je vous raconte après.
Bon ou en étais-je. Ah oui, Trancoso sous la pluie. C’est une véritable leçon de vie. En voila deux qui se mettent à danser en maillot de bain, au milieu des tables. D’autres vont faire un plongeon, bravant le temps pourri. Dans la salle, c’est un incessant ballet de vendeurs et vendeuses, jeunes et vieux de tout et de rien, paréos, robes, bijoux de pacotille, T-shirts, bracelets brésiliens, broderies, disques, cacahouettes en vrac, gâteaux et autres sucreries, tapis, hamacs et même sacs et soutiens-gorge en noix de coco….. A l’horizon, la mer et le ciel s’épousent et se confondent dans un savant camaieu de gris…. mais personne ne fait la gueule.
C’est sûr, le repas n’avait rien de gastronomique, mais franchement ce n’était pas un problème. Pas un fumeur dans la salle, Mimi, se sent obligé d’aller fumer sa clope sur la plage. Le chanteur guitariste, seul en scène à présent continue d’égrener les tubes brésiliens que nous ne connaissons pas mais qui remportent un franc succès auprès du public local.
Une tit’ caipirinia en guise de dessert, et grosse sieste à l’hôtel.

13 octobre

Temps toujours grisouille. Mais comme nous en avons maintenant l’habitude, nous décidons de déjeuner sur la plage. Nous retournons sur celle que nous avions découverte lundi, Cabana Lucia de Espelha. Surprise, Cleo le garcon reconnait Michel « Tout de bon Mitchel ». Mimi est ravi.

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Un jeune peintre bourré de talent réalise à notre demande un incroyable tableau en quelques secondes. Il joue avec ses doigts et la peinture pour faire apparaître sur un carreau de faience le quadrato et sa petite église. C’est bluffant. Bravo Faudo. Un autre artiste fabrique lui aussi en quelques instants un magnifique panier en penca.

Jeudi 14 octobre

Malgré notre amour de Trancoso, d’ailleurs……. j’avoue, nous avons visité une propriété dont je suis tombée raide dingue amoureuse. 33900 m2 de terrain bordé par un rio se jetant dans la mer. Une pure merveille. Je vous en parlerai peut-être plus tard…. ou pas.
Malgré notre amour donc, lassés par une pluie incessante, nous décidons de poursuivre le voyage. Direction Morro do Sao Paulo, au sud de Salvadore, mais avant petite halte au fameux Porto Seguro.
No comment.
Bye Trancoso, on continue le voyage….

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