C’est une date fétiche pour tous les enfants de Las Terrenas, l’occasion de jouer la vedette en défilant dans les rues du village, sous les yeux ébahis de papa, maman et des badauds ravis. De partout, comme dans une ruche, petits et grands s’agitent et débordent de créativité pour réaliser les plus beaux costumes. En attendant le grand jour, le 6 mars cette année, des vendeurs de rues proposent déjà de jolis masques colorés, des fantômes, des monstres gentils, des méchants, des hommes-araignées, des princesses…. Il y en a pour tous les goûts et pour tous les bambins.
Mois: février 2016
Et pourquoi pas….. un bon couscous de Tia Dadette
Ah le Couscous….
… oui c’est difficile, long, compliqué, quand il est fait dans les règles de l’art !!
Mais on peut se faire plaisir quand même à la maison, sans trop de tracas quand on a une petite envie de saveurs d’Afrique du Nord, et on peut donc concocter un petit plat se rapprochant du couscous, avec les moyens du bord et rapidement…
– Poulet en morceaux à votre choix
– Collier d’agneau (cocote en dominicain)
– Tomates fraiches bien mûres(les allongées sont moins chéres sur le marché)
– Courgette
– Carotte
– Oignon
– Navet (quand on ne trouve pas de navet, on peut prendre de gros radis, ils font partie de la même famille, mais les navets c’est quand même mieux)
– Pois chiche (en boite au Lindo ils sont parfaits)
– Raisins Secs (au choix)
– Semoule
– Merguez (au choix)
– Boulettes de viande (au choix, la recette tout á la fin)
– Ras el Hanout ou encore mieux le mélange Couscous que l’on trouve parfois au Lindo
– Sel
Dans un grand faitout, vous mettez de l’eau salée à bouillir avec l’agneau.
Une fois que l’eau bout, vous y ajoutez les tomates coupées grossièrement, l’oignon, et les épices…
Si vous avez une cocotte minute, vous gagnerez du temps. une fois l’agneau cuit, vous ajoutez le poulet et les pois chiches, 10 mn après les autres légumes, vous rectifiez l’assaisonnement, et 10 mn après c’est prêt….
Pensez toujours à vérifier l’assaisonnement, les légumes et la viande « pompent » beaucoup de sel.
Pour cuire la semoule, le plus simple est de mettre la semoule dans un plat pas très haut que vous pourrez bien couvrir, vous faites bouillir de l’eau salée avec du beurre, une fois que l’eau bout et le beurre fondu vous recouvrez tout juste la semoule de cette eau et vous couvrez le plat… une petite dizaine de minute plus tard, vous « décollez » délicatement votre semoule à l’aide d’une fourchette.
Vous pouvez mettre des raisins secs dans votre semoule avant d’y ajouter l’eau bouillante.
Les Merguez, vous les poêler doucement dans un peu d’huile bien chaude, au dernier moment pour le service.
Pour les boulettes de viande: viande de bœuf hachée, dans laquelle on mélangera du jaune d’œuf, et un mix de :oignon, ail, coriandre fraiche, menthe fraiche, sel, poivre, ras el Hanout, un peu de pain de mie trempé dans du lait pour maintenir le tout.. Faites frire les boulettes à la poele dans de l’huile bien chaude, bien les dorer, et ajoutez-les en fin de cuisson de votre plat , pour qu’elles soient à point.
Si vous avez le temps,vous pouvez faire un petit confit d’oignon (oignon rouge, ras el Hanout, vinaigre, raisins secs, Harissa) tout à feu très doux, vous pouvez le préparez plusieurs jours avant, mis tout chaud dans un pot à confiture que vous fermez bien et renversez, il se conservera sans problème.
Bon appétit !!!
Le grain d’sel en aparté: la recette expliquée par Tia Dadette ne semble pas insurmontable…. allez, chiche, on se lance!
FINI…..? F.I.N.I!!!!!
Je vous ai manqué? Il faut dire que je viens de passer les 3èmes pire 9 jours de ma vie. Imaginez. Les Dominicains ne portent pas les chiens dans leurs coeurs, c’est connu. Voire …. ils en ont une peur bleue. Mes chiens (11), habitués au calme, juste à Michel (mon mari) et moi n’apprécient pas vraiment la présence dans leur domaine, leur jardin, leur maison, leur bungalow (mon atelier-bureau qu’ils adorent) de 10, 12, 14 parfois étrangers qui s’agitent, parlent fort, sifflent, crient, hurlent, marchent sur le toit. Et bien durant 9 jours, j’ai du gérer les uns et les autres. Pas facile j’vous jure et à la fin, c’est moi qui avais envie de mordre. Mais bref, tout s’est passé pour le mieux, aucun membre en moins du côté travailleurs, aucun coup de machette côté toutous. C’est FINI. Et nous avons un toit tout neuf au-dessus de nos têtes. Des toits tout neuf… pourquoi faire simple, chez nous il y en a 5 dont un plus grand qu’un terrain de football. Donc FINI, pour 6, voire 7, 8 ans…..
Et je suis prête à reprendre ma plume pour vous parler de Las Terrenas et de ses merveilles. A très vite!!!!
La magie des plages, Playa Moron
Déserte et sublime et idyllique, Playa Moron est un véritable petit paradis, à environ 40 minutes de Las Terrenas, après El Limon. Le plus sympa est d’y arriver par la mer, d’y accoster et d’y faire un vrai pique-nique qui s’éternise toute la journée. Sinon, il est possible d’atteindre ce spot unique en quad ou en 4×4 par une piste en sable traversant une véritable jungle, un paysage de folie. Le sable est magnifique, prolongé par une pelouse d’herbe fine, comme un gazon, l’eau transparente et tranquille. En observant l’océan, on distingue sur la droite l’épave d’un vieux bateau échoué depuis de nombreuses années. Sûre que de nombreux poissons ont du s’y installer en toute tranquillité. Parfois, on a le plaisir de voir des pêcheurs arriver avec du poisson frais et des langoustes, taille XXL. Vous choisissez sur place et vous dégustez sur la plage. Puis vous partez vous balader à la recherche d’étoiles de mer, de petits coquillages ou bien tout simplement de noix de coco sèches et délicieuses.
Moron c’est une carte postale, mais en vrai.
D’après les commentaires, j’ai mal expliqué l’accès à la plage…. c’est vrai, d’ailleurs je ne l’ai pas expliqué du tout, le mieux est de demander votre route une fois que vous êtes à Limon.
Et puis, la route qui mène à la plage est semble-t-il à présent goudronnée, plus besoin de 4×4 ou de quad. Vous pouvez y aller en berline.
Merci de ces infos, mais vous pouvez les faire directement sur la page de l’article, tout le monde peut en profiter.
Très utiles, les horaires des bus…..
Aujourd’hui, il est très facile de se rendre dans les grandes villes du pays en bus (guagua). Confortables et ponctuels, ils facilitent considérablement la vie de ceux qui, comme moi, ont une sainte horreur de conduire à Santo Domingo ou Santiago…..juste l’horreur.
On s’installe dans un bus tout confort, on n’oublie pas sa petite laine (la clim est souvent poussée à fond); si l’on a décidé de se plonger dans la lecture, on n’oublie pas non plus les boules Quies pour se boucher les oreilles et éviter la surchauffe, avec de la musique de Meringue ou Regetton à fond la caisse. Et, c’est tout à fait reposé que l’on peut affronter l’exubérance de la capitale, les rues biscornues non dénuées de charme de Santiago, la folie ambiante de Nagua ou encore les belles plages de Cabarete. Bon voyage.
Cliquez sur les horaires pour les agrandir.
Et pour être toujours à l’heure dans vos horaires, mais aussi pour ne pas vous tromper dans votre vie quotidienne, choisir vos partenaires, vos fournisseurs….. une seule adresse http://www.keloke-samana.com/
Les beignets de Mardi Gras, une succulente recette de Tia Dadette
Le Carnaval approche, enfin il n’est vraiment pas loin !!! Il y a un dessert traditionnel à déguster le jour du Mardi Gras, les Beignets « Mardi Gras »… ce bon petit dessert nécessite un peu d’huile de coude,(un peu comme pour la pâte à choux) mais si simple à faire et si délicieux …. que vous y reviendrez sans doute avant le prochain Carnaval !! Dessert ou « 4 heures » rêvé ….
– 300 gr d’eau
-125 gr de farine tamisée
– 100 gr de beurre doux
– 6 oeufs
– 5 gr de sel fin
– 5 gr de sucre
– citron vert râpé
– cannelle en poudre
Mettez dans une casserole l’eau, le sel, le sucre, la cannelle, le citron râpé et le beurre coupé en petits morceaux (faire bouillir). Juste après ébullition, jetez la farine dans la casserole et fouettez. Baissez le feu et tournez à la cuiller en bois jusqu’à ce que la pâte se détache bien du fond de la casserole, et sortez la casserole du feu.
Laissez tiédir et incorporez 1 à 1 les 6 œufs entiers (c’est seulement là qu’intervient l’huile de coude !!!). Si vous doublez la dose de départ, 10 œufs suffiront sans doute à moins qu’ils ne soient bien petits.
Laissez reposer la pâte obtenue pendant 3 ou 4 heures …..
Préparez votre friteuse avec de l’huile bien neuve, et dans l’huile bien chaude, « jeter » de petites boules de cette préparation, (2 cuillers à dessert seront nécessaires) et attention à la température de l’huile, les beignets doivent bien cuire et bien dorer.
Mettez les beignets prêts sur du papier absorbant pour éviter un surplus d’huile de friture qui serait désagréable…. couvrez-les également de papier absorbant, ils garderont bien leur chaleur….. une fois tiédes et au moment de les servir, saupoudrez-les de sucre semoule…. et régalez-vous !!!!
Vous pouvez garder 1 jour la préparation au réfrigérateur si vous n’avez pas eu suffisamment de « gueules douces » á satisfaire, l’important est que la pâte soit toujours à température ambiante avant de la faire frire. Et rassurez-vous personne n’oubliera de vous rappeler d’en faire à nouveau .
Bon Appétit !!!!!
NB : le mot Carnaval vient du Latin Médiéval « Carne Levare » (enlever, retirer la viande) et signifie le début de l’époque du Carême, ces 40 jours où un jeûne sans viande ni gras est observé par certains, avec davantage du poisson, avant les Pâques. C’est pourquoi ce dessert en friture est pris le Mardi Gras, dernier jour où « le Gras » est encore permis dans ce contexte !!!
En aparté, elle n’est pas géniale notre Tia Dadette avec ses recettes simples comme bonjour ou presque…. et si savoureuses.
Exotique et glamour, le toit de caña joue les vedettes en toute décontraction.
Au même titre que la mer, le soleil et les cocotiers, le toit de palmes est le symbole incontournable, la carte postale de la douceur de vivre sous les tropiques en toute décontration. Il faut dire qu’avec son côté mutin et sa coupe savamment décoiffé, il n’y en a pas deux comme lui pour sublimer la maison la plus ordinaire et en faire une starlette de podium tendance et chic. En plus, non content d’être sexy en diable, ce toit 100% naturel est bien dans l’air du temps et assure côté couverture. Intransigeant avec les intempéries qu’il refuse de laisser passer, il se laisse volontiers caresser par les alizés qui s’amusent dans sa chevelure et pénètrent délicatement dans la maison, histoire de maintenir à l’intérieur une température idéale. Avec lui, pas besoin de clim, un bon ventilateur, des aérations bien faites et le tour est joué, il fait toujours frais et bon.
Bien sûr, nul n’est parfait sur cette terre et ce n’est pas mon toit de cana qui va déroger à cette règle. Les aseptisés chroniques, les hypocondriaques, les paniqués des bébêtes…. lui reprochent d’être peu hygiénique. Je dirais plutôt qu’il est victime de son succès, beau et confortable, tous les insectes de la création rêvent de s’y installer, à commencer par le redoutable termite. Pas folles les bébêtes! Des ratons de coco aussi parfois seraient heureux d’y construire leur nid, les cucarachas, et même de jolis serpents verts (pas méchants). Chuttt…. pas de panique! Contre les ratons de coco, un joli matou fera l’affaire et les tiendra éloignés de votre demeure pour toujours. Quant aux insectes indésirables et notamment les termites, une bonne fulmigation régulière vous en débarassera pendant longtemps. Après, le seul vrai, gros, insupportable défaut que je lui trouve, c’est de ne pas être éternel. Tous les 4, 5, 6 ou 7 ans, c’est le bordel le plus complet quand il s’agit de découvrir la toiture, de réparer la charpente abîmée, d’évacuer tous ces déchets et de remplacer les vieilles palmes par des jolies toute pimpantes. Je suis en plein dedans, ca fait 4 jours que ca dure et ce n’est pas prêt d’être fini. En même temps, c’est grâce à cet inconfort temporaire que m’est venue l’idée de vous parler du toit en palmes de caña.
Le matériau
En République Dominicaine, la palme la plus utilisée pour la construction de toits est celle du palmier appelé caña, d’origine cubaine. 15 mètres de haut, de larges feuilles en évantail d’une envergure de 80 cm à 1,20 m. On en trouve des plantations entières à Azua, San José de Ocoa, Peravia, Barahona, Higüey, Dajabón, Santiago Rodríguez et Santiago. Parfois, la tradition est conservée, et c’est alors un cheval (un caballo) qui va récupérer dans les plantations les feuilles récoltées. Lorsque l’on opte pour un toit en caña, on entend parler de 50 ou 100 caballos…. en voilà l’origine…. et un caballo de caña c’est pile poil 50 feuilles.
Un long travail de préparation
D’énormes camions livrent la caña dans tout le pays, commence alors un long et fastidieux travail de préparation. La palme est taillée, puis cloutée pour pouvoir etre fixée sur la charpente, feuille à feuille, le plus proche possible pour assurer l’imperméabilité, mais pas trop pour permettre à l’air d’y circuler. C’est tout un art et seuls quelques maestros ont le secret d’un toit de palmes bien fait et leur technique bien particulière. Bien sûr, pour assurer la pérennité de l’ouvrage, une pente de toit minimum est nécessaire, si ce n’est pas le cas, les feuilles pourrissent immédiatement.
Les vieilles palmes sont enlevées, la structure de la charpente réparée, repeinte
Et le maestro (Ricardo) surveille le travail.
Le plus souvent le toit des habitations couverte de palmes est doublé. A l’intérieur, on retrouve des lattes de bois vernies, lasurées ou peintes aux couleurs de la Caraibe. Entre ce décor de bois et la palme, on peut alors glisser et fixer en le chauffant ce que l’on appelle ici la tela, une sorte de toile épaisse enduite de goudron qui renforcera, bien entendu l’imperméabilité et sera un frein à la chaleur du soleil. Côté terrasse, la caña, posée dans les règles de l’art, se suffit à elle-même. La caña adore le soleil et le vent et déteste l’humidité, pas question de construire ne serait-ce qu’un abris (un palapa) sous les arbres qui empêchent les rayons de soleil de caresser les palmes et conservent l’humidité.
Puis, on replace une à une les nouvelles palmes toute pimpantes
Si toutes les conditions réunies, pente, soleil, bon maestro…. c’est un véritable bonheur de vivre sous un tel toit. Même en plein été quand la température extérieure, sous le soleil brulant frise les 50 voire 60 degrès, il fait délicieusement bon à l’intérieur. Les nuits, sans clim sont confortables. Très resistante aux vents salins et au vent tout court, la caña bien posée s’agite parfois sous les rafales des tempêtes tropicales, mais ne déserte pas facilement et jusqu’au bout remplit son role de couverture idéale pour nos régions parfois chahutées. A Las Terrenas, la tendance est plutôt au jingle ou aux plaques de fausses tuiles en plastique…. En ce qui me concerne,vous l’aurez compris, malgré les désagréments causés notamment lors de son remplacement, je suis fan de ces toits naturels d’une incomparable beauté.
Santo Domingo: Chiqui, la petite chienne sauve la vie de sa famille ….
Et oui, le chien est le meilleur ami de l’homme et Chiqui, la petite chihuahua, a une fois de plus, s’il en était utile, prouvé cet adage. Aujourd’hui, elle est devenue l’héroine chérie de sa famille qu’elle a sauvée d’une mort certaine.
Lors de l’explosion de l’usine de gaz qui a fait de nombreux morts début de semaine à Santo Domingo, la petite Chiqui, terrorisée s’est précipité dans la chambre où dormait sa maîtresse, dans une maison juste à coté de la tragédie. Aboyant comme une folle, sautant, courant en tous sens, elle réussi à réveiller celle-ci ainsi que ses deux fils, un neveu et deux petits-enfants, endormis eux-aussi. Conscients de l’attitude plus qu’inquiète de la petite chienne, les habitants sortent de leur appartement, juste à temps pour éviter le pire. Chiqui avait disparue, plus le temps de la chercher….. Par miracle, caché sous un lit, le petit animal courageux mais terrifié s’en est sorti avec quelques poils de moustache brûlés. Une belle histoire d’amour entre le chien et ses humains.
Un monde éphémère tout en poésie…..
« Et l’ours soutient le monde » fait partie d’une série de 7 images intenses de la collection « Visions ou Histoire de Voir » de Michel Voleau, le photographe fantasque qui puise son inspiration et nous dévoile son monde secret, chipé sur les coques usées des barques de pêcheurs.
Le support choisi, le plexiglas est particulièrement adapté aux exigences de notre modernisme actuel. Il fascine par l’aspect de sa matière translucide et brillante et sublime le sujet qui occupe tout l’espace et se révèle dans toute sa splendeur. Et l’Ours soutient le Monde, et nous entraîne dans son monde féérique où l’on se perd à loisir, où l’on s’invente une vie peuplée de créatures étranges qui prennent un malin plaisir à nous observer.
Expo permanente XO Las Terrenas.
Doux et subtil, le cacao dominicain, une valeur sûre….
Il n’y a pas que les plages en République Dominicaine, et si le soleil, les palmiers, la mer séduit le plus grand nombre, enchante les touristes, le cacao, fin, aux arômes fruités et légèrement amer, réputé pour être l’un des meilleurs au monde a conquis les grands connaisseurs, les pros du métier. Et ce sont les fèves de cacao poussant sur notre belle péninsule de Samana, les plus prisées, qui ont su séduire les plus grands chocolatiers de France, Belgique, Suisse….
Il y a quelque 200 ans, des émigrants suisses s’établirent dans la presqu’île de Samana. Ils y fondèrent une plantation qu’ils baptisèrent « Hacienda Helvetia ». Depuis, rebaptisée hacienda Elvesia, on y produit toujours, de manière relativement artisanale un cacao bio, unique au monde, extra fin. De son côté, la société française Valrhona, amoureuse du chocolat dominicain depuis des décennies, s’est carrément offert une plantation Loma Sotavento, qu’elle surveille et chouchoute avec passion, allant jusqu’à construire un village et une école pour les enfants des cultivateurs et des planteurs.
Je ne sais pas si vous connaissez Valrhona, c’est un chocolat parfois peu connu du grand public. Pourtant vous en avez surement mangé… sans le savoir…! Les plus grands chocolatiers l’utilise pour créer leur chocolat. En fait le chocolat Valrhona, c’est surtout une base créative, une gamme de chocolats que l’on peut travailler pour faire des gâteaux, des chocolats, des mousses, glaces…bref tout ce que vous faîtes déjà avec un chocolat classique sauf qu’ici la base est vraiment excellente, et cela se ressent vraiment dans le résultat. (et ils ont quand même aussi des petits carrés de chocolat à grignoter qui sont super bons !!).
Il existe différentes variétés de cacaotiers (ou cacaoyers, c’est pareil) qui produisent chacun des cabosses aux couleurs différentes. Rouge, orange, jaune ou violet rappelant la palette des peintres fauvistes. Ce sont elles, les cabosses qui renferment les fèves de cacao. Les variétés ont des saveurs plus ou moins fruités, florales, chocolatées, ou bien avec un goût de fruits secs, amande, noisette, caramel. En fonction de cela, on va marier les variétés pour obtenir des cacaos avec des arômes bien particulières.
Lorsque vous ouvrez la cabosse, les fèves sont fraîches, entourées d’une pulpe blanche, (un mucilage) vraiment délicieuse, une texture de litchi et une saveur proche du kiwi. Surprise, les fèves de cacao sont violettes quand elles sont fraîches et non pas marron ou beige comme on pourrait le croire. Autre surprise, les cacaotiers ne se développent qu’à l’ombre et entourés d’autres arbres, bananiers, manguiers, cocotiers, amandiers et les cabosses poussent directement sur les troncs…Le cacaoyer mesure de 10 à 15 m de haut et ne fleurit qu’à partir de 3 ans. Il n’atteint son plein rendement qu’à 6 à 7 ans après la plantation et donne des fleurs et des fruits toute l’année. La récolte principale a lieu d’octobre à mars.
Exportés en France, en Belgique, aux Etats-Unis et de plus en plus en Asie, les fèves de la plantation seront livrées chez les chocolatiers, torréfiées puis broyées afin de développer les arômes du cacao. On les mélangera ensuite à du beurre de cacao et du sucre pour obtenir le chocolat.
Plusieurs sociétés proposent des balades sur la route du cacao. Sympa, ludique, passionnant, une belle aventure pour plonger un peu plus dans les entrailles, la culture de ce fabuleux pays.
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