Profundo Blue, escapade dans le bleu profond…

Plus beau que dans les rêves.

Une plongée dans les eaux chaudes des Caraibes se savoure comme une escapade sensuelle unique et inoubliable, la découverte d’une vie marine foisonnante où la couleur règne en maître. Praticable tout au long de l’année, sauf en cas de gros temps, chaque plongée est singulière. Récifs de coraux, cavernes sous terraines, épaves antiques ou contemporaines, ballets de poissons multicolores, gorgones majestueuses, rencontres coups d’cœur avec de jolies tortues en goguette, un requin, peut-être, mais juste câlin ou même des dauphins malins… Profundo Blue vous propose de vivre pleinement ces escapades insolites en vous les appropriant sous la forme de petites sorties en comité très réduit, des rendez-vous privilégiés à la découverte de l’inattendu.

Thierry Demesmacre, le tout nouveau boss

Bruxellois d’origine, ce jeune belge est tombé en amour pour Las Terrenas dès sa première venue il y a près de quinze ans. Tout môme, il s’est pris de passion pour la plongée, cette sensation de liberté qu’elle procure, ces mondes secrets qu’elle dévoile aux audacieux. 30 ans déjà qu’il plonge, un peu partout dans le monde et cinq ans qu’il a posé palmes, bouteilles et tuba à Las Terrenas. Depuis, il n’a pas cessé de plonger dans différents clubs et a acquis une belle connaissance des lieux.

Notons au passage, qu’il a activement participé à la création et la réalisation d’une entreprise de sauvetage de la barrière de corail et de la faune marine initiée par Turtle Dive Center. C’était en 2017.

Puis, une opportunité s’est présentée, acquérir son propre club, un établissement des plus coté, créé il y a plus de vingt ans, pour lequel il travaillait depuis trois ans. Très enthousiaste, il saute sur l’occasion, après en avoir longtemps discuté avec sa compagne. Le voilà boss de Profundo Blue Diving Center.

Profundo Blue, des plongées sur mesure

Thierry prend plaisir à travailler seul, faire découvrir ses merveilles à ses plongeurs, les guider, les surprendre. Les escapades se font en tout petit comité, 4 plongeurs maximum, mais, en cas de demande plus nombreuses, il fait appel à d’autres instructeurs diplômés.

Les déplacements sur les lieux de l’immersion, choisis au jour le jour se font avec un bateau de pêcheur traditionnel et son capitaine très local. Et, cerise sur le gâteau, étant donné la taille humaine de la structure de Profundo Blue, les plongées se font à la carte avec la plus grande flexibilité, en fonction des désirs et des attentes du plongeur. C’est à l’agence, à l’hôtel Afreeka de Punta Popy que se décide la destination du jour, tenant compte de l’avis du boss, des clients et de leur niveau, bien sûr. Et, il y en a vraiment pour tous les goûts. Pour les novices, un baptême de plongée est proposé sur un site hyper protégé juste devant les îlots de Las Ballenas. Et, pour les moins téméraires de belles sorties snorkeling sont également organisées.

Quelques sites d’exception

Cinco Metros

Au plus proche des îlots Las Ballenas, « Cinco Metros » est un site qui s’enfonce doucement jusqu’à 6m. Idéal pour le snorkeling et les baptêmes de plongée. De nombreuses espèces de gorgones (Gorgone éventail notamment) et de coraux (Corail cerveaux…). Mais aussi de larges bancs de carangue franche, sergent major, poissons perroquet,

Piedra Marcel

2 jet-skis coulés volontairement à 18 mètres au fond d’un pinacle corallien. Génial pour les photos et aussi pour la navigation, pour passer d’une tête de corail à une autre. Tortues et raie s’y baladent, en compagnie de poissons-lion, et d’une foultitude de délicieuses petites espèces tropicales aux couleurs vives. Jolis montages de coraux.

Canyons

Ce site est constitué de récifs coralliens, de canyons, de passages et d’arches. La profondeur est comprise entre 7 et 17 mètres. Idéal pour une plongée de recyclage afin de travailler la flottabilité, ou pour les plongeurs plus avancés qui souhaitent explorer les environs. C’est le paradis des gros crabes (centollos). Requins nourrices occasionnels dormant dans les tunnels, quelques belles espèces tropicales et parfois des poissons-lions.

Cuevitas (le site favori de Thierry)

Une succession de petits tunnels très faciles à négocier dont la sortie reste visible dès l’entrée. Ils sont faisables dans un sens comme dans l’autre. On y rencontre de nombreuses espèces de gorgones (Gorgone éventail notamment) et de coraux (Corail cerveaux…). C’est également le repère de poulpes, cigales des mers et autres murènes.

« Je ne me lasse pas de cette succession de canyons et petites caves dans lesquelles évoluer. Chaque plongée est une nouvelle découverte… De plus j’adore dans l’organisation de cette plongée le fait que le retour au bateau ne se fasse pas au même endroit que la mise à l’eau. Cela donne une réelle impression de balade sous-marine avec différents environnements tout au long de l’immersion. »

Creole Reef

De longues lignes de récifs coralliens sur 24/28 mètres de profondeur. Une petite épave est également à trouver juste en bas de notre ligne de descente. Ce grand plateau de corail est facilement accessible pour tout plongeur ou cours avancé. Au milieu de tous les habituels poissons de récifs des Caraïbes, il est possible de croiser barracudas, murènes, poulpes, raies (pastenague et léopard).

Dolphin

Épave très facile d’accès entourée de sable sur 26/28 mètres de fond. Une ligne de descente est fixée sur son côté. Quelques petites cales ainsi que la cabine de pilotage sont accessibles. Non loin, des patates de corail finissent de donner à la plongée un aspect très tranquille. De nombreux poissons chirurgiens, carangues, poisson anges sont présent tout au long de la plongée. Mais aussi, petites seiches, murènes, barracudas…

Il ne vous reste plus qu’à…

Le centre est ouvert du lundi au samedi de 8am à 3pm En cas d’absence, WhatsApp ou Messenger.

Internet :https://profundoblue.com/ Mail: profundobluerd@gmail.com / Instagram : profundoblue

Facebook : Profundo Blue international diving Center / WhatsApp : +1 829 349 19 13

Tarifs sur demande.

La semaine « sainte » de Las Terrenas

L’an dernier, le bordel était à son paroxysme et tout le village ou presque a manifesté son mécontentement devant cette horde de pilleurs diaboliques faisant fi de la moindre éducation, hurlant, chevauchant des engins de mort au bruit infernal et pourrissant à qui mieux mieux plages et rues du village.

Devant cet état de fait, le maire réélu Willy a tenu a manifester son appui à la population en editant quelques mesures pour limiter les dégats.

Voici les mesures prises par les autorités qui ont constitué l’opération Pâques 2024, Las Terrenas.

1- L’installation de stands est interdite sur tout le littoral de la Calle Francisco Alberto Caalla deñó (Playa Las Ballenas), La Cual fonctionnera comme une rue à voie unique en direction est-ouest avec sortie par les Terrenos du terrain de golf vers la Ceiba et Playa Bonita.

2- Seules les installations de stands mobiles en soutien aux petits commerçants locaux à Playa Punta Popi et Calolima seront autorisées, sous autorisation écrite du maire.

3- Les stationnements seront interdits sur la rue Francisco Alberto Caalla Deño’ (Playa Las Ballenas) et des parcs publics seront mis en place pour les visiteurs du site.

4- Les stationnements autour de la pension photo de Punta Popi seront interdits, un parking public sera mis en place pour les visiteurs de la région.

5- Les maisons de campagne seront interdites dans nos espaces publics, rivières et plages.

6- Les véhicules ou les motos présentant des perturbations provoquant des bruits excessifs, violant les panneaux de circulation ou irrespectueux du piéton seront retenus.

7- Nous avons délivré une autorisation pour deux événements traditionnels pendant le match, face à Las Cayenas à Playa Las Ballenas et au Bonche Las Terrenas autour de Playa Punta Popi.

8- Les munices et les visiteurs pourront profiter d’importantes présentations artistiques entièrement gratuites pendant 3 jours à Punta Popi Beach, nous publierons dans les prochaines heures le panneau d’affiche des artistes.

9- Nous déclarons en session permanente le comité qui dirige l’opération Pâques 2024.

10- À Las Terrenas, nous vous accueillerons avec beaucoup de joie, nous vous demandons simplement de profiter avec modération et respect, de surveiller nos plages et nos rivières et de respecter les dispositions des organismes officiels.

J’en vois qui ricanent et je les comprends. Comment peut-on imaginer que les trublions, analphabètes et sans éducation, qui ne viennent que pour semer la zizanie a Las Terrenas, en aient quelque chose à faire de ces pauvres décisions assénées, tout à coup, par le maire du village. D’abord, comment seraient-ils au courant vu que depuis des décennies, le plus grand bordel est autorisé et qu’il est bien connu qu’à as Terrenas tout est permis. A mon avis, peu de chance que ces sages mesures portent leurs fruits.

Cependant, il faut quand même reconnaitre a Willy, qu’il a entendu les revendications de la majorité et qu’il a tenté d’y répondre de son mieux. Car, quoi qu’en disent les simples d’esprit, la semaine sainte de Las Terrenas ne doit rien aux traditions populaires mais tout a un vrai désir de débauche et de je m’en foutisme. Bacchanale de l’enfer, vision d’horreur, carnaval des fous.

Merci donc à Willy qui, malgré tout, ose affirmer son désaccord face à ces 3 jours diaboliques. Nous en reparlerons lundi prochain, alors que tous ces fêtards pathétiques auront repris leur vie monotone à la capitale.

Le port des pêcheurs…

…à ne pas confondre avec le Village des Pêcheurs. Et si ce dernier est, ou plutôt, était une institution à LT, l’un des tout premiers endroits de vie mêlant allègrement expatriés, pêcheurs, résidents et touristes, un lieu festif et convivial, vieux de plus de 50 ans, le port des pêcheurs, lui, ne connait une certaine notoriété que depuis une petite dizaine d’années. A l’origine, Paco, un visionnaire un brin fantasque qui, un beau matin, eut l’idée saugrenue mais géniale d’installer son petit lolo derrière le cimetière. Il loua une cahute faite de bric et de broc à un pêcheur, y installa de quoi sommairement cuisiner, inventa une terrasse meublée de quelques tables et chaises bancales mais avec une vue époustouflante. Pacomer était né. Aux commandes Paco et aux fourneaux Sarah, son ex-compagne et amie de toujours, cuisinière hors pair, capable d’imaginer un festin à partir de trois fois rien, un beau poisson tout frais, quelques oursins, du citron vert et le tour est joué. Pour l’anecdote, à l’époque, Mimi et moi étions encore propriétaires du Syroz et, comme nous ne pouvions rien lui refuser, nous avions organisé un système d’eau pour alimenter Paco. Un simple tuyau, courant sur le sable, du bar au petit resto. Combien de fois a-t-il été percé, je ne saurais le dire. Pao est resté longtemps seul dans son petit lolo, sous un amandier géant. Puis, peu à peu l’idée a fait son chemin. Les pêcheurs propriétaires de ces petites cabanes le long du cimetière où ils abritaient leur matériel de pêche se sont vus sollicités par tout un tas de personnes, dominicains, francais, italiens, haitiens… qui, en fin de compte ont trouvé l’endroit fabuleux et l’audace de Paco pas si stupide. Le port des pêcheurs, peu à peu devint l’endroit incontournable avec sa bonhomie, sa cuisine simple mais savoureuse, les pieds dans l’eau. Ce n’est que plus tard, il y a à peine quelques années que les paillottes au toit de cana ont été construites, indispensable confort pour faire de ce lieu un vrai bonheur a l’abri du soleil cuisant.

Le 4 janvier, l’indicible se produisit de la faute d’un décérébré qui négligea une fuite de gaz pourtant évidente et, de surcroit eut la bêtise de tenter de la réparer une clope au bec.

Puis, ce furent des discussions, des douches chaudes et froides. Oui on peut reconstruire, non on ne peut pas. Toujours ce problème des 60 mètres, oui mais… justement, le problème est identique pour le fameux Village des Pêcheurs, lui-même brûlé et en cours de reconstruction. Alors, réunion après réunions, avec l’appui du maire du village, l’accord est enfin arrivé. Oui, ils peuvent reconstruire sous certaines conditions.

Des cagnottes, de ci de là ont vu le jour pour aider les sinistrés à rebâtir leur gagne-pain car il s’agit bien de cela. Nul investisseur ici, mais des familles, pour la plupart, comptant sur ce travail pour survivre.

Ce matin, je suis allée faire un petit tour, à la rencontre de certains de mes amis, Bénédicte, Eddy, Jerry, Sarah, Coseco… leur sourire fait plaisir à voir, même si le chantier, considérable est loin d’être terminé. Comme toujours, ici, les chose se passent sans de sérieux contrats et certains constructeurs en herbe en profitent pour essayer de rafler quelques milliers de pesos supplémentaires à ces pauvres gens déjà à l’agonie. Mais ca travaille de tous les côtés, le long du cimetière, les cabanes-cuisines sont presque prêtes et les terrasses commencent à s’aligner sur le sable face à un décor toujours aussi saisissant. Alors, impossible de prédire à l’heure qu’il est la date de réouverture, mais, la reconstruction va bon train et ce lieu délicieux aura tôt fait de renaître de ses cendres.

En vrac, quelques images glanées ce matin de la reconstruction et des personnalites fortes de ce petit coin de paradis, Bénédicte, Eddy, Sarah, Jerry et Coseco…

Debrief d’un reportage dominicain polemique…

On en parle.

C’est dans la péninsule de Samana que TF1 nous a conviés hier dans la soirée au cours de la mythique émission 50 minutes inside, fief passé de Nikos Aliagas.

Bien sûr, nous étions tous agglutinés devant notre écran à l’heure dite. Et c’est là que les avis divergent et m’interpellent. J’ai rarement vu un nombre aussi important de commentaires ineptes, stupides, malveillants, insupportables. D’abord, comment peut-on juger une émission, quelle qu’elle soit, quelques secondes après sa diffusion. Pour juger, objectivement j’entends, il faut d’abord emmagasiner, digérer les images qui nous ont été proposées, après on donne son avis. Parfois, histoire de ne pas paraître complétement stupide, on garde son avis pour soi.

Je ne prétends pas détenir la vérité ou m’élever au-dessus du lot. Mais, ma très longue expérience de rédactions objectives m’a appris bien des choses et surtout à tempérer.

J’avais annoncé cette diffusion de Samana aux membres de ma « tribu » en France, ceux qui m’avaient fait l’immense surprise de venir me voir en mars dernier. Ils avaient aimé ce qu’ils avaient découvert ici, étant au préalable, comme beaucoup, passé par la case Punta Cana. Tout les ravissait, la nature, les gens, Nicolas et ses balades-plaisir. Et leur réaction au vu de ce reportage m’a vraiment enchanté. Ils étaient ravis, avaient retrouvé leurs souvenirs avec le terrible désir de revenir. Merci TF1, votre reportage a atteint son but et porté ses fruits. Car, bien évidemment, ce but n’était en aucun cas celui de flatter l’ego de résidents ou habitués blasés, mais bien de faire découvrir, de suggérer une autre RD à la majorité qui n’en connaissait que les all-inclusive du sud du pays. Les images étaient belles et les propos réalistes et ceci en un temps très limité. Cet hôtel tant décrié au début du reportage a tout simplement ouvert les portes d’une clientèle qui, jusqu’alors ne trouvait pas son bonheur dans notre région. Car, oui, les « riches » ont aussi le droit d’aimer la péninsule et ses délicieux paysages encore préservés. L’exquis Mahona hôtel, à la fin a fait le pendant au premier. Hôtel de charme, il a su séduire à travers quelques images furtives les amoureux de nature exubérante et de déco raffinée.

Alors oui, ils auraient pu citer Las Terrenas, les Haitises, la cascade de Limon, Mahona mais cela avait peu d’importance, l’idée étant de séduire une clientèle ignorant l’existence même d’endroits si rares et surprenants, quels que soient leurs noms.

En toute objectivité, il me semble que ce reportage-découverte a atteint son but, même si, nous qui vivons ici, plus de 22 ans en ce qui me concerne, avons l’impression qu’il est incomplet, que beaucoup d’endroits mythiques ont été ignorés, oubliés, laissés de côté mais, allons, allons en 10 minutes on ne peut pas dévoiler tout le charme de Samana.

Bref. Comme vous l’aurez compris, quitte à m’attirer les foudres du plus grand nombre (m’en fiche) j’ai beaucoup aimé ce reportage sincère, plongeant dans la nature si belle de notre jolie péninsule.

Toute la poésie du Château de Feuilles

La nature y est reine. Dévergondée, elle établit sa loi sans règle ni bienséance. Fleurs et feuilles de toutes tailles, de toutes formes et de toutes couleurs s’épousent, noces insolites, dans un opéra grandiose, sans cesse renouvelé.

Allez, viens, je t’emmène pour une douce balade bucolique dans un petit nid très préservé à la végétation exubérante.

Pour Mimi

Parenthèse-beauté, le kobido, lifting naturel japonais.

Il y a des siècles, dans le lointain Japon, une jolie impératrice a vu son sourire se faner en découvrant une vilaine ride sur son visage. Paniquée, elle convia, sur le champs deux maîtres de l’Anma, ancêtre du shiatsu, les defiant de lui inventer un miracle, un massage peut-etre, assez efficace pour effacer ce disgracieux signe du temps et lui conserver, le plus longtemps possible sa jeunesse. Une compétition s’improvisa entre les deux maîtres. Après plusieurs mois, sans aucun vainqueur, le talent des deux concurrents donna naissance à un traitement exclusif, le kobido (« ko » (ancien) « bi » (beauté) « do » (voie)), réservé, dans un premier temps, à la famille impériale et aux geishas.

Kobido : le lifting naturel des Japonaises

Massage ancestral du visage, au Japon, le kobido qui séduit les thérapeutes et leurs clients par son incroyable effet liftant, est actuellement le chouchou beauté de tous les instituts branchés.

Mine froissée, peau déshydratée, manque de fermeté, inéluctables marques du temps… tonique et vivifiant, le massage kobido donne un coup de jeune spectaculaire. En une seule séance, le visage est frais, stimulé, repulpé, la peau raffermie et le teint plus lumineux.

A Las Terrenas, découverte du kobido chez Fabiana Life Thérapies

Et bien, figurez-vous que malgré son côté un brin bohème, notre petit village peut s’enorgueillir de nous offrir la possibilité de bénéficier de ce soin que s’arrachent les beautiful peoples de tous les coins du monde, refusant d’avoir recours à la chirurgie esthétique. Fabiana en a fait son cheval de bataille, séduite par l’incroyable efficacité de ce massage révolutionnaire, elle s’est jetée à corps perdu dans son apprentissage et le pratique dans son petit institut avec une grande dextérité. Telle une virtuose, c’est avec une chorégraphe fluide et extrêmement précise, avec des variations de vitesse et d’intensité en fonction de la patiente que Fabiana prodigue ses soins. Les doigts s’agitent sur chaque partie de votre visage en un ballet très complexe. Poignets, avant-bras, épaules entrent en scène dans un enchaînement de gestes parfois déroutants. On se relève de la table de massage avec la sensation d’une peau très ferme. Les muscles sollicités par un travail de stimulation des points d’acuponcture du visage sont tonifiés, très présents… dire que nous avions oubliés que notre visage était lui aussi musclé.

Fabiana Peyronne

Après avoir tenu un institut de beauté à Paris, Fabiana s’établit en Suisse. Elle y prit la direction du SPA du prestigieux Mandarin Oriental de Genève. Ce n’est que tout récemment qu’elle a posé ses valises à Las Terrenas, pour notre plus grand bonheur. Avec une pratique de l’esthétique de plus de 18 ans, cette jolie jeune femme d’origine sud americaine, adore ce qu’elle fait. Plus qu’un job, c’est pour elle une passion, une occasion de belles rencontres et de partage et le kobido est devenu son hymne. Elle vous dira qu’une séance rafraîchit les traits, illumine le teint et donne de l’éclat à la peau mais, c’est par une pratique régulière sous forme de séances rapprochées que les résultats seront optimaux.

Petite entorse au protocole, Fabiana a pris la liberté d’associer le classique déroulement du kobido : nettoyage profond à l’aide de produits naturels, massage dynamique et tonique à un massage relaxant de la nuque, du cuir chevelu, et des trapèzes. Instant voluptueux et très déstressant pour clore de facon exquise et tout en douceur cette délicieuse parenthèse-beauté.

Enfin, Fabiana propose également des massages Relaxant, Deep Tissue et Intuitif… l’intuitif est un massage thérapeutique sur mesure…il apporte une relation profonde, une détente des muscles et il travaille sur les énergies… elle pratique également le massage amincissant techniques GAD Glisser, Appuyer, Décoler et Palper rouler Manuel.

Fabiana Life Therapies . 809 817 1131

2024, année douce?

En tout cas, je vais essayer.

2023 fut l’année charnière, une longue période, un brin hors du temps durant laquelle l’idée suprême n’était que d’apaiser le chagrin. Jour après jour, semaine après semaine, les efforts consistaient à essayer de vivre, de survivre…

Deux éléments forts ont contribué à adoucir ma peine… l’arrivée inopinée de ma « tribu » durant le joli mois de mars. Ils ont débarqué dans ma tristesse tels des fleurs dans un champs dévasté. L’instant fut bref mais intense… comme un petit retour à la vie. Puis, en septembre, c’est tout récent, la rencontre avec ma petite Léa, mon dernier bb à quatre pattes, mon doudou poilu. Là encore, une arrivée inattendue, inespérée. Et, histoire de poser sur mon visage, à chaque jour de notre vie, un vrai sourire, elle ne tarit pas d’inventions. Un petit clown tout en câlins, rempli d’amour.

Belle et heureuse année 2024 à vous tous, mes amis fidèles qui, vous aussi, sans que vous vous en doutiez apportez jour après jour du baume à mon cœur. Apaisée, je vous promets, comme il est de coutume en ce début d’année, de vous régaler de contes, d’historiettes, de coups d’cœur, de coup d’gueule parfois, je sais que vous aimez… Je vous ferai voyager au cœur de notre village, de son passe, de son present, de notre péninsule, je vous parlerai de sa douceur de vivre et de son rythme indolent et vous devoilerai d’incontournables adresses-bonheur, puis, vous parlerai surement de LUI encore un peu….

Je vous aime.

Coup de gueule en espagnol dans le texte.

Como cada año por la misma época, el pánico me invade poco a poco. Las Terrenas se convierte en el patio de recreo de personas que, con la ayuda del sol y del alcohol (especialmente el alcohol), pierden toda noción de sentido común, respeto y responsabilidad. Cuanto más tontos, mejor. Lo primero no nos importa, ponemos la música a todo volumen, bueno… pero eso no importa, como es el último y primer día del año, celebramos el acontecimiento como corresponde a nuestra inteligencia y, Desafortunadamente para mí, mis vecinos tienen un nivel de inteligencia como el de las margaritas, y de nuevo… Entonces, qué mejor manera de llamar la atención, de demostrar que somos inteligentes, ricos y que sabemos, que hacer estallar petardos y fuegos artificiales. No importa que estén, a izquierda o derecha, rodeados de techos de caña, lo principal es reírse. Vimos en el Pueblo de Pescadores y luego en el Paseo lo que una simple chispa le puede hacer a un techo de caña… pero les da igual… No, ni siquiera es eso, no lo tienen todo simplemente no son conscientes de ello. la gravedad de su acto idiota.

Me tomé el tiempo para contactar a los bomberos. Conscientes del problema, designaron un equipo para esta peligrosa noche, no sólo para intentar reparar los daños (lamentablemente, a menudo es demasiado tarde), sino para detener a los perpetradores.

Debes saber que el Ministerio de Turismo y Medio Ambiente prohíbe estrictamente cualquier exhibición de fuegos artificiales en el país, sea cual sea y dondequiera que esté, sin el estricto acuerdo de los bomberos y su presencia en el lugar. Me lo vas a decir, palabras, palabras, a nadie le importa. Pero este año estoy decidido a intentar lo imposible para estar más sereno en el futuro. Entonces, vale, que los chiringuitos se diviertan jugando a este jueguito, aunque lo deploro por el simple consuelo de mis perritos que lo odian, lo entiendo, pero, eso sí, como cada año mis vecinos estúpidos lanzan sus cohetes incendiarios contra mi techo, los reporto inmediatamente llamando a los bomberos al 829 263 4489. Están notificados y están esperando mi llamada. Simplemente se arriesgan a ser encarcelados inmediatamente y a recibir una multa proporcional al riesgo incurrido. Al mismo tiempo, espero no tener que llegar a ese final. Y evita tu sarcasmo… están en casa, etc… eso no tiene cabida en este caso.

Quizás algún día podamos disfrutar de estas vacaciones sin ansiedad. Digo nosotros, porque sé que en mi caso somos muchos.

Vamos, crucemos los dedos para que la conciencia vuelva a los alcohólicos u otras personas lobotomizadas. No se gana pero la esperanza nos mantiene vivos.

Coup de gueule

Comme chaque année à la même époque, la panique m’envahit peu à peu. Las Terrenas devient le terrain de jeu d’individus qui, soleil et alcool (surtout alcool) aidant perdent toute notion de bon sens, respect et responsabilité. Plus on est stupide et mieux c’est. D’abord on s’en fou, on met la musique à fond, ben quoi… mais ca c’est pas grave, comme c’est le dernier et le premier jour de l’année, on fête l’événement à la mesure de notre intelligence et, malheureusement pour moi, mes voisins ont une intelligence au ras des paquerettes, et encore… Alors quoi de mieux pour se faire remarquer, pour montrer qu’on est malin, riches et dans le coup que de faire péter des pétards et des feux d’artifice. Peu importe qu’ils soient, à gauche comme à droite entourés de toits de canas, l’essentiel c’est de rigoler. On a vu au Village des Pêcheurs puis au Paseo ce qu’une simple étincelle pouvait faire à un toit de cana… mais ca ils s’en fichent… Non c’est même pas ca, c’est qu’ils n’ont tout simplement pas conscience de la gravité de leur acte idiot.

J’ai pris le temps de prendre contact avec les pompiers. Conscients du problème, ils réservent pour cette nuit de tous les dangers une équipe, non pas seulement pour tenter de réparer les dégats, c’est souvent trop tard, hélas, mais pour arrêter les auteurs des faits.

Il faut savoir que le Ministère du Tourisme et de l’Environnement interdit strictement tout tir de feux d’artifice dans le pays, quel qu’il soit et où qu’il soit sans l’accord strict des pompiers et leur présence sur place. Vous allez me dire, paroles, paroles, tout le monde s’en fout. Mais cette année, je suis bien décidée de tenter l’impossible pour être plus sereine à l’avenir. Alors, OK, que les restos de plage s’amusent à ce petit jeu, bien que je le déplore pour le simple confort de mes toutous qui ont horreur de cela, je le concois, mais, si, comme chaque année mes décérébrés de voisins lancent leurs fusées de feu sur mon toit, je les dénonce immédiatement en appelant les pompiers au 829 263 4489. Ils sont prévenus et attendent mon appel. Ils risquent tout simplement un emprisonnement immediat et une amende a la hauteur du risque encouru. En même temps, j’espère ne pas avoir à en arriver à cette extrémité. Et éviter votre sarcasme… ils sont chez eux, etc… ca n’a pas lieu d’être en l’occurrence.

Peut-être un jour pourrons-nous savourer ces fêtes sans angoisse. Je dis nous, car je sais que nous sommes nombreux ans mon cas.

Allez, croisons les doigts pour que la conscience revienne aux alcoolisés ou autres lobotomisés. C’est pas gagné mais l’espoir fait vivre.

Motoconcho, un job en pleine effervescence…

Ils font partie intégrante du paysage terrenarien. Et, imagine, ils sont plus de 450 à sillonner les rues du village sur leur précieuse mobylette ou moto objet de toutes leur attention.

Avant, dans les temps anciens, lorsque j’ai débarqué à LT, tout le monde pouvait être motoconcho, les très jeunes, les très vieux, les borrachos, les ladrons ou ceux qui les côtoyaient, ceux avec moto pourrie, ceux sans permis de conduire, encore moins d’assurance. En vingt ans les choses ont bien changé. Les motoconchos sont régis par un syndicat avec, à sa tête un président aux pleins pouvoirs. Actuellement, et depuis quelques années, c’est Orlando Gil Paulino qui en est le chef d’orchestre. Lui seul décide de l’incorporation d’un nouveau membre, après petite enquête de moralité et après avoir constaté que le véhicule indispensable à la fonction est en parfait état, fiable et assuré. Il est aussi responsable en cas de problème, d’accrochage ou de malentendu. Les motoconchos, les seuls habilités à offrir un service à la clientèle sont reconnaissables au petit «gilet » sans manche qu’ils portent sur leurs vêtements et sur la fiche de renseignements fixée sur leur poitrine. Y sont indiqués, les nom et prénom, téléphone et indispensable numéro de cédula.

On les trouve facilement à  chaque coin de rue, en maraude, circulant tout doucement, l’œil grand ouvert à la recherche du client ou à leur « gare » au Paseo par exemple.

Ils naviguent tout au long de la journée et souvent 7 jours sur 7 dans les rues de LT, mais pas que, ils peuvent vous conduire bien plus loin s’il vous en prend l’envie. Coson, Bonita, mais aussi Nagua, Limon, Samana… pas vraiment de limites. Lorsque vous vous adressez au concho il vous demande votre destination et vous indique le prix de la course pour que tout soit bien clair. Ce prix s’échelonne au village de 100 à 200 pesos. Evidemment, plus c’est loin, plus c’est cher, logique non. Quoi qu’il en soit ce mode de transport plutôt sécure est de loin le plus économique pour se déplacer dans le village. Bien entendu, il est courant d’être fidèle à son motoconcho que l’on contacte directement par téléphone pour venir vous chercher, recuperer vos enfants a l’ecole, ou effectuer pour vous une course, une livraison… vous ne pouvez pas imaginer tout ce qu’ils sont capables de transporter sur leur bécane, c’est ahurissant.

Une mane pour ces garcons courageux, Komida, la petite appli que l’on s’arrache recrute beaucoup de conchos pour effectuer ses livraisons. Tomi, Daniel, Carlos, Gary… ils sont toute une floppée ravie de l’aubaine. Un concho gagne entre 1000 et 1500 pesos par jour. A sa charge bien sûr le carburant de son véhicule, son entretien, ses réparations et son assurance. Au début de l’année devrait être mis en place un fonds de pension pour les conchos incapables de travailler pour cause d’accident, maladie ou autres et pour les plus âgés. A savoir que si les conchos doivent impérativement être majeurs pour faire partie du syndicat, il n’y a pas de limite d’âge.

Voilà, c’est avec Julian, mon jardinier a temps partiel et concho a plein temps depuis 2005 que nous avons effectué cette petite balade au pays des conchos, un job en pleine effervescence qui n’a pas fini de se montrer indispensable.