Ca y est, la vie reprend son cours. Le ciel est un peu grisouille, la mer est en colère mais le calme est revenu.
Devant tant d’incompréhension, de haine parfois à l’encontre de mes propos peut-être exagérés mais uniquement la conséquence dérangeante d’un malaise terrible dû au bruit infernal, mot d’ordre de ce week-end ‘pascal », j’ai tenu à faire une petite mise au point qui peut-être expliquera aux adeptes du »retourne chez toi » la difference de vivre ici et pas ailleurs.
…Je vous explique. A Las Terrenas, on n’utilise jamais les termes français, italiens, américains, dominicains…. chose exceptionnelle et rare, je le conçois, on est tous unis, amis, une grande famille qui vit en paix dans son petit village. Tous, français, italiens, dominicains… vivons en parfaite harmonie, la main dans la main, aimons les mêmes choses, apprécions nos petits bonheurs, pleurons sur nos petits malheurs, nous aidons les uns les autres selon nos moyens. Mais tous… nous détestons nous faire envahir par des capitaleros ou autres individus des grandes cités urbaines, arrogants, stupides et sans éducations. C’est tous les ans la même chose mais cette année le thème avait changé, ce n’était plus la musique la reine mais le bruit pur et dur des moteurs de bagnoles, de quads, de mobylettes…déréglés, gonflés, rugissants, assourdissants à rendre sourd un sourd…. Vitesse, bruit, klaxons, on passe, on accélère, on repasse, partout dans le plus petit chemin… on est coincé, c’est sans issue alors on fait marche arrière et on repasse … quel plaisir… j’ai même sauvé une petite bout de gosse terrorisée, réfugiée devant ma porte comme un petit chien de la plage, elle n’osait pas traverser la rue… alors oui, ces individus hautains, comme les parisiens en France, quand ils viennent nous pourrir la vie dans notre campagne tranquille, nous, nos poules, nos coqs, nos vaches, nos bambins, nos chiens effrayés par un vacarme d’un autre monde, alors oui, nous les habitants de Las Terrenas quelle que soit notre nationalité, parce que ici dans notre village, ça n’entre pas en ligne de compte, pas de racisme à la con, alors oui, on râle et on s’exprime. Et on reste où l’on est parce que c’est chez nous et on y est bien. Et c’est aussi pour ça que l’on aime Las Terrenas et que l’on s’y sent tellement »chez nous » que l’on ne comprend vraiment pas pourquoi on devrait »retourner chez nous ».
Voilà, promis je ne m’énerve plus et demain je vous parlerai d’une autre belle balade à s’offrir pour ne »pas bronzer idiot »…. les Haitises toujours en compagnie de Nicolas bien sûr. Bonne journée.