Ca y est, 2015 nous échappe, dans quelques heures il ne sera plus qu’un souvenir avec son cortège de belles et moins belles aventures et 2016 pointera le bout de son nez. Plein d’espoir! On attend toujours tellement d’une nouvelle année. On fait des voeux, on fait des promesses, nos résolutions sont inébranlables (ou presque), on efface tout et on repart d’un bon pied…. sauf que rien ne s’efface jamais completement.
Je vous souhaite à tous une superbe année 2016.
Mes promesses: plein de jolies moments de vie d’ici et d’ailleurs, histoire de vous aider à être heureux.
Mois: décembre 2015
Terrenas en Plata, escapade plaisir au pays de la beauté.
Sublime en temps normal, la bijouterie de Jean-Paul et Babette est juste féerique pendant cette période de fête. Il faut dire qu’ils ont demandé à leur ami Jordi, le génial-magicien-décorateur-fleuriste au goût exquis de les aider à recréer dans leur univers l’esprit de Noel.
Pari réussi, Terrenas en Plata scintille de mille feux et les sublimes bijoux sont plus que jamais mis en valeur dans cet écrin qui leur va à ravir. Jean Paul et Babette reviennent tout juste de voyage et, comme d’habitude ils ramènent dans leurs bagages des merveilles de bijoux exclusifs, signés des plus fameux créateurs du moment.
Babette a ses chouchoux. Cette année, elle avoue craquer pour Samuel Coraux. Elle n’est d’ailleurs pas la seule, il est sans conteste le chouchou de toute la presse parisienne. Colliers, bracelets, bagues, pendentifs, atypiques, ludiques, sensuels et résolument contemporains se parent de couleurs acidulées franches et flamboyantes. D’inspiration japonisante (Samuel a vécu une période de sa vie au Japon),il crée d’audacieux bijoux en caoutchouc, en PVC, en verre soufflé. Ils s’affichent aussi bien dans des musées comme le Musee d’Art Moderne de Paris, le Musee d’Art Contemporain de Chicago que dans les bijouteries les plus selects…. et à Las Terrenas chez Terrenas en Plata.
L’autre coup d’coeur de la jolie dame, et de son époux, il faut bien le dire: Joya de Papel. Deux jeunes créateurs espagnols, complètement dingues qui ne pouvaient que leur plaire. Leur matériau de predilexion, le papier, leur originalité l’origami ou l’art des pliages, espiègles boucles d’oreilles cocottes en papier, pendentif petit bateau, mais aussi jolis papillons ou perroquets multicolores…. le tout recouvert d’une substance mystérieuse qui leur assure une longue vie. Une vraie découverte.

Et à côté des bijoux de créateurs, toute une gamme de petites merveilles en argent traité, en larimar, ambre, nacre…. à prix tout doux.
Au fil de la balade dans ce magasin de rêve, on retrouve avec plaisir Mini Diams, la petite marque parisienne qui comble un rêve, démocratiser le diamant . Un concept novateur : des petits diamants précieux à prix tout doux, associés à des matières précieuses ou issues des dernières technologies : Câble de couleur en Acier inoxydable, Fil de Polyester dans une multitude de couleurs, Câble Précieux en Or ou en Argent…
On s’extasie devant la délicatesse des différentes pièces signées Gas. Des modèles intemporels, ravissants colliers, longs sautoirs glamour, irrésistibles bracelets, boucles d’oreilles…. raffinés et solaires. Cabochons de verre, pierres semi-précieuses aux reflets hypnotiques, plumes teintées, cristaux, pompons en fils de soie, sequins habillés d’émail, nacre, strass, perles de verre…. se marient à l’infini dans de douces harmonies de couleurs qui ne se heurtent jamais.
On aime passionnément les beaux bijoux de Nature . Des créateurs qui s’ingénient à explorer et observer ce que la nature a de plus beau, et de le transformer pour offrir aux femmes des créations tendance ethnique, chargées d’émotion . Hanna Wallmark est une créatrice suédoise. Elle puise son inspiration d’un ancien peuple du nord de la Scandinavie, éleveur de rennes pour fabriquer de manière artisanale des bracelets et bagues en cuir de caribou naturel ornés de magnifiques tressages en fil d’argent . Sa très belle collection de bracelets ou colliers, s’adresse à des hommes et femmes qui souhaitent se démarquer en portant des bijoux retraçant une histoire mais aussi offrant une signature exclusive !
Un dernier regard sur Missiu et ses bracelets, colliers facon dentelle en fil satiné, Haribo, les bijoux-bonbons gourmands, comme ce délicieux pendentif nounours tout rouge pavé de cristaux de Swarovski, Hipanema et ses beaux bracelets indiens, Dominique Calderon, une dominicaine qui travaille comme personne le larimar et l’ambre de son pays.
Dernière surprise, on lève un peu la tête et on découvre Abigael. Du bois flotté, une adorable figurine en terre cuite, plutôt brute, une délicieuse sculpture tout en poésie et en équilibre qui trouve tout naturellement sa place dans ce ravissant magasin aux mille et une merveilles.
Merci Jean-Paul et Babette pour ce délicieux voyage, cette parenthèse magique, que je ne me lasse pas de faire et refaire en votre compagnie à chaque fois qu’il me vient l’envie de me remplir les yeux de jolies choses.
Terrenas en Plata. Paseo. Las Terrenas
Ya plein de monde partout!!!!!! et c’est tant mieux
Aujourd’hui, petit tour au village. Trop envie de découvrir les nouveautés de Terrenas en Plata, ma boutique chouchou…. mais ca c’est pour demain.
Sinon surprise, il y a du monde partout, difficile de se garer, la Pola, remplie de monde, et les restos de plages, les restos de plage….. pleins de monde.
Nous décidons d’essayer le nouveau resto de Punta Popy ancien Bigotes…. raté, toujours pas ouvert, un peu lent celui-là…. tant pis, tant mieux….. on retourne aux 3 Caravelles…. encore!!!!! ben oui, mais aujourd’hui, promis, ni centollo ni langoustes brésilienne….. mais un super, savoureux, délicieux, excellent, incroyable plat: les bonbons de crevettes aux coco. J’en ai encore les saveurs dans la bouche. Un rêve.
Au retour, petite halte à la Vela Blanca, rencontre avec Stéphanie (je vous en reparle demain, un phénomène celle-là) puis on pousse jusqu’à Solymar pour faire un petit coucou à Véro…. pas là, pas dans son assiette, dommage, cuidate Vero.
Bourré de charme, le marché aux poissons
Aujourd’hui incontournable, le Marché aux Poissons de Las Terrenas, bourré de charme, est relativement récent. En effet, lorsque les premiers aventuriers francais débarquèrent ici, il y a quelque 40 années, nul marché aux poissons, les pêcheurs n’étaient pas légion et le village vivait essentiellement de la récolte de cocos et la culture de potirons, ignames ou patates douces. Cependant, peu à peu, la culture de la pêche et l’attrait de le mer agit sur les terrenériens et les pêcheurs se multiplièrent. Nombre d’entre eux élurent domicile au Village des Pêcheurs, avant que celui-ci soit reconverti en lieu de loisir. Il faut bien avouer qu’au départ la pêche se fit au détriment des récifs de corail…. la pêche à la dynamite n’était pas rare et tellement plus efficace.
Tout naturellement c’est sur la plage de Las Ballenas que se tenait le premier Marché aux Poissons organisé il y a un peu plus d’une dizaine d’années. Un petit marché de charme où il était si agréable de s’approvisionner en poissons tout frais, crevettes de Sanchez, lambis ou coquillages. Au fil du temps, on avait même le droit de préférer un pêcheur, de se lier d’amitié et d’attendre son arrivée avant de faire son choix. Depuis quelques années, le Marché a déménagé et a fait son nid sur la jolie plage de Poppy. Plus vaste et mieux achalandé que le précédent, c’est une véritable bouffée d’air pur que l’on prend en se baladant le long de ses étals. Lieu haut en couleur, où même si le poisson n’est pas au menu de jour, il est agréable de passer, pour le plaisir des yeux, un haut lieu d’animation où les marchands rivalisent de voix et de gouaille. Tout à côté, un petit quartier a vu le jour, construit de bric et de broc, de bouts de bois, de bouts de zinc de toutes les couleurs, on y déguste du poisson tout frais les pieds dans le sable et l’on y rencontre Paco, l’un des tout premier francais de Las Terrenas.
Au marché, le choix est varié, daurades, mérous, thons, chillos…. et, si certains poissons semblent bien communs, le simple fait d’être fraîchement pêchés leur rend toute leur noblesse. Ils se partagent la vedette avec les lambis, les poulpes, les langoustes, les huitres ou les alméras (nos tellines de la Méditerranné ou palourdes de l’Atlantique) ou les succulents centollos.

Gerard, notre consul honoraire ne manquerait pour rien au monde l’arrivée des bateaux et pour cause, la réputation de son restaurant l’Atlantis tient en grande partie à ses savoureuses recettes de poisson tout frais. Aujourd’hui, ce sera du thon.
…..Et lorsque je me sens paresseuse, je demande à ce qu’on nettoie mes poissons, juste histoire de profiter un moment encore du fabuleux décor ……
La magie de la rue: guaguas et marchands ambulants
Et, parmi les quelques précieuses particularités qui contribuent au charme surrané de Las Terrenas, l’une des plus typique à nos yeux de petits francais reste indéniablement le phénomène des guaguas. Débordant de fruits, légumes, fleurs, souliers, vêtements colorés, bassines en plastiques, elles animent chaque jour les calle du village, se mêlant au joyeux chaos des motoconchos pétaradants, à la musique, poussée à fond, et aux odeurs alléchantes de pollo al carbon.
Venues de la montagne, de Samana, Santiago, Santo Domingo, elles parcourent la campagne dominicaine et de village en village proposent leur marchandise tant convoitée, fruits gorgés de soleil, ustensiles de cuisine colorés ou en fer blanc, robes de princesse, fleurs multicolores… Autochtones, touristes et résidents adorent farfouiller et dénicher, pour leur plus grande fierté l’objet rare, polo Lacoste (presque vrai) à 50 pesos, micro jupe en jean griffée DKNW qui va faire un malheur avec ce petit top sans marque mais tellement tendance. Parmi les résidents, beaucoup s’y affichent sans fausse honte, d’autres y viennent en catimini, priant le bon Dieu que les copines ne les y surprennent pas. Et pourtant, le déplacement en vaut la peine, ne serait-ce que pour le folklore, le coup d’oeil, l’ambiance bon enfant… les guaguas, c’est tout Las Terrenas. C’est trop mignon, moi j’adore.
Un autre atout de charme, les marchands ambulants qui déambulent inlassablement dans la rue, sur la plage, entrent dans les commerces. Crevettes, langoustes, poissons, bijoux, lunettes…. il y en a pour tous les gouts et à tous les prix.
Plus hard, moins glamour et pourtant tellement local, les échoppes de viande et de poissons ont tendance à effaroucher les badauds incrédules. Il faut dire qu’en voyant ces grandes carcasses de viande accrochées devant la porte et souvent couvertes de mouches on a juste envie de prendre les jambes à son coup. Et pourtant, elles attirent souvent la convoitise des habitants qui les savourent à l’avance en les imaginant dans leurs assiettes.
La magie de la rue: une explosion de couleurs
Ce n’est pas une légende, et vous le constaterez vite en vous baladant dans les rues de Las Terrenas, en vous évadant sur les petites routes aux alentours, en partant à la découverte des petits hameaux environnants. Ici, la couleur est reine. On l’aime vive et chatoyante, on l’utilise sans parcimonie pour embellir une jolie petite case ou pour cacher la misère de murs lépreux….
Et la rue du village est ponctuée ca et là, outre les superbes étals de fruits multicolores, de taches de couleur-bonheur qui attirent l’oeil et rendent la vie plus belle. Ce sont les guaguas de fleurs, les peintures haitiennes, les boutiques de vêtements ou les habits suspendus le long des trottoirs, les jolies passantes ondulant dans de longues robes aux étoffes colorées… mais aussi les échoppes elles-même, dehors et dedans. Un décor qui sent bon les îles, la plage, la mer et le soleil, fidèle reflet du tempérament des habitants.
Un dimanche de décembre ensoleillé, ca mérite une petite balade
Je vous le disais, ce matin vers 9h il pleuvait de folie à nouveau et vers 11h, grand soleil qui s’est installé pour toute la journée. Une vraie belle journée, un vrai beau ciel bleu, la mer douce et les restos de plage au top.
Avant de passer chez Sandro où Papon surveille son cochon sous l’oeil indulgent de Nanou qui surveille Papon.
Avant une petite halte à la Vela Blanca …. toujours aussi magique…. où le saxo nous susurre les plus jolies des mélodies, un petit tour au marché aux poissons bourré de touristes gourmands des huîtres ou des télines locales. Oups, arrivage d’un thon magnifique aux proportions hors du commun. Monsieur le Consul est aux premières loges, parions qu’il y aura du thon tout frais au menu de l’Atlantis.

Ciel bleu, sable blond, voiles blanches et musique douce, le dimanche c’est comme ca à la Vela Blanca
La magie de la rue: des étals de fruits colorés
Joyaux éparpillés parmi les échoppes, des étals multicolores croulent sous des tonnes de fruits juteux, citrons verts, papayes juteuses, mangues, ananas, bananes, goyaves, noix de coco ou corossols aux pouvoirs sacrés…, de légumes oubliés, manioc, potirons, patates douces, ignames,….
Et, au Paseo, la ravissante case de la délicieuse Ada. Je la connais depuis toujours Ada, avec son minois de petite fille et son charmant bagout. Aujourd’hui, c’est avec fierté qu’elle propose aux badauds émerveillés ces jolies cabosses de cacao….. Rien que du bonheur.
La magie de la rue: des échoppes acidulées

D’accord, toit a tendance à danser la Salsa mais les yeux des petits et des plus grands s’écarquillent devant ces rutilants vélos de toutes les couleurs.
Disséminées ici et là ou agglutinées les unes contre les autres, les petites échoppes artisanales font partie intégrante du paysage de Las Terrenas. Elles contribuent, cela va sans dire à son charme envoûtant. Couleurs pimpantes et acidulées pour des masures de bric et de broc souvent recouvertes d’un improbable toit juste fait de débrouille et qui ne tient que par l’opération du Saint Esprit.
On y vend de tout et de rien, des vélos multicolores, des ballons, des chouchous pour les cheveux des filles, des bonbons, des flacons de shampooing bon marché, des montres, des cigarettes à l’unité, des babioles en plastique, de l’huile de coco, des canettes de Coca Cola, de la gazoline, des tiges de cannes à sucre, des oranges. …On y répare montres, télé ou téléphones….
On y achète de succulents empanadas qu’on croque en marchant. De jolies filles lascives, tout en sourires vous proposent jeans, petits tops rigolos ou lingerie presque fine.

Si monsieur Claro passe par là, il va avoir mal à la tête, s’il est mort, il va se retourner dans sa tombe…. Non mais, t’as vu la boutique!!!!
Des colmados improvisés proposent au milieu d’un incroyable mais délicieux fouillis, des « oeufs du jour » (?????), du Brugal, de la Présidente bien fraîche, de la Mamajuana, du pain, des gâteaux secs ou des ustensiles de cuisine en fer blanc.
La scolopendre, pas cool la bébête
La scolopendre fait partie des mille-pattes. En Guadeloupe, elle est appelée la «bête à mille pieds» et ici en République Dominicaine le Cent-pieds. Elle possède de nombreuses particularités parmi lesquelles, son squelette qui se trouve à l’extérieur de son corps, c’est sa carapace formée par des parties dures de sa peau. Lorsqu’elle est jeune, la scolopendre est de couleur vert bleue. Elle change de couleur en grandissant puisqu’elle est marron rouge à noire une fois adulte. Son corps est un peu aplati, parfois aussi large qu’un doigt. Il est très allongé, long d’une douzaine de centimètres, voire 20 centimètres pour les plus grandes. En fait, son corps est annelé, constitué d’une suite de segments, de couleur verdâtre, articulés comme un collier de grosses graines. Elle possède une tête avec 2 grandes antennes, suivie de vingt-deux segments, le premier porte des crochets venimeux qui ne sont visibles qu’au niveau du ventre. Les 21 segments suivants portent chacun une paire de pattes. Et oui, tout ça de pattes! D’où la facilité avec laquelle la scolopendre se déplace .
La scolopendre se cache
Elle adore les zones humides, à l’abri de la lumière. On peut la trouver dans les rochers, sous l’écorce des arbres ou dans les troncs d’arbre pourris et sous les feuilles mortes. Mais elle peut occuper aussi certains endroits des maisons: sous les planches et sous les pierres, dans les fissures des murs, derrières les plinthes, près des drains des cuisines et des salles de bain. (Bizarrement, j’ai vu très peu de scolopendre à Las Terrenas, pourtant humide, par rapport à St-Barth, au climat très sec, où je vivais avant). Lorsqu’elle est débusquée, elle se faufile à toute vitesse vers la cachette la plus proche. Attention, ça peut être une chaussure posée sur le sol, d’où la nécessité de secouer vos souliers avant de les enfiler. Elle n’a pas l’air comme ça, mais la scolopendre est une grande timide mais c’est aussi une attaquante
L’animal possède deux longues antennes vibrantes et sensibles. Grâce à elles, elle est à l’affût du moindre mouvement, peut détecter de très petites proies. Les antennes lui permettent aussi de sentir une menace et de réagir en conséquence. Si elle est attaquée, elle bondit sur son ennemi en un rien de temps. Il faut dire qu’elle a aussi une détente remarquable. C’est un peu comme si elle avait des ressorts dans ses longues pattes. Si malgré sa fuite, elle est rattrapée et se retrouve en mauvaise situation, elle se contorsionne et s’enlace autour de son ennemi pour le mordre. Ouille…. ses 2 crochets venimeux injectent un venin qui fait très mal. Attention à vos animaux domestiques, elle peut leur faire très mal. Son échine très souple lui permet de jouer à la gymnaste. La scolopendre est aussi très vigoureuse et très résistante. Attention! Car, si elle est touchée une première fois, elle peut revenir à l’assaut très rapidement.
Une attaquante née!
Que mange la scolopendre?
La scolopendre est carnivore: elle mange de la viande. Et, autant dire qu’elle a un bon appétit! Elle aime particulièrement les insectes: cucarachas, criquets, araignées, fourmis, … Pour les grandes occasions, elle s’offre de petits lézards et même de petites grenouilles. Si l’on réfléchit bien, on se rend compte qu’elle débarrasse nos maisons des petits envahisseurs. C’est un insectivore utile dans nos maisons . Et, en plus elle nettoie, car c’est un charognard: elle mange les animaux morts.
Bon, résumons, la scolopendre, utile mais à contourner si on la rencontre sur son passage…..
(Source: Guadeloupe, les mal aimés)