J’aime les mots…..

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J’aime les mots…..

…..indispensables à ma vie, d’aussi loin que je m’en souvienne, ils me nourrissent, me consolent et rien ne peut me faire plus plaisir que de les partager avec vous. Un mot, puis deux, une virgule, un point … une phrase naît, un récit, un conte…. Et si ma ponctuation aléatoire, fantaisiste, croquignolesque déplaît à « certain », pour moi, c’est comme ça, un brin décalée que je l’imagine. Indissociable compagne des mots, pertinente ou coquine, elle s’impose comme un exhaustif de sensation, elle donne des couleurs, du relief, elle pimente  et égaye ma syntaxe, elle aussi aléatoire, selon le même « certain »,  mais tellement sincère. Je m’en amuse, en use et en abuse avec volupté et je ne suis pas prête de m’en passer.

Ce dimanche s’annonce doux et ensoleillé. Je vous le souhaite radieux. Belle journée !

 

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Quand une idole disparait

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Yordano Ventura, enfant de Las Terrenas représentait pour tous les gosses du village une icône, une idole, un exemple. Joueur de Baseball talentueux recruté par une célèbre équipe de Grande Ligue américaine, il est mort bêtement hier, dimanche à 25 ans, dans un accident d’auto, curieusement, peu après un autre joueur de baseball dominicain, très célèbre, lui aussi Andy Marte.

Et, s’il aimait parader dans les rues de LT dans son beau bolide immaculé, il n’hésitait pas à passer du temps avec ses jeunes fans qui l’adoraient. Mon petit terrain en vente à Hoyo Cacao a servi bien des fois et sert toujours de terrain de baseball aux gosses du bario. La dernière fois que je les ai vus en pleine action, un tout petit m’a dit « c’est gentil madame de nous prêter ton terrain, on va tous devenir des vrais Yordano…. ».

Il laisse derrière lui, une maman éplorée, une jeune épouse et trois enfants sans oublier tous ces mômes pour qui il était l’image de la réussite, l’image du « c’est possible » . 3 jours de deuil ont été décrétés au village. Et, je pense que nous serons nombreux à l’accompagner dans sa dernière demeure, demain mardi à 14h. Paix à ton âme Yordano. Trop con de mourir ainsi.

Propool, aux petits soins de votre piscine…

Aliseri. Las Terrenas

Alisei. Las Terrenas

….Et, j’en parle en connaissance de cause. C’est sûr, parfois il faut attendre un jour ou deux avant d’obtenir un rendez-vous et alors, ne serait-ce pas la rançon de la gloire, la preuve de la bonne santé d’une entreprise florissante et performante. J’ai pris plaisir à papoter avec ce jeune « boss » plein d’entrain qui se plie en quatre pour satisfaire son client sans jamais se prendre la tête.

Christophe. 31 ans, l’œil bleu azur, un charisme fou, de la gentillesse à revendre et un professionnalisme à toute épreuve. Enfant, une délicieuse vie de boheme lui fait prendre goût au charme des pays tropicaux, les Antilles, la Guyane…. Aussi, lorsqu’il rentre en France à l’âge de 14 ans, il n’a qu’une envie retrouver la douceur et l’indolence de cette vie au soleil. Après des études de plomberie, de sciences de l’environnement et d’agriculture, il saute dans le premier avion et retrouve les plages et le soleil qui lui manquent tant. Direction Las Terrenas. Oui mais, il faut bien gagner de l’argent. Oui mais, faut pas non plus s’enfermer, il a un besoin inexorable de grand air, de mer, de soleil, de liberté. Peu à peu, ses idées se structurent et des images lui viennent à l’esprit, et s’il nettoyait des piscines… ça lui laisserait le temps de surfer entre deux rendez-vous. Il se lance et découvre que, finalement, ce job lui convient tout à fait. Avec l’aide d’un ami québécois, pro de la piscine et s’appuyant sur ses connaissances en plomberie, il se jette à l’eau (c’est le cas de le dire). Et, si, au début, il tâtonne, cherche des solutions aux multiples problèmes qui peuplent le monde de la piscine, il s’accroche, cherche, essaye, il s’entoure d’une équipe fiable et performante et devient l’incontournable de la piscine. Propool est née. Les commandes affluent. Christophe et ses intervenants (une vingtaine aujhourd’hui!) signent leurs premiers contrats, conseillent sur les meilleurs revêtements, la céramique qui dure toute une vie, le diamond brite (son chouchou), produit inégalable garanti 20 ans ou encore la marmoline douce au toucher. Ils réparent des bassins baclés, colmatent des fuites, modifient des installations hasardeuses, relookent, aménagent jacuzzi, cascades, etc…. Soucieux de sa réputation, maniaque et intransigeant quand il s’agit de qualité et de satisfaction de sa clientèle, il ne travaille qu’avec les marques numéro 1 du marché pour un excellent rapport qualité/prix. De grandes maisons lui ont fait confiance comme l’Alisei, Albachiara, l’Aligio ou encore la sublime Peninsula House.

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Serait-ce dû à ses études sur l’environnement ? Christophe se soucie de la préservation de la planète et du bien-être de ses clients. Aussi, les exhorte-t-il à équiper leur piscine, neuve ou ancienne d’un système au sel et d’abandonner le chlore. Les avantages, moins de chlore dans la nature, un revêtement qui dure plus longtemps mais surtout un réel impact sur la peau qui reste douce et lisse, les cheveux qui redeviennent beaux et brillants, les yeux préservés, le système respiratoire, etc….

Une eau toujours belle, cristalline, parfaitement stabilisée grâce à un bon système de filtration et un entretien professionnel, c’est ce que vous promet Chris et son équipe qu’il se plaît à considérer comme une famille à part entière. Et, c’est avec beaucoup de gentillesse et d’émotion que cet amour de « patron » n’oublie pas de remercier tous les membres de cette harmonieuse « famille » et tout particulièrement Lucie Beliveau, responsable de la partie administrative, qui le seconde depuis plus de 9 ans.

Merci Chris, ne change rien.

PROPOOL

CHRISTOPHE IPPOLITO

CEL : (1) 809-399-0754

Destination baleines…

 

En mars 2010, mon fils Julien avait quitté pour quelques semaines sa lointaine Australie pour venir voir sa vieille maman. Profitant de l’aubaine et de l’époque propice, je lui ai demandé de se joindre à un groupe de touristes guidés par Nicolas de FloraTour pour aller admirer les baleines et me faire un petit récit de l’ambiance dans le bateau….. Voilà ce qu’il en est sorti. Merci Juju.

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Après un réveil laborieux, (7h du mat, c’est pas une heure ça), le minibus vient nous chercher devant la porte – et même les plus râleurs le trouvent confortable. Et durant la brève traversée de Las Terrenas au lever du soleil, on assiste à quelques scènes de rues typiques, hautes en couleurs. Devant le Paséo, dans une baraque de planches bleues, une jeune femme casse des œufs puis les fait glisser un par un dans une espèce de tube en pâte qu’elle fait ensuite frire dans l’huile. Mmmm. ça m’a l’air terriblement bon, mais pas le temps de s’arrêter pour petit-déjeuner : on quitte Las Terrenas, et tandis qu’autour de nous défilent collines, palmiers et maisons colorées, Nicolas, intarissable et loquace dès potron-minet, nous apprend tout sur les écoles dominicaines et le système politique local.

Une demi-heure plus tard, un peu plus réveillés, nous arrivons sur le port de Samana. Vite, on sort du bus et l’on se précipite pour acheter du jus de fruit frais, des bananes ou des oranges fraîchement pelées par une étrange machine ; les plus audacieux se font servir un petit gobelet de café local, fort et sucré, qu’un vieil homme souriant fait sortir en quelques pressions d’un gros thermos orange.

Mais pas le temps de trop s’attarder, notre embarcation nous attend. Guillerets, on monte à bord du bateau ; premiers tangages, on serre les fesses et les gilets de sauvetages, et c’est parti pour une course excitante. On surfe au sommet des vagues, et même si la mer semble calme, on tombe parfois dans un creux, ça secoue, rires, éclaboussements, certains s’éloignent du bord. C’est alors que la première baleine apparaît. Cris d’une italienne à son mari « qu’elle est belle, regarde, on dirait qu’elle est en plastique – elle a sauté – qu’est-ce qu’elle est bien élevée – regarde, elle est là maintenant. » Les français, pendant ce temps regardent en silence, ou pestent contre un voisin qui bloque leur champ de vision. Nicolas demande à tout le monde de s’asseoir, la plupart s’exécutent, et l’italienne crie toujours « guarda, ma che bella ! » La baleine suit un moment le bateau, puis elle disparaît « elle est partie faire un tour, elle va revenir, il faut attendre », observe, philosophe, un autre italien.

Nicolas, plus pragmatique, en profite pour tout nous expliquer tout, mais absolument tout sur la reproduction des pachydermes aquatiques – leur migration depuis les mers du Groenland, et le comportement des mâles. Nous apprenons ainsi qu’avant le long voyage, une baleine mange l’équivalent de 8000 hamburgers par jour, ou qu’un baleineau boit environ 200 litres de lait pendant sa croissance, et prend 45 à 50 kilos par jours. Stupéfiant.

Bientôt, d’autres baleines apparaissent. Pour le plus grand plaisir des touristes et des responsables du tourisme, chaque année, des milliers de ces grands mammifères se retrouvent dans la baie de Sanchez. Italiens et français regardent, fascinés, ces mastodontes élégants qui nagent par deux ou trois, sortant et replongeant en rythme, faisant jaillir dans une explosion d’écume leurs têtes allongées, ou leurs queues écornées.

Les plus chanceux réussiront à capturer sur leur appareil photo l’instant magique où la baleine émerge des flots. Les moins résistants, pour leur part, se penchent bientôt, nauséeux, par-dessus la rambarde, regrettant sans doute les jus de fruits, les bananes et le café sucré. Et je me dis qu’ils n’auraient pas dû refuser les cachets contre le mal de mer que Nicolas, prévenant, nous avait offert dans le bus.

Julien Leyre . 04/03/2010

Une délicieuse histoire, et si vous en deveniez acteur !

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Malgré le temps friscouille et grisouille, bien de saison ma foi, il y a au détour des journées des petites histoires d’amour et d’humanité qui nous réchauffent le cœur. André Jacques, le Quebecois est fan de la République Dominicaine depuis de nombreuses années. Oui, mais, artiste peintre de talent, au cœur aussi beau que ses œuvres, il ne se contente pas de se faire dorer sur nos jolies plages ou de déguster les petits plats mitonnés par les chefs talentueux de nos nombreux restaurants. Non, non…. C’est un vrai amoureux de notre pays d’adoption, de ses paysages, de sa musique, de ses saveurs multiples, mais surtout de ses habitants, adorables, mais souvent très pauvres et bien loin de bénéficier de tous les avantages sociaux existant dans son ou dans notre pays. Il aime aussi les chiens des plages qu’il nourrit avec dévotion à chacun de ses séjours et, c’est par l’intermédiaire de Brenda, une sorte de fée des chiens qu’une de ses amies très proche, Christina, une femme d’une générosité hors pair a rencontré Damaris, une jeune dominicaine à l’histoire touchante. Damaris est un amour de femme qui, depuis quelques années, avec beaucoup de passion et de volonté, donne des cours aux enfants pauvres des barios. Seulement voilà, une maladie dégénérative l’a rattrapée, une sorte de sclérose en plaques qui l’empêche de continuer à vivre normalement. Dans la foulée, elle a perdu son job dans une agence immobilière et son mari l’a quittée. Elle se retrouve seule avec son malheur et des frais médicaux astronomiques, inaccessibles à sa maigre bourse. C’était sans compter sur Christina et André Jacques. Très touchés par cette triste histoire, il ne leur a fallu que quelques minutes pour réagir. Les injections susceptibles de la soulager coûtent horriblement cher. Avec quelques amis, ils ont, généreusement et de toute évidence, financé les premières. Pour la suite, il est venu à Christina une idée très originale et séduisante.

Chaque mercredi à 11 heures, ils proposent à un petit groupe de personnes de se retrouver au OneLove, Village des Pêcheurs pour petit-déjeuner, déjeuner, prendre un verre, en toute sympathie, autour de Damaris. La jolie jeune femme parle français et anglais et, dans une ambiance conviviale et décontractée, entre amis, elle se propose quant à elle, d’initier les participants, touristes ou résidents à sa langue natale, l’espagnol. L’idée est géniale, le premier petit-déjeuner a eu lieu mercredi. Damaris, quoi qu’affaiblie par sa maladie y a puisé un sursaut d’énergie et de bonheur, elle s’est montrée charmante et brillante.  Les hôtes présents, ravis, en sont repartis un peu plus riches en émotion et en vocabulaire espagnol. En dehors des consommations, il ne vous est demandé que 200 pesos par personne, intégralement versés à Damaris pour payer ses soins et lui permettre dans un avenir proche de reprendre ses cours aux enfants pauvres des barios.

André Jacques est à Las Terrenas pour quelques mois encore. Damaris et lui comptent sur vous pour pérenniser cette délicieuse aventure. Et puis, ça ne peut pas faire de mal d’enrichir son espagnol en passant un bon moment. Si les petits déj’ ont du succès, ce que nous espérons tous, ils se reproduiront un autre jour de la semaine. Alors, rendez-vous au OneLove mercredi prochain !

Cérémonie prestigieuse suggérée par Tia Dadette: le mariage du Curcuma et du Gingembre

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Deux racines différentes, l’une blanche, très parfumée et forte, l’autre d’un jaune chaud et doux au parfum plutôt suave mais tout de même bien prononcé……. et elles se marient à merveille !!

Voici une base de recette pour que vous puissiez vous amuser, je prendrai la crevette comme repère pour un plat peu coûteux, et vous laisse imaginer ce que cela donnera avec une volaille, ou du poisson, langoustes …… un grand moment quel que soit votre choix

Selon le produit choisi, faites d’abord un bouillon

– carcasse de poulet avec les « bas morceaux », ou les os des morceaux que vous aurez donc désossés

– têtes et restes de poisson dont vous aurez tiré les filets

– têtes de langouste ou de crevettes

Faire bouillir une bonne demie heure avec un beau bouquet garni (ail, persil plat, oignon, laurier, thym. carotte, sel, poivre,…)

Dès que vous avez votre bouillon bien goûteux, faites une sauce « blanche » montée avec beurre fondu, farine tamisée, mouillée avec le bouillon, ajoutez le curcuma et le gingembre frais râpés finement (si vous n’avez pas de curcuma frais, vous pouvez utiliser de la poudre de Curcuma). Fouettez toujours vigoureusement pour monter votre sauce pour ne pas avoir de grumeaux et donc avoir une sauce bien lisse.

Passez la sauce bien liquide au chinois une fois vos petites racines râpées bien infusées.

Ajoutez un peu de crème fraîche si vous le désirez, cela mettra un peu plus de douceur et d’onctuosité á la sauce… et faites réduire un peu votre appareil mais votre sauce doit rester bien souple, presque liquide.

Cette sauce peut être préparée à l’avance, réchauffée avec un peu de bouillon ou gardée au bain-marie, il vous suffira de poêler votre volaille, poisson, crevette, ou langouste,(saler, poivrer).

Assiette chaude avec votre jolie sauce bien colorée et savoureuse posée comme un drap prêt à recevoir vos morceaux choisis de volaille ou de produits de la mer posés harmonieusement dessus, quelques tagliatelles fraîches, des haricots verts, un peu de sauce jetée en zig zag sur le tout, et..

…. c’est fini !

Bon Appétit !!