Las Terrenas.

Oui mais… Apres quelques années idylliques au Brésil avec femme, enfants, job bien cool dans le cinéma, la pub, les magazines, ce globe-trotter invétéré ressent comme des fourmis dans les jambes. Il est temps de bouger. Parmi la faune qui tourbillonne autours du monde du ciné, quelques individus interlopes ont tôt fait de lui mettre dans la tête qu’il y avait quelque chose à faire du côté du Canada. Discothèque, restaurant, casino…. On n’attendait que lui… Bon public, Michel saute dans un avion et se retrouve au Québec. Un peu frisquet mais bien sympa. Il furète de ci de là, entre en contact avec des hommes d’affaire un brin louche, y croit, se revoit dans sa vie de la nuit avec grosses autos et jolies filles… Notre rêveur insatiable se sent déjà en place, le nouveau magna des divertissements nocturnes de Montréal. Sauf que l’argent est loin de couler à flot, les robinets sont fermés. Bon ben non, adieu Montréal.

Pendant ce temps, son ex, ses filles et Oscar son nouveau compagnon ont eux-aussi quitté le Brésil pour une nouvelle terre d’aventure, la République Dominicaine, plus précisément la capitale, Santo Domingo. Jamais très loin l’un de l’autre, les deux ex-retrouvés communiquent et Michel décide de rendre visite à ses filles.

Nous sommes en 1985 et le tourisme dans le pays en est encore à ses balbutiements. Il y a tout à faire pour un aventurier audacieux. Convaincu par son ex qu’il y a vraiment une opportunité à saisir au nord-est du pays, Michel loue une moto et par à l’aventure. Direction la péninsule de Samana …  direction Las Terrenas. De pistes en pistes, le trajet est long, périlleux mais les paysages tout au long du chemin sont justes époustouflants. La végétation est bouleversante et d’emblée, Michel tombe sous le charme de Las Terrenas. En ce temps-là, seuls quelques pionniers, doux rêveurs, osent s’aventurer dans ce délicieux petit village de pêcheurs bercé par l’océan, mais sans eau, ni électricité, sans téléphone ni moyens de transport. Très vite, tombé amoureux fou de l’endroit, Michel fait la connaissance de Jeannot, un francais propriétaire de l’hôtel Le Tropic Banana, de René et de Paco. C’est l’année du tournage de Christophe Colomb au village. Michel qui ne perd pas le nord, décide de créer sur la plage un petit kiosque en palme, petit bistrot de charme pour l’équipe du film. Une fois encore, son ex vient à son aide et lui fait parvenir l’argent nécessaire à son projet. La petite case toute mignonne voit le jour… elle n’a jamais été un bistro mais juste la toute première maison de Michel, sans eau, sans électricité, il se lavait dans la mer et savourait le bonheur d’être juste là, au paradis, les pieds dans le sable. Plus tard, notre aventurier vivra dans une autre case à la place de l’actuel Paseo avant de dénicher l’endroit mythique qui sera à jamais lié à son image.

Merci a Daniel et au site Las Terrenas pour les images.

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Coup d’gueule, ça faisait longtemps!

Mais comment ils faisaient avant ?

Depuis quelques jours, c’est reparti, des gens, inconnus ou moins se remettent à déblatérer sur Las Terrenas et ses habitants via les réseaux sociaux. Des qui n’ont pas su s’intégrer, des qui, imbéciles se sont faits avoir, des jaloux, des qui s’emmerdent dans leur vie de tous les jours…..Mais comment faisaient-ils avant pour cracher leur venin ? Vous êtes-vous déjà posé la question ? Sachant que quand on a un problème, il vaut mieux l’extérioriser, je vous raconte pas avant, avant Facebook, Twitter et autres. Je les imagine, je les vois tous ces grands défendeurs de l’humanité, derrière leur écran, tapant frénétiquement sur leur petit clavier des mots méchants, bourrés de fautes d’orthographe. C’est que, absorbés par leur tâche de démolition, ils en oublient leur français. Pas toujours facile, à travers leur diatribe aux mots écorchés de les suivre et de savoir qui est l’escroc, le voleur, le volé…. Mais, enfin, ils se soulagent, ça leur fait du bien et, c’est le cœur soulagé et l’esprit tranquille qu’ils pourront sortir dans la rue, sourire à ceux qu’ils viennent de démolir. Ben oui tiens, les mots écorchés crachés sur les réseaux sociaux, c’est pas vraiment pour de vrai, alors on peut se lâcher et faire comme si……

C’est tellement triste tout ça, moi qui ne suis heureuse qu’au milieu de gens heureux, qui apprécie la joliesse dans tout ce qui m’entoure, qui m’extasie devant une fleur rescapée d’un ouragan, devant un chien malade sauvé par un vétérinaire courageux, une petite chatte mignonne adoptée par une gentille dame, qui m’illumine à la vue d’un couple amoureux, d’une mer tranquille et d’un ciel bleu. J’ai du mal à comprendre cet acharnement de méchanceté. Alors, pour échapper à ce monde vénéneux qui prend un malin plaisir à démolir, je ferme les yeux, je ferme ma porte et je passe de longs moments bénis au milieu de ma petite troupe à quatre pattes, loin de la pollution des humains en folie. Et quand mes yeux tombent sur ces dialogues merdiques qui polluent ce qui ne devrait servir qu’à séduire, je tourne la page et je cherche des images plus douces. Et j’en trouve car au fond, il y a aussi plein de gens positifs et amoureux de la vie. Merci à eux.Toute ressemblance avec un agent immobilier vivant entre Juan Dolio et Punta Cana ne pourrait être que fortuite. 

Une pause gourmande à la Boulangerie Francaise

Une jolie terrasse pour voir et être vu....

Une jolie terrasse pour voir et être vu….

Et ca fait 15 ans que ca dure! 15 ans que cette belle boulangerie fait le bonheur des amoureux du bon pain. Aujourd’hui, partie intégrante du paysage terrenarien, elle s’affiche comme le point de rencontre incontournable des habitués et le point de mire des touristes de tous poils. Située en plein centre du village, elle jouit incontestablement d’une situation privilégiée dont elle a su tirer partie avec sa vaste et élégante terrasse.
Aux commandes Rachel et Philippe.

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Rachel, un petit bout de femme, jolie comme un coeur, toujours tirée à quatre épingles et au caractère bien trempé. Ca fait dix ans dejà qu’elle partage sa vie avec Philippe qu’elle a entraîné dans sa passion. Car, oui, Rachel, c’est une passionnée. Elle aime profondément son métier même s’il est bien loin de ses premières amours (hé oui, la jolie dame était coiffeuse dans une autre vie). Un métier qu’elle connaît sur le bout des doigts et pour cause, perfectionniste à l’extrême, ce n’est qu’après une formation ardue de toute une année, dispensée par son ex-belle famille, de vrais pros eux, qu’elle s’est lancée dans cette nouvelle aventure il y a 15 ans. Aujourd’hui, dans sa boutique, tout est clair, aligné, ordonné, les délicieux gâteaux, les viennoiseries, les chaussons aux pommes (mmmm un régal), les éclairs, les différents pains…. les employées vêtues de blanc pour les filles, élégants en noir pour les garcons. Le mot d’ordre être aux petits soins pour les clients. Le sourire et la bonne humeur sont de mise, l’atmosphère est conviviale et bon enfant, les produits délicieux , les jus de fruits tout frais et ca sent terriblement bon.

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Quant à Philippe, qui s’est pris au jeu et adore lui aussi son nouveau métier, il supervise, avec tact et minutie la production. Et dans le labo de la Ceiba, on n’arrête jamais, 7 jours sur 7 dès 4 heures du matin une équipe très motivée et compétante confectionne le pain tout frais, aux céréales, complet, le bon pain de campagne ou les baguettes croustillantes, les viennoiseries, pains au chocolat, croissants au beurre, les succulentes pâtisseries comme les tartes aux fruits ou les délicieux éclairs.

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Le matin, les petits dej’ sont copieux et savoureux, vers midi, les gourmets malins se pressent sur la terrasse pour un déjeuner plaisir, une quiche, une tarte salée, dans l’après midi, un tendre goûter tout en douceur et gourmandise…. En fait, il n’y a pas d’heure, juste l’envie de se chouchouter un peu, de s’assoir, de regarder passer les gens et de se plonger dans l’atmosphère si particulière de Las Terrenas.

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Boulangerie Francaise, Plaza Taina . Ouverte chaque jour dès 7 heures du matin

Las Terrenas: mi amor.

En tout premier, il y a la beauté....

En tout premier, il y a la beauté….

Juste une envie de partager une réflexion. Las Terrenas, on l’aime pour ses plages superbes, ses restos, sa nonchalance, sa douceur de vivre sous ses milliers de cocotiers….Mais, Las Terrenas, ce petit village dominicain, si loin de tout est aussi une mine d’adresses d’exception. Et, ce n’est pas fini, la tendance est plutôt au beau fixe, malgré la mauvaise humeur  et les sempiternelles bouderies de quelques commercants ronchons. Les boutiques, restos, bars et prestataires de services rivalisent d’audace pour nous offrir le meilleur. Avant, c’était déjà bien, mais aujourd’hui, nous frôlons l’ideal. Il n’y a qu’à jeter un oeil sur la »construction-bateau » en face du Rio (qui est ce qu’elle est mais…) qui est devenue synonyme de chic et d’élégance.On y attend très bientôt l’ouverture d’un resto qui promet bien des surprises.

Jordi l'enchanteur

Jordi l’enchanteur

En vrac et en en oubliant probablement certains, je m’en excuse par avance, remercions pour leur professionnalisme et le bonheur qu’ils nous apportent: Jordi, l’exceptionnel fleuriste à l’immense talent et son exquise boutique de rêves. Bruno, le coiffeur « des stars », non j’rigole, un coiffeur qui mérite amplement son succes débordant; Al Italia et ses produits uniques ; Lindo qui se démène comme un dingue pour nous trouver les meilleurs produits et nous promet de passer un Noel de rêve; la boulangerie francaise classe et tellement pro; le XO et son cadre enchanteur ; Le One Love et son canadian de boss Terry ; la belle Cave a Vins où Samuel a pris la place d’Adrien derrière le zinc ; le ravissant Balconcito de Véro, à mon avis, le plus bel endroit de Las Terrenas ; Josée et son lakmi shop qui nous permet de nous évader vers d’autres contrées ; GG (Ilbania boutique) qui nous a concocté une judicieuse ligne de ravissantes lampes a toute épreuve (fallait y penser) ; Betty et ses Jabonitos, des savons dont on ne peut plus se passer quand on y a goûté; les boutiques de fringues tres bien achalandées de Clotilde (Shanel), Cathy (M et M), Alexandra … ; la sublimissime boutique de Jean-Paul et Babette Terrena en Plata, la plus belle gamme de bijoux, du pas cher du tout à la piece rare, tous choisis avec énormément de gout et d’amour; les belles galeries de peinture du Paseo dont celle de Charly ; mais aussi, Haitian Galerie, le BB de Claude Lachamp, une des plus ancienne de LT ou se côtoient tres belles peintures, magnifiques paréos, cigares, etc….. ; le bel espace dédié à la plongée de Turttle Dive au Paseo; les incroyables échoppes de fruits et légumes qui égaient le centre du village, mais aussi les nombreuses pharmacies dont la pharmacie francaise de Bernadette au Paseo, les centres médicaux de plus en plus performants, Enriqué mon vétérinaire adoré …. Les petits mécanos, électriciens, plombiers etc…. souvent dominicains qui ne sont jamais à court d’idée pour nous dépanner. Et puis tous les autres qui s’évertuent à nous rendre la vie plus douce (comme si on avait besoin de cela dans un si bel endroit) parmi lesquels Bertrand et son fabuleux magasin d’électro-ménager, Casa Moda, ou les ferreterias de mieux en mieux achalandées. Les commercants du Paseo ont même organisé un marché de Noel le samedi matin,avant les fêtes….Merci a tous de nous permettre de vivre au paradis avec le confort bien terre a terre dont nous sommes tous si friands.

Typique, délicieux, un petit resto dominicain comme on les aime

Des échoppes colorées

Des échoppes colorées

…. flâneries encore….

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Des glacons, des glaces, des légumes, des décoctions, du rhum…. de tout…. une échoppe colorée, très attrayante.

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Coeurs sensibles s’abstenir, mais si la viande s’expose, en plein soleil, il paraitrait, néanmoins qu’elle est de première qualité….. enfin….c’est ce qui se dit.

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En pleine action, un réparateur et vendeur de montres, réveils, pendules…..j’adore.