Las Terrenas mi amor…

 

Ne jamais rester sur une idée négative, même si elle est furtive. Hier, profondément choquée par le manque de civilité d’individus peu scrupuleux qui, plus par bêtise qu’autre chose avaient tenté de démontrer leur refus de se conformer aux lois et tout simplement à la bienséance en barbouillant de peinture rouge nos jolis panneaux tout neuf, j’avais ressenti le besoin de m’épancher dans un coup d’gueule bien gratiné. Beaucoup ont apprécié, plus de 1000 vues et de like et tout et tout…

Oui mais, Las Terrenas c’est tellement pas ça et, si après plus de 17 ans, je suis amoureuse comme au premier jour, voire plus de mon petit village douillet, c’est bien qu’il y a une raison, des raisons.

Débarquée presque par hasard de St-Barth, ma petite île-bonbon, le coup de foudre fut immédiat.

C’est là, pas ailleurs. Il y a tout, l’océan et ses longues plages désertes ourlées de coco et de palmiers à n’en plus finir, un village, bruyant certes mais absolument craquant. Des grands sourires, des parties de dominos et des éclats de rire sur les trottoirs bancals, des mobylettes plus franchement fraîches se frayant un passage à grands coups de klaxons tonitruants. Il y a les histoires des vieux français, ancrés à leur nouvelle vie. Il y a les petits restos de bric et de broc du village des pêcheurs, il y a la plage de Sandro (et oui déjà) et son cochon du dimanche midi, il y a le Syroz, un vrai coup de foudre là aussi, un Michel discret et un manager adorable, Sergio en personne… Et puis il y a la tendresse et la gentillesse de tous ces dominicains, pauvres mais si riches dans leur coeur. Ni une ni deux, nous vendons tout à St Barth, villa, bateau, autos, louons par avance, sûrs de notre coup une maison au toit de feuilles nichée dans un délicieux quartier. Las Terrenas, nous voilà. Balades en quads sur des sentiers cachés le long des plages infinies, apéros-bonheur et caipirinia d’exception tôt le soir au Syroz, déjeuner gourmands et dîners entre copains dans les lolos du village des pêcheurs d’antan… La vie n’est pas toujours simple et, jusqu’à l’initiative de Jean Pierre Morgand, difficile voire impossible de s’approvisionner au village. Lindo n’existait pas encore, encore moins Bertrand et son EMB. Pas de boutiques de fringues non plus et les achats sur Internet en étaient à leurs balbutiements. Chaque semaine, dans son gros camion avec José son fidèle chauffeur, Jean-Pierre partait à la capitale (6/7 heures de route) et en revenait chargé de nos précieuses commandes hétéroclites, frigo, télé, polo Lacoste, hachoir à viande, machine à café……

Alors, même si d’aucuns se plaignent de l’essor trop rapide de Las Terrenas, nous les ‘’anciens’’ apprécions à leur juste valeur cet art de vivre ici comme là-bas. Allons, allons, stop aux langues de bois. C’est si confortable, douillet, voluptueux de vivre au bout monde, dans un endroit de rêve avec tout le confort de notre vieille Europe. Ce confort ne nous empêchant nullement de nous mêler à la population locale, à tel point que le terme même de ‘’population locale’’ me semble du coup totalement inadapté et désuet. A Las Terrenas, la vie cosmopolite, multi-culturelle est une évidence et tout se passe dans une parfaite harmonie. Bien sûr, comme dans tous les pays du monde, il y a des brebis galeuses, des vols, des larcins et même, oui, même… du bruit…. Et de la musique trop forte…

Si j’avais les talents de mes amis Guy ou Annemarie, j’aurais pu vous offrir une poésie douce de tout cet amour que j’éprouve pour mon village d’adoption, mon coup d’coeur malgré mes coups d’gueule…. Alors en échange, partons à la découverte du vrai Las Terrenas en images, de ci de là au gré de nos envies, histoire d’oublier les instants chagrins…. Belle balade.

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Coup d’gueule. Las Terrenas victime de son succès ?

Longtemps boudée par les capitaleros, tout d’un coup le petit village presque caché, presque secret est devenu la coqueluche des habitants des grandes villes et surtout de la capitale. En bandes, tels des loups assoiffés de liberté, avides de bruit et de non-interdits (ici tout est permis, ils disent…) ils débarquent, glacière et sono dernier cri au poing. Ils se ruent chez les loueurs de quads et affolent la population par leurs exploits imbéciles, rodeos dans les rues du village ou sur les plages magnifiques, tels des aventuriers miteux. Parfois un ou deux se tuent, mais ça ne suffit pas à les calmer. Gars et filles hurlent, boivent des grandes bières ou du rhum, balancent cannettes et gobelets, papier alu et sachets plastique à qui mieux mieux le long de l’océan. Enfin libres, ils sont au paradis et nous font vivre l’enfer. Certes, le nouveau maire a pris des décisions, fait voter des lois, plus de bruit, plus de vitesse, plus de saletés sur les plages… c’est tout à son honneur, sauf que…. Il n’y a rien de changé.

Dans notre quartier, Las Ballenas, si prisé par ces aventuriers miteux, une idée a germé et des panneaux ont vu le jour, propres, beaux, nets, précis, ils reprennent la globalité des termes du maire. Participation financière des riverains et beaucoup de dons de soi de certains (encore merci Alain et Valentina), les panneaux ont été fixés aux point stratégique…. Deux jours plus tard, ils sont barbouillés de peinture rouge… A noter que notre quartier, notre chemin est à l’image de Las Terrenas, de notre Las Terrenas. Y vivent en bonne entente des dominicains, des italiens, des français, des espagnols, des russes… et tout ce beau petit monde aspire à une seule chose, vivre en paix et profiter de ce merveilleux pays. Apparemment d’autres en ont décidé autrement…. Du coup, certains ont pris la décision de se réfugier dans d’autres quartiers, plus loin, plus calme, et c’est dommage.

Et, vous les donneurs de leçons à deux balles, inutile de nous dire ‘’on est chez eux’’, on est sur terre, on subit les mêmes merdes, les mêmes fléaux, les mêmes pandémies, les mêmes ouragans et les mêmes injustices alors essayons au moins de vivre en harmonie…. C’est sur, harmonie ne figure pas dans le vocabulaire de tout le monde…. Et ça c’est plus que dommage.

 

Un brin d’histoire, ça ne peut pas faire de mal… Chapitre I

 

République Dominicaine… Petit tour d’horizon…

Un pays tout en contrastes

Bercée par les eaux limpides de la mer des Caraibes et de l’océan Atlantique, la République Dominicaine, chouchou des touristes de tous poils mais aussi des investisseurs malins, occupe une place stratégique au milieu de ses célèbres sœurs, Cuba et Porto Rico. Elle partage avec Haiti l’île d’Hispaniola et, quoique menue, elle s’enorgueillit de pas moins de 1600 kms de plages préservées, plus belles les unes que les autres.

D’aucuns diront que la République Dominicaine est un condensé câlin de tout ce que la nature peut offrir de plus agréable… 3 chaînes de montagne voluptueuses animent le territoire d’est en ouest et se targuent de détenir le sommet le plus élevé des Antilles, à savoir le Pico Duarte, culminant à 3098 mètres. Autre record, et pas des moindres le lac Enriquillo, célèbre bien au-delà de nos frontières, se situe tout simplement à 45 mètres sous le niveau de la mer. Outre, les fabuleuses plages du littoral, de ci delà, de vertes vallées fertiles côtoient des zones semi-désertiques.

Le climat est à l’avenant, varié et parfois surprenant. Dans les zones montagneuses, les températures dépassent rarement les 18*. Durant les mois de janvier et février, les plus ‘’rudes’’, il n’est pas rare de relever des températures frôlant les 0 degrés dans la chaîne centrale alors que sur les plages et dans les plaines, l’ambiance et le thermomètre hésite entre les 25 et 27 degrés.

Population

75% des 10,5 millions d’habitants peuplent les zones urbaines. Majoritairement mulâtre, la population compte environ 16% d’individus de race blanche, descendants pour la plupart d’européens et 11% de noire d’origine africaine. Le peuple d’origine, les Tainos ne représente plus que 4% de la population.

Parmi les villes importantes comme Santiago, La Romana, San Pedro de Macoris, Higuey, San Francisco de Macoris, Puerto Plata et La Vega, la capitale Santo Domingo avec ses 3 millions d’habitants est la métropole la plus peuplée des Caraibes et de l’Amérique centrale.

Histoire d’Hispaniola

Avant l’arrivée de Christophe Colomb le 5 décembre 1492, l’île qu’il a baptisée Hispaniola, était peuplée de Tainos, un peuple grégaire en provenance de l’Amérique du Sud. Maladies importées par ces conquistadores espagnols et mauvais traitements ont conduit à leur rapide extinction.

Escale idéale, Hispaniola accueille les colonies espagnoles en partance pour l’Amérique. Fondée en 1496, Santo Domingo de Guzman fut le premier siège du gouvernement colonial espagnol, de la première vice-royauté d’Amérique, de la première Audiencia et de la première université (celle de Saint Thomas d’Aquin, 1538). Mais l’Espagne ayant conquis des terres bien plus riches comme le Mexique et le Pérou, Hispaniola, boudée par ses colonisateurs connut un déclin de 3 siècles et un dépeuplement considérable. Au début du XVIIème siècle, les quelques habitants qui restèrent s’étant repliés dans la partie orientale, les Français en profitèrent pour s’approprier la partie occidentale devenue Haiti. Mise au pied du mur, en 1795, l’Espagne céda officiellement les deux tiers orientaux de l’île à la France qui, comme elle, étendit son emprise sur toute l’île.

De 1795 à 1844, le territoire de l’actuelle République Dominicaine fut gouverné successivement par la France (1795-1808), l’Espagne (1809-1821) et Haïti (1822-1844). Le 27 février 1844, un groupe de patriotes, mené par Juan Pablo Duarte, proclama l’indépendance du pays. Cependant, en 1861, devant les menaces constantes d’invasion, la République Dominicaine se rapprocha de l’Espagne; toutefois, cela ne dura que quatre ans. Des guerrillas incessantes pendant trois ans ont mené le pays à la restauration de l’indépendance en 1865.

La période entre 1865 et 1916 se caractérise par une instabilité politique sans fin et l’endettement progressif du pays. En 1916, pendant la première guerre mondiale, les États-Unis occupèrent la République Dominicaine pour des raisons stratégiques. L’occupation de l’Amérique du Nord dura jusqu’en 1924. En 1930, Rafael Trujillo arriva au pouvoir et gouverna le pays avec une main de fer pendant 31 ans jusqu’à son exécution en 1961. S’ensuivit un nouveau chaos politique jusqu’à l’élection en 1966 de Joaquín Balaguer à la présidence de la République. Actuellement, le président Danilo Medina du Parti de la libération dominicaine (PLD) est au pouvoir.

A LT, jour d’après Laura, merci le ciel…

On s’attendait au pire, pile poil sur la trajectoire de la tempête… au dernier moment, piquée par je ne sais quelle mouche, merci la mouche, elle a changé d’avis et s’est rapprochée du sud… Du coup, quelques gouttes d’une pluie bienfaisante et rafraîchissante, pas de vent, pas de tonnerre, même pas un bananier décoiffé, une nuit inespérément calme, délicieuse. Ce ne fut pas le cas pour tout le monde et la capitale en a pris pour son grade, routes et maison inondées et pas mal de dégâts. Mais laissons parler Olivier Tisserand, le grand Monsieur des cyclones qui vous contera mieux que moi l’épopée de Laura sur les terres d’Hispaniola :

La tempête Laura se déplace au niveau de la côte sud de Hispaniola soit, encore une fois, bien au sud de la trajectoire prévue. Et à nouveau le centre semble être plus au sud que celui estimé. Il n’y a pas de radar sur l’île et peu de stations météo ce qui rend quasiment impossible d’estimer la position du centre par des relevés à terre. Et on voit depuis 3 jours que l’estimation par satellite est un peu défaillante. Du coup, le Hunter en cours d’investigation donnera peut-être des infos, à condition qu’il ait l’autorisation de voler au-dessus des terres.

Elle a ce matin une organisation bien meilleure et sur ces images elle a l’air très très en forme et ressemble à une vraie grosse tempête avec des bandes convectives en spirale bien visibles. Sa moindre interaction que prévu avec la terre lui a permis de maintenir une énorme convection. C’est désormais le sud de Haïti qui va faire face à des pluies exceptionnelles et a déjà enregistré 1 décès (une fillette de 10 ans).

Ensuite, la Jamaïque qui ne devait pas être trop touchée pourrait être plus concernée si le déplacement se maintient plus Ouest que prévu … comme depuis 48h.


Santo Domingo . Image, Florence Wiriath

Allez, encore un p’tit coup d’oeil vers le ciel, Laura, un joli nom pour phénomène moins glamour…

Comme je vous le disais, on est en plein dedans, ça s’agite clairement dans le ciel de l’Atlantique, les phénomènes cycloniques se suivent, s’entrechoquent, bifurquent, disparaissent, mouillent, décoiffent les toits de feuilles, tonnent… bref, on est en plein dedans.

Laura, joli nom pour une tempête tropicale. On l’imagine assez pimpante, un brin libertine…. Elle a bien mouillé St-Barth, c’est mon amie Anne qui me l’a dit. Pratique, quelques heures avant nous, elle subit les outrages du ciel et me raconte ensuite à quoi s’attendre. Parfois pire, parfois moindre. Et donc là-bas sur sa délicieuse petite île jolie, Laura a pleuré toutes les larmes de son corps, mouillant encore et encore Gustavia, Corossol ou l’Anse des Cayes. De gros orages aussi, mais pas trop de vent…

Elle devrait pointer le bout de son nez en fin de journée, nous perturber durant la nuit et poursuivre son chemin moins chaotique et mieux formé vers Cuba…

Cette fois je ne me laisserai pas surprendre, non mais, déjà, les cocos sont nettoyés, c’est déjà ça, le toit du château de feuilles est presque tout neuf et, pas idiote à tous les coups et je vais sagement, comme je l’ai appris ranger coussins, plaids, objets délicats loin de l’impertinence de la demoiselle….

Et puis, on verra bien. Je vous tiens au courant.

Coup d’oeil vers le ciel tout bleu….

Ne nous voilons pas la face les gars, on est dans le vif du sujet. La mer chaude comme l’eau d’un jacuzzi et le sable du Sahara a rejoint ses pénates. Le bal est ouvert et pour l’heure, c’est plutôt rock’n roll dans le ciel….

Très important en cette période de ne pas oublier de jeter, de temps en temps, un petit coup d’oeil sur la météo. Attention, pas de scénarios catastrophes avant que cela ne soit nécessaire. Dernière en date, Josephine, tempête de belle taille est passée bien au large de nos côtes pour mourir dans l’Atlantique… Et pour l’heure, si un phénomène à 20% de chance de se transformer en cyclone se pavane déjà dans la mer des Caraibes, arrosant copieusement les petites îles alentours, c’est son frangin, de couleur rouge sur la carte qui inquiète les spécialistes et déchaîne les passions. Pas encore dépression, encore moins tempête ou cyclone elle mérite juste que l’on ne la quitte pas des yeux…

Je vous tiens au courant. Belle journée.

Du fond des souvenirs, en espagnol dans le texte…

Petit message de Thierry de la Voile Blanche ce matin. Au fond de son téléphone, une pépite. De quoi regonfler l’ego parfois en berne de mon delicieux Mimi. Quelques recherches, oui, la pépite est bien signée Rafael Andujar, fan avant l’heure de Mimi et son Syroz. Je vous la livre telle quelle, en version originale. Les plus courageux ne maîtrisant pas la langue de Don Quichotte auront peut-être le courage de se lancer dans une traduction assistée par Internet. Pour les autres, belle lecture, c’est passionnant. Merci Thierry et merci Rafael Andujar.

Syroz Bar fue mi bar preferido en Las Terrenas.

El Syroz Bar es un bello establecimiento que comenzó a funcionar en el 2001. Lo comencé a visitar en el 2004, hasta que fue de MICHEL VOLEAU. Era un hermoso lugar ubicado en la calle libertad de Las Terrenas, cuyo patio da al Océano Atlántico, pudiendo los parroquianos que asisten a tan diferenciado lugar, disfrutar a plenitud de la quietud que trasmite el mar en las noches serenas, lo que lleva a los visitantes a sentirse en un ambiente de paz, como de sentir la sensación de pisar la fresca arena del mar.

 

El origen del nombre Syroz Bar.

Su propietario Michel tomó el nombre del Syroz de un bar que existía en el Brasil, el cual era de la propiedad del muy famoso músico Vinicius De Moraes a quien Michel admira por sus capacidades en las composiciones y el buen canto. Vinicius de Moraes nació 19-10-1913 y murió 9-07-1980, cuyo nombre completo era Marcus Vinícius da Cruz de Melo Morais, nació y murió en Rio de Janeiro, Brasil. Fue una figura capital en la música popular brasileña contemporánea. Como poeta escribió la letra de un gran número de canciones que se han convertido en clásicas. Como compositor dejó varias buenas canciones y como intérprete participó en muchos álbumes. También fue diplomático de Brasil. Sus canciones más conocidas son: Garota de Ipanerma, Canto a Lucia de Yoan, A felicidades, Água de beber Insensatez, Eu sei que vou te amar, Chega de Saudade, O que tinha de ser, (todas compuestas com Antonio Carlos Jobim, canciones que estaban disponible en SYROZ BAR del Michel Voleau, el Conde de la playa.

 

Las bebidas.

Nada mejor que disfrutar de una buena bebida de la que son preparadas en el Zyroz Bar, donde se les ofrece a sus visitantes los cócteles más famosos del mundo, como son: Caipirina, Piña Colada, la especialidad de la casa que es la Caiporoska con fresa, siendo esta la copa más solicitada por los visitantes. Además de ron, vino, vodka whisky, etc

 

La música

Se escucha una música internacional muy bien seleccionada, con noches especiales de Salsa. El Jazz es una de las preferidas, como las mejores piezas brasileras de los más destacados músicos y compositores del Brasil. La música de Brasil refleja la diversa cultura de la nación brasileña. Algunos de los géneros musicales populares originarios de Brasil más conocidos son el Choro, la Samba, la Bossa Nova y la música popular Brasileña.

 

Clientela

El Syroz Bar contaba con una exquisita clientela internacional donde entran los extranjeros vacacionistas y las comunidades de extranjeros residentes de Las Terrenas. También sobresalen un grupo de los dominicanos residentes y los tradicionales vacacionistas que vienen en las semanas santas, las navidades, los fines de semana largo y los fines de semana cortos distinguiéndose los grupos de la Capital, Santiago, La Vega, San francisco y otros lugares del país. Entre las personalidades asiduas al Syroz Bar se cuentan los historiadores Bernardo Vega y Hugo Tolentino Dipp, la subsecretaria de turismo Elsa De León, Aybar Vanderhorst, Deny Abreu, Iván Collado. Etc.

 

Las finas atenciones del propietario.

Recibía las mejores atenciones de su propietario Michel tiene por costumbre recibir y despedir a las personalidades que asistan a su bar, lo que siempre hacia conmigo, me brindabas las mejores atenciones, al visitarlos me sienta como en mi propia casa y de esa manera puedan disfrutar a plenitud del Bar. Siempre podíamos hablar de diversos tema me obsequio varios libros.

Michel Voleau es un abuelo francés que lleva aquí hace más de 25 años, quien se integra a la vida normal de la comunidad, logrando distinguirse como una personalidad social muy respetable entre los franceses y los dominicanos.

 

“Conde de la Playa” es el sobrenombre de MICHEL VOLEAU.

La expresión “Conde de la Playa”, es el seudónimo de Michel Voleau el cual le fue indicado por un embajador alemán, que en una vacaciones que vino a disfrutar a Las Terrenas, estando encantado del ambiente del SYROZ BAR, le exclamó a Michel la expresión “Michel tu eres el conde de la Playa”. Los sinónimos de la palabra conde son: noble, señor, caballero, hidalgo y aristócrata.

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El SYROZ BAR fue mi bar preferido, un sitio distinguidos alrededor de las hermosas playas de Las Terrenas, lugar acogedor, donde me sentía muy bien con las atenciones personales de MICHEL VOLEAU, la foto que publico es del . “Conde de la Playa” MICHEL VOLEAU.

Chahuté par le temps, Le château de feuilles joue les coquets…

 

Le temps. Ami quand il est le seul à pouvoir apaiser les blessures d’un cœur qui saigne. Assassin quand, sans vergogne il nous afflige ses outrages, nous ride, nous diminue, nous colore les cheveux en gris, en blanc, nous efface…. Et le temps est le même pour tout le monde, humains, animaux, flore, fleurs, arbres, choses de la vie… même le toit chevelu de mon château de feuilles de lui résiste pas…. Et c’est avec consternation qu’après une inspection minutieuse la sentence est tombée… 6 ans après la dernière réfection totale, il faut refaire toute la partie arrière de la toiture et réparer du mieux possible celle du bungalow….

L’horreur, 250 m2 de palmes à enlever du toit, puis 250m2 à faire entrer dans le jardin, livrées par un camion si haut et si monumental qu’un homme est indispensable tout le long du trajet, depuis Santiago pour soulever les fils électriques, plus bas que lui et sa précieuse cargaison. Pas question d’entrer sur la propriété, le portail est ridiculement petit pour un tel mastodonte. Alors, des paires de bras musclés jettent la cana sur le sol derrière le portail, une montagne de cana qui privera Mimi ronchon de sa balade matinale au village. Puis, 250m2 de cana à préparer puis à poser selon les règles de l’art sur une structure de bois dénudée. Ca bosse fort, sans répit sous un soleil de plomb et malgré cette ardeur au travail, les 7 muchachos et le maestro ont eut besoin de 3 jours complets pour en venir à bout et me laisser un environnement ‘’à peu près’’ propre.

Histoire d’un toit de cana

Au même titre que la mer, le soleil et les cocotiers, le toit de palmes est le symbole incontournable, la carte postale de la douceur de vivre sous les tropiques en toute décontraction. Il faut dire qu’avec son côté mutin et sa coupe savamment décoiffé, il n’y en a pas deux comme lui pour sublimer la maison la plus ordinaire et en faire une starlette de podium tendance et chic. En plus, non content d’être sexy en diable, ce toit 100% naturel est bien dans l’air du temps et assure côté couverture. Intransigeant avec les intempéries qu’il refuse de laisser passer, il se laisse volontiers caresser par les alizés qui s’amusent dans sa chevelure et pénètrent délicatement dans la maison, histoire de maintenir à l’intérieur une température idéale. Avec lui, pas besoin de clim, un bon ventilateur, des aérations bien faites et le tour est joué, il fait toujours frais et bon.

Bien sûr, nul n’est parfait sur cette terre et ce n’est pas mon toit de cana qui va déroger à cette règle. Les aseptisés chroniques, les hypocondriaques, les paniqués des bébêtes…. lui reprochent d’être peu hygiénique. Je dirais plutôt qu’il est victime de son succès, beau et confortable, tous les insectes de la création rêvent de s’y installer, à commencer par le redoutable termite. Pas folles les bébêtes! Des ratons de coco aussi parfois seraient heureux d’y construire leur nid, les cucarachas, et même de jolis serpents verts (pas méchants). Chuttt…. pas de panique! Contre les ratons de coco, un joli matou fera l’affaire et les tiendra éloignés de votre demeure pour toujours. Quant aux insectes indésirables et notamment les termites, une bonne fumigation régulière vous en débarrassera pendant longtemps. Après, le seul vrai, gros, insupportable défaut que je lui trouve, c’est de ne pas être éternel. Tous les 4, 5, 6 ou 7 ans, c’est le bordel le plus complet quand il s’agit de découvrir la toiture, de réparer la charpente abîmée, d’évacuer tous ces déchets et de remplacer les vieilles palmes par des jolies toute pimpantes. Je suis en plein dedans, ça fait 4 jours que ça dure et ce n’est pas prêt d’être fini. En même temps, c’est grâce à cet inconfort temporaire que m’est venue l’idée de vous parler du toit en palmes de cana.

Le matériau

En République Dominicaine, la palme la plus utilisée pour la construction de toits est celle du palmier appelé caña, d’origine cubaine. 15 mètres de haut, de larges feuilles en éventail d’une envergure de 80 cm à 1,20 m. On en trouve des plantations entières à Azua, San José de Ocoa, Peravia, Barahona, Higüey, Dajabón, Santiago Rodríguez et Santiago. Parfois, la tradition est conservée, et c’est alors un cheval (un caballo) qui va récupérer dans les plantations les feuilles récoltées. Lorsque l’on opte pour un toit en caña, on entend parler de 50 ou 100 caballos…. en voilà l’origine…. et un caballo de caña c’est pile poil 50 feuilles.

Un long travail de préparation

D’énormes camions livrent la caña dans tout le pays, commence alors un long et fastidieux travail de préparation. La palme est taillée, puis cloutée pour pouvoir être fixée sur la charpente, feuille à feuille, le plus proche possible pour assurer l’imperméabilité, mais pas trop pour permettre à l’air d’y circuler. C’est tout un art et seuls quelques maestros ont le secret d’un toit de palmes bien fait et leur technique bien particulière. Bien sûr, pour assurer la pérennité de l’ouvrage, une pente de toit minimum est nécessaire, si ce n’est pas le cas, les feuilles pourrissent immédiatement.

Le plus souvent le toit des habitations couverte de palmes est doublé. A l’intérieur, on retrouve des lattes de bois vernies, lasurées ou peintes aux couleurs de la Caraibe. Entre ce décor de bois et la palme, on peut alors glisser et fixer en le chauffant ce que l’on appelle ici la tela, une sorte de toile épaisse enduite de goudron qui renforcera, bien entendu l’imperméabilité et sera un frein à la chaleur du soleil. Côté terrasse, la caña, posée dans les règles de l’art, se suffit à elle-même. La caña adore le soleil et le vent et déteste l’humidité, pas question de construire ne serait-ce qu’un abris (un palapa) sous les arbres qui empêchent les rayons de soleil de caresser les palmes et conservent l’humidité.

Si toutes les conditions réunies, pente, soleil, bon maestro…. c’est un véritable bonheur de vivre sous un tel toit. Même en plein été quand la température extérieure, sous le soleil brulant frise les 50 voire 60 degrés, il fait délicieusement bon à l’intérieur. Les nuits, sans clim sont confortables. Très résistante aux vents salins et au vent tout court, la caña bien posée s’agite parfois sous les rafales des tempêtes tropicales, mais ne déserte pas facilement et jusqu’au bout remplit son rôle de couverture idéale pour nos régions parfois chahutées. A Las Terrenas, la tendance est plutôt au jingle ou aux plaques de fausses tuiles en plastique…. En ce qui me concerne, vous l’aurez compris, malgré les désagréments causés notamment lors de son remplacement, je suis fan de ces toits naturels d’une incomparable beauté.

Balade en images

 

Une montagne de palmes, les toutous s’en donnent à coeur joie

Les vieilles palmes sont stockés sur un tas et partiront à la basura…

On prépare la cana…

 

Ricardo, le maestro, surveille….

Travail assidu, mais…. smartphone dernier cri…. à la main…

A dos d’homme, la cana, une fois prête, est transporté 100 m plus loin, ça en fait des kilomètres, eux doivent s’endormir sans problème à la fin de leur dure journée.

 

Et le lendemain, le Château de feuilles fait son malin, tout pimpant sous un grand ciel bleu,

Las Terrenas, année 1946…

Il y a quelques temps, je vous racontais la petite histoire de Samana, délicieusement chaotique. Souvenez-vous, dans les années 1820, des milliers d’esclaves américains se sont enfuis des USA et sont arrivés à Samana n’emportant dans leur maigre escarcelle que leur culture et leurs coutumes. Ces  » Américanos  », nom toujours attribué à leurs descendants se forgèrent une vie tranquille et simple, bien loin du balbutiement du monde moderne.

La région était aussi un repaire de pirates jusqu’à la création de la ville de Santa Barbara de Samana en 1756 par des habitants des îles Canaries, exilés sur le lieu par le gouvernement espagnol afin d’empêcher les Britanniques de s’y installer. Et, c’est à Samana toujours que Napoléon Bonaparte avait pour ambition de construire une capitale pour son nouvel empire mondial. Il avait des plans pour une nouvelle ville qui s’appellerait Napoléon City, mais l’arrivée des Britanniques a contrecarré ses plans. En 1822, Haïti envahi la République dominicaine et l’occupe pendant vingt-deux ans. Ce fut une occupation sanglante. Peu de temps après, en 1824, un navire, le Turtle Dove, rempli d’esclaves libérés des États-Unis quitta Philadelphie en direction du Libéria, un pays d’Afrique de l’Ouest fondé par des esclaves américains libérés en 1820. Il y a eu une grosse tempête dans l’océan Atlantique devant Las Terrenas et le navire coula. Les esclaves libérés nagèrent alors vers Las Terrenas. Ils parlaient anglais. Leurs arrière-petits-enfants vivent encore à Las Terrenas et parlent la même langue. On les appelle cocolos.

En 1946, le sinistre dictateur Rafael Leonidas Trujillo allait radicalement changer le destin de Las Terrenas en ordonnant que les habitants les plus miséreux de Santo Domingo soient envoyés dans différentes provinces du pays pour y devenir paysans, exploitants de noix de coco ou pêcheurs. Il se trouvait débarrassé du problème de la pauvreté grandissante de la capitale et du même coup repeuplait les provinces. Les exiles quant à eux étaient ravis de s’éloigner de la folie de ce président imprévisible.ne Nombre d’entre eux se retrouvèrent à Las Terrenas, petit hameau aux rues de sables et aux maisons colorées, sans eau ni électricité, habité par une poignée de pêcheurs et d’agriculteurs. L’avenir s’annonçait serein, mais…

Mais c’est aussi en 1946, le 4 août précisément qu‘ un terrible tremblement de terre de force 8 frappa la République Dominicaine et plus spécialement la péninsule de Samana et toute la côte nord du pays, déclenchant un gigantesque Tsunami impactant tous les villages alentours jusqu’à Puerto Plata.

La communauté de Las Terrenas de l’époque était si petite qu’on ne sait pas s’il y a eu des pertes humaines à regretter. Cependant, quand le tsunami se produisit, au retrait de la mer, les rares habitants eurent le reflex de se regrouper puis, avant que la vague ne les submerge de se déplacer vers les lomas éloignées de la côte. Par chance, au retour de la vague, la force du tsunami a été dissipée par la barrière corail et n’a balayé que les structures précaires de l’époque. Les autres villes de la côte nord eurent moins de chance et furent balayées par le phénomène.

Les séismes de cette ampleur ont été récurrents dans l’histoire de notre île sur une fréquence qui varie entre 50 et 100 ans. Celui-ci a pile poil 74 ans, ce dont nous pouvons en conclure que plus tôt que tard notre région serait soumise à un phénomène d’une telle ampleur.

À 74 ans de ce désastre, il ne nous reste plus qu’à espérer que si cela se répète ′′ Dieu nous préserve’’.

Isaias et Illena…. la bête et la belle…

 

Isaias, la bête…

Isaias a quitté notre île et poursuit son chemin turbulent vers d’autres contrées. Au passage la demoiselle s’est transformée en cyclone et, au vu de ce que nous avons connu ces dernières années, j’ai presque envie de dire QUE de force1… Elle s’est invitée au-dessus de nos têtes jeudi dernier et même si elle a eu la décence de ne faire que passer et de vite s’aventurer plus loin, elle m’a bien pourri la vie…. Beaucoup d’eau, ça c’est plutôt super bien. Mais aussi beaucoup de vent et ça, vu que je ne sais quelle mouche m’avait piquée, mais je n’avais rien anticipé, rien… les cocos étaient lourds comme des ânes morts et se balançaient dangereusement dans le jardin, tous les meubles de terrasses étaient en place avec leurs petits plaids et leurs doux coussins, les vases itou, les tapis aussi …. Bonjour l’angoisse vendredi matin. Tout trempe, cassé, souillé…. On ne m’y reprendra plus. Et pourtant c’était loin d’être mon premier cyclone ou première tempête. En 22 ans de Caraibes, j’en ai connu 7…. Mais là, j’ai perdu la raison et le bon sens. Bref, outre mes erreurs, des dizaines de bananiers par terre, des noix de cocos en veux-tu en voilà…. Les cocos eux ont tenu bon…. Pas comme les bambous dont plusieurs se sont brisés (pour la plus grande joie de mon gentil voisin)… Aujourd’hui tout est à peu près réglé, Alphonso, mon jardinier a trimé comme un beau diable et 7 camions de ‘’basura’’ plus tard le jardin est tout pimpant…. Lundi Eladio vient me tailler les cocos….

Deux méchantes croix jaunes me sapaient le moral sur la carte de Hurricane center mais Olivier Tisserand, monsieur es cyclone, si utile en ces temps troublés nous affirme qu’ils ne nous concernent pas…. Ouf ! On va pouvoir souffler un peu.

Et pourquoi pas rendre quelqu’une heureuse….

Illana, la belle…

C’est une jolie, jolie fille de 19 ans et une adorable personne. C’est aussi ma petite nièce. Et figurez-vous que malgré son humilité, poussée par tout son entourage, elle s’est lancée dans une délicieuse aventure, concourir au titre de Miss France, et oui… Elle a franchi avec brio la première étape et obtenue le titre de Miss Beaucaire, la belle demoiselle est camarguaise…. Aujourd’hui, elle tente a porte d’entrée au prestigieux concours en postulant pour le titre de Miss Languedoc. Pour cela, il lui faut obtenir plein, plein de SMS. C’est étrange mais c’est comme ça. Seules les 7 candidates ayant obtenu le plus grand nombre de SMS pourront passer devant le jury de Miss Languedoc. Alors, je compte sur vous, surtout mes fidèles lecteurs de France pour voter pour elle. Vous trouverez les instructions sur l’image suivante….. et, si elle remporte le titre prestigieux de Miss France, elle en a tous les atouts, vous pourrez dire avec fierté….’’je la connais, c’est la petite nièce de Doris qui nous raconte de si jolies histoires de Las Terrenas’’. Merci les amis.