Je sais. J’avais dit quand mes deux petits vieux (14 et 15 ans) m’auront quittée, le plus tard possible, j’envisagerai la venue d’un ou deux petits nouveaux. Oui, mais voilà, dans la vie on ne fait pas toujours ce qu’on veut. Et puis, après tout, ne dit-on pas qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. Et puis, c’est comme ça. J’ai fait sa connaissance ce matin, ainsi que celle de sa jolie maman et de ses petits frères et soeurs. C’était prévisible, la simple visite de courtoisie, histoire de faire plaisir à mon Enrique adoré, s’est transformée en coup de foudre brutal. Absolu. Je l’aime déjà d’amour alors que je ne pourrai le serrer fort dans mes bras que dans quelques semaines. Il est tout rond, tout dodu mais encore tout petit et a besoin de sa maman pour vivre. Mais, bientôt, Léo fera connaissance de sa meute de nouveaux frérots et grandes soeurs. Un petit nounours. Et puis, on lui dénichera une petite soeurette. Faire des bêtises à deux, c’est tellement mieux……
Mois: septembre 2018
Octobre.
Puisse octobre panser les plaies laissees par ce septembre noir. Fiona la destructrice puis l’etat de sante douloureux de mon petit mari… detruit lui aussi … sans oublier ma jolie Cheyenne aux portes de la mort. Octobre s’il te plait aide-nous, cajole-nous et rends nous le sourire.
Le vent fera craquer les branches
La brume viendra dans sa robe blanche
Y’aura des feuilles partout
Couchées sur les cailloux
Octobre tiendra sa revanche…
Le soleil sortira à peine
Nos corps se cacheront sous des bouts de laine
Perdue dans tes foulards
Tu croiseras le soir
Octobre endormi aux fontaines…
Tortueux, torturé, magnifique, un beau géant dans mon jardin
Sur la pointe des pieds, presque en catimini, l’été s’en est allé. Octobre s’est installé. Déjà la lumière est différente, les journées raccourcissent à vue d’oeil, l’air est plus doux et la lumière sublime. C’est beau l’automne à Las Terrenas, à condition bien sûr que le ciel nous épargne ses colères. Pour l’instant, terriblement bleu, beau et conciliant, il est plutôt sympa le ciel….
De la délicieuse chanson de Cabrel à quelques images chipées à un beau dimanche de fin septembre, une exquise petite balade tout en douceur pour nous mener aux portes d’Octobre….
J’y médite, j’y lis beaucoup, j’y rêve…. mon hamac, comme un havre de paix.
Mon château de feuille auréolé de bleu, et pourtant Octobre approche…..
Presque, presque, on se croirait en automne, exquis bouquet en trompe l’oeil
Histoire de se faire du bien, un massage tout en douceur sur la plage.
Les couleurs s’échauffent, la carte postale est juste pour vous.
Et puis, après le coup d’feu du déjeuner, on peut enfin se reposer.
Emblématique de notre village, l’exquis ginger.
…. Après la pluie le beau temps.
….. Et puis, il y a des jours où tout va bien. Le ciel nous semble plus bleu, les petits soucis du quotidien s’estompent devant la réalité et font place à une belle grosse bouffée de bonheur. Isaac nous a boudés. Et c’est déjà suffisant pour se sentir mieux. OK, il nous a copieusement arrosé le bougre ou du moins ce qu’il en restait. Déçu de s’être débilité dans la mer des Caraibes, il s’est vengé en nous balançant du mieux qu’il le pouvait des trombes d’eau sur le coin du nez. On s’en fout. Même pas peur, et notre belle végétation en a profité. Mon jardin massacré par la luz (vous vous souvenez) est plus beau que jamais, les bananiers longtemps boudeurs ont fait plein de BB et dans la foulée plein de régimes de bananes. Rien qu’hier, j’en ai compté 22…. Qui vont tous murir en même temps….. Si le cœur vous en dit… ah non, zut vous êtes trop loin !
Et puis, même si ma Mina (15 ans dans 3 mois) ne rajeunit pas, même si 3 fois par jour, je vais la repêcher dans la piscine. Ben oui, aveugle et sourde ça n’aide pas, et bien figurez-vous qu’enfin, elle m’aime, elle me cherche toute la journée. Elle me repère dans ce qui lui reste de vision trouble et désire mon contact et je peux, après tout ce temps, enfin la caresser et la câliner. Et mon amour de Domingo (14 ans et demi) n’est pas bien fringant, tout maigre, tout rapetissé, il a abandonné l’idée de tenir sa jolie queue en tire-bouchon, elle pend mollement comme un étendard inutile. Je les aime tant mes vieux toutous. Plus de 14 ans de vie commune, c’est pas rien. Et puis, Mimi m’a promis que quand ils nous auront quittés, tous les deux, le plus tard possible, j’aurai le droit de retomber amoureuse de deux petits amours. Je suis prête, j’ai encore plein d’amour à donner. Et puis les autres me mènent la vie dure dès qu’ils lisent dans mes pensées que j’aurais peut-être, si ça se trouve, la velleité de sortir et de m’échapper un moment de leur champs de vision…. A peine l’idée en tête, ils me scotchent, me grattent, me fixent, me lâchent plus…. Et l’on me dira que les chiens sont des bêtes, oh non, ils savent avant moi ce que je vais avoir envie de faire.
Et puis, après deux ans de bataille, les différentes caisses sensés me verser une toute tit’ retraite se manifestent, m’envoient des messages, me répondent….. c’est très terre à terre vous me direz, mais, j’vous jure quand on s’est bagarrée comme une malade à l’autre bout du monde, sans service postal et que l’on arrive enfin à quelque chose, ouf, ça fait du bien.
Et puis, le soleil est revenu même si l’automne approche à petits pas. D’ailleurs, c’est sympa l’automne ici, les journées raccourcissent et je profite de longs moments cocooning dans mon joli château de feuilles, sous mon mur de filles, entourée de ma douce meute enamourée.
Allez, à défaut d’avoir l’autorisation suprême canine de m’échapper, je retourne en balade à travers l’exquise vidéo de Rep dHom que je vous ai offerte sur mon précédent post. Belle journée à tous, profitez des délicieux moments et quand le temps est plus rude, courbez le dos, ça passera, ça passe toujours. Après la pluie le beau temps.
Balade de fin d’été…. En vidéo…..
Une fois n’est pas coutume et je vous propose de partir en compagnie de « RepdHome-Fotodrone-Dominica » pour une belle balade le long de quelques-unes de nos plus précieuses plages.
Cette délicieuse escapade est parfaitement réalisée, ne négligeant aucun des spots de prédilection des amoureux de notre belle région. Plages, hôtels de charme, petits restos de plage, tout y est. J’ai passé un superbe moment d’évasion et j’espère que, vous me pardonnerez, cette fois de préférer l’image au mot. Promis, la promenade en vaut la peine.
Merci RepdHome-Fotodrone-Dominica. http://www.repdhome.com
Un coup d’œil vers les nuages
Et Dieu sait qu’aujourd’hui, on est servi. Le ciel est plombé, d’un uniforme et ma foi assez seyant gris souris…..
Avant, pendant toute la durée de la saison cyclonique, je vous abreuvais de mes commentaires, ou plutôt des commentaires avisés de spécialistes des phénomènes cycloniques. Photos à l’appui. Mais ça, c’était avant. Puis, un ami m’a lancé, comme ça, mine de rien une petite pique qui m’a fait réagir…. Loin de moi l’idée de vous alarmer. En ce qui me concerne, durant cette période mi-figue-mi-raisin, je passe mon temps le nez planté devant les sites spécialisés dans l’espoir de conjurer le mauvais sort. La peur n’empêche pas le danger, c’est ce qu’on dit, mais moi, je préfère savoir à quelle sauce on va me manger. Bref, je vous abreuvais donc d’images qui se voulaient rassurantes mais qui étaient pourtant bel et bien fort inquiétantes…. Pour la bonne raison que peu d’entre vous prenaient la peine de lire les textes d’explication de ces graphiques colorés, se contentant, perplexes d’observer les images. En fille intelligente que je suis (LOL) j’ai changé mon fusil d’épaule et je ne vous parle plus de rien. Ce qui ne m’empêche pas de me tenir au courant. Mais voilà, depuis, je reçois des tas de messages de personnes inquiètes de mon silence….. alors aujourd’hui, une fois n’est pas coutume, petit coup d’œil vers les nuages.
C’est pas terrible dans l’Atlantique, plutôt rock en roll. La grosse Florence s’approche des côtes américaines, Joyce et Hélène font les folles au milieu de l’océan et Isaac a décidé de se payer du bon temps du côté des CaraÏbes. Il n’est pas loin celui-là, ou plutôt celle-là parce que à l’heure où je vous parle et où il traverse les petites Antilles, il est redevenu Tempête tropicale. Il a choisi de se frayer un chemin juste entre la Martinique et la Guadeloupe qu’il arrose copieusement, ça c’est sûr. Puis, il poursuivra, vraisemblablement sa course dans la mer des Caraïbes, bien loin des côtes de la République Dominicaine, histoire de rejoindre la croix orange qui s’amuse du côté de l’Amérique Centrale, une autre perturbation bien de saison. Espérons que les deux compères se contenteront d’une petite balade entre potes dans les eaux chaudes des Caraïbes, sans plus inquiéter personne. Chez nous, allez, on va dire qu’il risque de mouiller, un peu comme c’est le cas maintenant. Mais rien de bien méchant.
Pour l’instant, et je touche du bois, et je vous conseille d’en faire autant, on ne s’en sort pas trop mal. Ma jolie panic-room est juste jolie et ne remplit aucune fonction délicate, et c’est juste bien comme ça. Promis, s’il me semble que derrière les nuages un autre phénomène indélicat risque de perturber nos douces journées tropicales, je saute sur mon blog et vous raconte…. A condition que vous preniez la peine d’une petite promenade au pays de mes mots….
Un dimanche à la mer….
Le dimanche, j’aime bien paresser à la maison avec mes toutous ravis. Et, même si l’on pourrait croire que c’est un jour comme un autre, vu que depuis belle lurette nous n’avons plus l’angoisse du réveil qui sonne le lundi matin pour nous ramener aux réalités de la vie, il n’en est rien. Le dimanche, sous les tropiques, c’est câlin, c’est un brin décousu, on flâne, on chante, on est bien. Et, ce dimanche, hier, pour une fois, j’ai décidé, tout de go de rejoindre Mimi dans son méga-voleau-tour (les initiés comprendront). Rendez-vous à….
La Vela Blanca
C’est à deux pas de chez moi, pratique, je m’y rends à pieds avec Ti’ Tatoo (aux anges le ti tatoo). Mais que c’est beau, je ne m’en lasserai jamais, cheminer sur la plage dans une eau frôlant les 30°, un petit chien joyeux gambadant dans vos jambes, c’est rien que du bonheur.
Il y a du neuf à La Vela Blanca, enfin pas vraiment du neuf, plutôt une judicieuse association de talents. Vous vous souvenez, je vous ai parlé il y quelques temps de Yann et Carole du Waikiki…. Mais si, c’est pas si vieux (https://dorislasterrenas.com/2018/06/13/le-waikiki-la-saveur-dune-cuisine-bistrot-face-a-la-mer/). Yann est un cuisinier, un vrai, un qui ne fait pas semblant, amoureux des petits plats traditionnels bien franchouillards et artiste es-desserts. Et bien, figurez-vous que lui et Thierry de la Vela Blanca ont décidé d’unir leurs talents. Une bonne cuisine avec Yann agréablement secondé par la gentille Carole. Thierry, c’est la décontraction, la bonne humeur, la fête, la pétanque, les potes, le karaoké, et….. le spot. Un endroit fabuleux dont on ne peut se lasser, que j’aime depuis toujours. Depuis quelques jours, à l’heure du déjeuner, une carte sympa et une suggestion alléchante. Tête de veau sauce gribiche, joue de bœuf mijotée, tendre escalope de veau gratinée ou encore une plus que parfaite marmite du pêcheur. Hier c’était pièce de bœuf à l’os grillée au BBQ et son petit écrasé de pommes de terre, parfait, on s’est régalés!!!! Les desserts, j’en parle même pas ou bien…. mousse au chocolat aérienne, tiramisu d’un autre monde, sublimes profiteroles ou encore, pêché mignon de Mimi, brioche perdue au caramel de beurre salé et sa petite boule de glace vanille. C’était bon et bien. …. Histoire de prolonger ce moment de bien-être, on grimpe dans l’auto de Mimi, direction….
L’Eden
Chez mon ami Pierre. Waouh, c’est la fête à l’Eden. Il y a un monde fou, toute la jet set de Las Terrenas s’est donnée rendez-vous « au paradis » pour faire la fête. C’est sympa ! Que des bouilles connues, Alain, Laurent, Jean, Sergio, Josée, Elsa, Jacques, Aude, Brice, Sandra, Clarisse, Jordi…… Le DJ est au top et maîtrise à la perfection un sujet qui, pourtant, doit lui sembler bien barbare…. La musique disco française des années 80 enchante tout ce petit monde . L’ambiance est décontractée et le rosé coule à flot, bon d’accord, les caipiriñas ne sont pas en reste, les Cuba ou autres Santo libres non plus d’ailleurs. Dans ce décor de rêve, sous un ciel bleu de chez bleu et un soleil éblouissant, l’ambiance est sereine. C’est comme une parenthèse enchantée. Il y a de tout petits enfants gentils, de jeunes adultes même pas nés dans les années 80, des résidents, vieux de la vieille, d’anciens résidents, des nouveaux, des juste arrivés et tout le monde papote, gigote, danse même dans le sable, avec en toile de fond le plus beau des décors que l’on puisse imaginer. Merci Pierre pour ce délicieux moment de bonheur, de partage, d’amitié. On y prendrait vite goût, mais, je sais, tu m’as raconté les péripéties d’une telle entreprise. Dommage de ne pas réussir à convaincre ces « messieurs haut placés » du bienfait de telles initiatives sur l’image de marque du village.
Bientôt je vous raconterai pourquoi on est si heureux de vivre à Las Terrenas, c’est sûr, un beau dimanche à la mer comme celui-ci y contribue largement……
Tout va très bien…… c’est l’mental qui en prend un coup…..
Et même je vous dirais que ça frise le surnaturel. En fait depuis l’autre jour, je suis moins fatiguée, plutôt énervée…. Ça contrebalance.
Et, j’vous jure, tout est vrai, rien n’est exagéré.
L’aspirateur.
Ca a commencé il y a environ un mois par l’aspirateur tout neuf de Bertrand. L’allié indispensable pour traquer les poils des chiens (l’aspirateur, pas Bertrand). Je le chouchoute, le câline, le nettoie. Et ben non, un beau matin poilu comme toujours, monsieur fait son intéressant. Un bruit pas possible, il chauffe comme un malade et refuse tout bonnement d’aspirer la moindre petite poussière. Bon, je démonte, j’inspecte, je re-nettoie, je caresse, je cajole, je referme, bling un ressort me saute à la tête, plus fermer, on ne peut plus fermer. Je scotche, je branche. On oublie l’aspirateur et on reprend ma vieille machine bricolée avec une cireuse et un bout d’antique aspirateur. C’est lourd, c’est lent mais…. CA MARCHE.
La machine à laver
Puis, ce fut la machine à laver. Un beau jour, sans prévenir, elle a rendu l’âme. Pas bien grave, Bertrand nous en livre immédiatement une nouvelle, plus belle, plus grande. Caprices !!! Mademoiselle refuse de nous tirer de l’eau chaude, puis accepte, puis non. Après vérification d’expert, rien ne déconne, ni l’installation, ni la machine…. Et depuis, un jour c’est oui, un jour c’est non….Quand je vous dis qu’il y a du surnaturel là-dedans.
La télé….
… ou plutôt le décodeur Canal Sat. Bien sûr, c’est durant les vacances de Vincent qu’il a fait des siennes. Les vacances finies, il débarque, refait l’installation complète, règle, change le décodeur…. Ouf, ça marche….. UN jour….. deuxième décodeur naze…. Le troisième est en place et, je touche du bois…. CA MARCHE !
L’interphone.
Au milieu de la nuit, la semaine dernière, c’est la sonnette qui se met à sonner comme une folle. J’vous dis pas le cirque avec les chiens qui ne supportent pas la sonnette qui sonne. Personne, évidemment. Je débranche jusqu’au matin. Je rebranche le matin, quelques minutes de répit puis ça recommence et les chiens aussi. Les voisins ont dû me hair. Interphone naze.
La chasse d’eau et les éphémères
Pendant les travaux de peinture de notre Château de feuilles, histoire de ne pas paniquer le peintre avec la meute, nous nous sommes réfugiés dans le bungalow. Et vlan, la chasse d’eau nous a lâché. Pipi dans la grande maison avec tous les chiens derrière nous et le pov’ lolo perché sur son échelle….. La pièce terminée, jolie, toute blanche, gros ménage, toute une journée. Et, le soir….. orage et attaque d’éphémères, par milliers…. Il y en avait partout, partout. Le lendemain, gros ménage, toute la journée.
Le karcher
Celui-là c’est à moi. Personne n’y touche, jamais. Et, comme l’aspirateur, je l’aime, le chouchoute, le cajole. Monsieur a refusé de démarrer, mais attend, il a un an tout juste, c’était mon cadeau d’anniversaire de mariage de l’an dernier. J’avoue j’étais pas loin de craquer…. José me l’a réparé en même temps que la chasse d’eau.
Mon smartphone.
18 heures pour se charger, ½ heure pour se décharger. Logique quand on est dans la merde, on est dans la merde. Batterie naze.
Le réfrigérateur
Boucan pas possible, les glaçons se sont mis à sortir tout seul puis le petit écran témoin a cessé de fonctionner. Sûrement un mini court-circuit…. Logique quand on est dans la merde on est dans la merde…. Va falloir réparer ça.
Coup d’jus
C’était hier matin et j’ai bien cru y rester, les fils de ma lampe de chevet à nu. Quand j’vous dis qu’il y a du surnaturel…..
En plus j’ai un gros bouton sur le bout du nez……
Tout va très bien, j’suis même plus fatiguée, mais c’est le mental qui en prend un coup……..