Samedi 1er septembre, Puerto Plaza. Une belle journée en perspective.

Je ne sais pas vous, mais moi je trouve que cette petite place entre les deux bateaux amarrés Puerto Plaza est de plus en plus attractive. Et, l’idée d’y implanter un amphithéâtre très convivial est juste géniale. Samedi 1er septembre, ne ratez surtout pas l’événement qui s’y déroulera, c’est une première et ça promet d’être très, très agréable.

La fundacion Damarys

Elle sera à l’honneur aujourd’hui et les bénéfices engendrés par cette belle initiative iront tout droit dans ses caisses. Née en 2013, sous l’impulsion d’un couple de français et de la jeune Damarys, la fundacion Damarys ou encore « Escualita Damarys » vient en aide aux enfants les plus défavorisés du village en leur permettant d’intégrer de petites classes de 8 à 10 élèves hors des circuits classiques, d’apprendre à lire et à écrire, à se socialiser et à s’initier à la langue anglaise. Malheureusement et comme c’est bien souvent le cas, la bonne volonté n’est pas toujours suffisante et les fonds manquent cruellement. D’où l’idée d’élaborer cette journée-plaisir, histoire de passer un bon moment tout en renflouant les caisses de l’Escualita.

Dès 9 h du matin et jusqu’à 6 h, petit marché artisanal haut en couleur

Un petit marché artisanal égaiera de ses échoppes colorées la placette en fête. Des artisans, des artistes du village ou de la région vous y proposeront leurs dernières créations, en coco, en bois, en plastique recyclé, en bohuco, en fer….. vous y dénicherez de jolies plantes, des savons qui sentent bon, des chocolats pour les gourmands, des accessoires mimi comme tout. Dans une ambiance bonne enfant où les bambins seront comme des poissons dans l’eau, vous aimerez goûter aux tentantes picaderias, aux friandises et autres douceurs câlines. Et puis, il y aura aussi ce stand, sympa mais si utile où l’on vous expliquera avec un grand sourire, pourquoi il est important d’offrir vos vêtements trop petits, trop vus, vos souliers, vos livres ou encore des fournitures scolaires, cahiers, crayons, règles…..

Le show, à partir de 6 h

Une histoire de famille. Organisé par Gema Nicole Hernandez et sa maman, la jolie Elizabeth, ce show d’un nouveau genre mettra en valeur la griffe Flores de Playa de Gema Mar. Gema Nicole est une enfant du village. Jolie, féminine, intelligente, passionnée de mode et de belles choses, c’est tout naturellement qu’elle se dirigea vers son domaine de prédilection. Brillante élève d’une célèbre école de stylisme, sa collection Flores de Playa, de ravissantes tenues de plages, robes, tuniques, jupes, maillots de bains….  séduit par son originalité, la sélection de ses matières et de ses coloris.

Ludique et inédit, Eco-fashion a de quoi surprendre et séduire les plus dubitatifs. C’est à partir de papier organique ou encore de plastique, qu’une bande de jeunes de Sanchez, inventifs en diable s’amusent à confectionner des vêtements drôles et ludiques.

Pour sortir de l’ordinaire et vous sentir belle, vous aimerez les délicieux accessoires Toke-Estilo, bijoux, bijioux-accessoires, souliers trop mignons…. signés Kathia de Windt, une artiste à découvrir de toute urgence.

Et puis, vous découvrirez ou redécouvrirez la très belle collection de vêtements et accessoires de la boutique Arena Blanca, venue là en voisine.

Un show ne serait pas un show sans musique et danse. Celui-ci, sera orchestré avec brio par Geovanny de los Santos. Artiste aux talents multiples, chorégraphe, danseur, professeur de danse, son école pour enfants et adultes ne désemplit pas. Bachata, salsa, hip hop mais aussi ballet classique, l’éventail de ses talents est vaste et toujours spectaculaire.

Alors, histoire de vous amuser, de passer un bon moment en accomplissant une belle action, rendez-vous très nombreux le 1er septembre à l’amphithéâtre de Puerto Plaza. Les billets sont d’ores et déjà en vente à la reception de Puerto Plaza, la Farmacia Nayarit ou en appelant ses numéros: 829 779 3983, 809 805 4225 y 849 785 3061.

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Casa Moda, l’allié incontournable de votre confort

Décidément, cette petite entreprise n’arrête pas de nous étonner. Vous vous souvenez, en décembre dernier, je vous ai parlé de Casa Moda, une de mes adresses chouchou, incontournable en matière de déco, d’agencement et de confort de la maison, tout juste reprise en mains par Valérie et son mari Michel. Une pétillante et dynamique Valérie, juste pas capable de tenir en place, toujours à chercher une nouvelle idée, un nouveau concept, histoire de vous faire plaisir et faciliter votre vie. Et bien figurez-vous qu’elle a transmis le virus à son mari. Le pauvre. Jeune retraité, il pensait peut-être couler des jours tranquilles sous le soleil des tropiques et bien non, ce sera pour une autre vie. Embarqué dans le tourbillon d’énergie de Valérie, il vient de se lancer un nouveau défi : la fabrication de volets roulants en aluminium sur mesure. Ici on appelle ça les shutters.

Esthétiques, résistants, faciles à entretenir, les volets roulants en aluminium sont bourrés de qualités. Fabriqués sur mesure avec le plus grand soin par une équipe de techniciens triés sur le volet (c’est le cas de le dire), ils habillent n’importe quel type de fenêtre, de la vaste baie vitrée aux ouvertures les plus incongrues et s’intègrent aussi bien dans des travaux de rénovation que dans de la construction neuve. Avec une efficacité remarquable, ils assurent l’isolation de votre intérieur tant thermique qu’acoustique et la sécurité absolue de votre maison face aux intempéries tropicales, genre ouragan ou face aux intrus de tous poils. L’installation réalisée par de vrais pros n’entraîne aucun entretien particulier. Tout est sous contrôle et le service après-vente géré par le fabricant lui-même, à quelques minutes de votre demeure est un vrai plus. L’équipe de Casamoda sera votre interlocuteur privilégié de l’esquisse de votre projet à sa pose définitive et plus tard encore en cas de pépin, mais ça, c’est presque pas possible tant le soin apporté à la réalisation de chaque pièce est maîtrisé. J’oubliais, les plus respectueux de l’environnement seront heureux d’apprendre que l’aluminium, métal naturel, a le grand avantage d’être un matériau très écologique puisqu’il se recycle à l’infini (métal vert) sans perdre ses propriétés et en ne nécessitant qu’une énergie très faible.

Mais, Casa Moda, c’est aussi en exclusivité les fameux matelas Simon et, surtout, un atelier de fabrication de tout ce qui peut embellir votre intérieur ou adoucir votre vie au grand air. Ici, quatre employés aux doigts de fée, confectionnent jour après jour vos coussins, vos dessus de lit, vos rideaux, tentures, voilages, ils relookent vos vieux salons en les habillant de neuf et de beau et en donnant une seconde jeunesse à leur assise fatiguée, en regonflant leurs coussins à bout de course. Côté stores, à côté de délicieux stores « bateau » ou « vénitiens » se déclinant dans pleins de jolis coloris, un produit phare, une merveille de technicité et d’esthétique, le store permas disponible dans toutes les dimensions ou presque. En extérieur, il protège du vent, des intempéries, du soleil. A l’intérieur, dans un foisonnement de déclinaisons, il tamise la lumière de façon exquise et préserve votre intimité des regards inopportuns. Sur votre terrasse, quoi de mieux qu’un beau store à bras pour vous permettre de déjeuner en plein air mais à l’abri de l’ardeur de notre soleil tropical. A moins que vous ne préfériez le petit côté très tendance des larges toiles tendues fabriquées sur place à vos mesures.

Casa Moda . Calle Carmen . Esqu. Mella (un peu avant Wigomar mais côté gauche de la rue)

Tél. 809 240 6336 . casa-moda@claro.net.do

J’suis fatiguéeee….

Oh, je ne peux m’en prendre qu’à moi. Personne ne m’a demandé de m’entourer d’une bande de chiens qui deviendraient vieux, personne de m’a demandé de devenir vieille…. Mais quand même j’suis fatiguée…. J’suis fatiguée parce que chaque jour, chaque jour c’est la même chose. D’abord la nuit je ne dors pas ou si je dors c’est avec un cachet qui marche une fois sur deux et qui me plombe la journée….Donc le matin, la gueule dans le cul, j’enfile mes tongs sagement posées près de mon lit d’où je m’extrais avec peine, bordée à droite et  gauche par Zoé et Charlie (sur le lit), je fais gaffe de ne pas écraser Cheyenne ou Domingo à droite, au bas du lit ou Capuce et Diego de l’autre côté…. J’enfile mes tongs et je me saisis de ma swap-pipi pour essuyer les restes de la nuit de Mina (96 ans) qui n’en finit pas de ne pas mourir…. Ma puce, je l’aime mais bon, elle fait pipi partout et le matin, c’est le parcours du combattant pour éviter et essuyer les flaques. Puis faut rincer, puis rerincer….. ensuite, c’est la distribution des récompenses, enfin des cachets pour mes p’tits vieux et moins vieux. Et ça c’est pas gagné car selon les jours, ces messieurs-dames aiment le beurre salé ou le fromage fondu ou le pâté, c’est selon les jours et ce jour-là, c’est rien d’autre. Alors lorsque j’enveloppe la pastille ou la gélule dans l’élu du jour, j’ai intérêt à ne pas me gourrer…. Pour Mina, le matin c’est un anti-incontinence et un supplément pour ses cartilages vieillots. Pour Capuce, c’est 2 anti-incontinence. Pour Diego c’est un anti-inflammatoire costaud plus un supplément pour ses cartilages fragiles. Pour Domingo en ce moment c’est 1 antibiotique et des gouttes dans les oreilles et pour ti Tatoo qui nous a fait une infection des glandes annales (beurk) c’est un antibiotique sous forme de sirop….. Pour Cheyenne rien de tout ça mais du pain sec.  Elle se plante devant la baguette et ne bouge plus jusqu’à déguster sa friandise préférée…..

Le café à peine avalé, un coup d’œil sur Facebook pour voir « c’est qui qu’est mort…. » et je file ramasser les cacas dans le jardin. J’vous jure je ne vous épargnerai rien aujourd’hui parce que je suis fatiguée….. Les cacas ramassés, je place quelques croquettes dans les assiettes de mes BB (heu…. BB). Et je pars à la chasse aux poils. Dans les chambres, je secoue, je balaie. Dans le salon-cuisine….munie de mon éternelle balayette à la main, je passe tout en revue…. Sous l’œil impassible de mon Mimi qui, sagement installé dans son fauteuil regarde pour la 3ème fois et avec le même intérêt les infos sur LCI… Parfois, je perds ma balayette et c’est l’angoisse, je la cherche partout et là, Mimi éclate de rire. … Parfois les cachets anti-incontinence n’ont pas vraiment fonctionné alors je retire toutes les housses et les plaids qui couvent les coussins et je les change pour des propres…. Puis je vais vers ma machine à laver toute neuve. 15 kgs, fallait bien ça. Et là c’est la loterie. Ou elle accepte de tirer de l’eau chaude, garant d’une lessive propre ou pas…. C’est comme le goût des chiens le matin, un jour oui, un jour non…. Aujourd’hui c’était oui. Yep. La maison dépoilée, balayée, swapée (avec l’autre swap, pas la swap-pipi), je vais prendre une douche bien méritée. Je suis fatiguée.

Par chance, j’ai un Mimi pas chiant et à midi, il se contente souvent d’un petit sandwich ou …. De rien. Puis on s’installe pour regarder les infos sur TF1, j’aime bien Pernaud, c’est mon côté concon. Sauf que depuis plus d’un mois, et bien TF1 ne marche plus, les autres chaînes d’ailleurs marchent un jour oui, un jour non, c’est comme le goût des chiens et l’eau chaude la machine à laver…. Heureusement Vincent va bien finir par revenir de vacances et il va m’arranger tout ça, enfin la télé parce que pour le reste il ne pourra rien change surtout en ce qui concerne le goût des chiens.

Vers 5 heures c’est l’heure du repas de mes amours BB (heu… BB ???). Depuis la révolkution-grève de la faim de Tatoo, il y a quelques mois, la meute qui s’était ralliée à sa cause a décidé que c’en était fini des croquettes sèches. Et oui, maintenant c’est poulet-riz-croquettes…. Alors d’abord faut acheter le poulet un jour sur deux, cuire le riz, un jour sur deux aussi (faut pas pousser) couper la bestiole en tous petits morceaux, placer le tout dans un seau avec les croquettes et le riz, bien mélanger et…. Comme je ne vais pas assez vite, Domingo aboie comme un dingue et Capucine me gratte les jambes avec ses griffes. Je suis fatiguée. Parce qu’après c’est pas fini. Dans l’assiette de Diego, ne pas oublier l’anti-inflammatoire et le supplément (coupé en petits morceau parce que l’odeur est forte et ne convient pas à Monsieur), dans celle de Mina ce sera un anti-incontinence et dans celle de Capucine (dit Capuce) 2 anti-incontinence. Après faut pas se gourer. Pendnat que les morfales se jettent sur leur nourriture, je surveille car, bien sûr, il y en a des plus rapides que d’autres qui, mine de rien, n’hésitent pas à pousser le copain pour lui piquer sa part…. Non non pas de ça, je suis là. Le repas avalé et les assiettes bien nettoyées, je vais préparer le chenil, enfin ma chambre où j’installe chaque soir les matelas et les serviettes de chacun. Je suis fatiguée.

Enfin, fin de soirée, petit verre de rouge avec mon Mimi qui revient de sa balade avec Tatoo et je me plante devant TF1 pour regarder mes émissions à la con préférées, sauf que TF1 ne marche plus….. aie je vous l’ai déjà dit. Mais vous ais-je dit que JE SUIS FATIGUEE !!!!!

Histoires de Voir, escapade-plaisir sur les murs du bel El Lugar…..

 

Sans complexes, sans même se concerter, quelques images inédites, échappées de l’énigmatique story de Michel Voleau, Histoires de Voir s’offrent une escapade-plaisir sur les murs du bel El Lugar.

Lieu de prédilection des « beautiful people » de tous poils et de toutes nationalités, El Lugar est réputé, bien au-delà des frontières du village pour l’excellence de sa succulente viande cuite au feu de bois, pour ses petits plats aux mille parfums, ses exceptionnelles fajitas…. pour la saveur originale des subtils cocktails inventés par le charismatique boss Bruno, par l’accueil amical et personnalisé du craquant Federico et pour son ambiance chaleureuse dans un décor ethno-chic, bohême mais ultra raffiné. Chaque soir, c’est une belle bande de gourmets qui se donne rendez-vous pour profiter jusqu’à pas d’heure de cette atmosphère douce et festive.

El Lugar, c’est une belle et vaste terrasse bercée par les embruns de l’océan tout proche, caressée par de doux alizés, c’ est un espace intérieur cocooning habillé de bois, d’ardoise, de métal et de mille coussins moelleux avec en vedette un brasero géant où grésillent les merveilleuses pièces de viande. Apache, Evasion, Nera, Doggy, Dreambag et Landes, sont les nouveaux gardiens du temple. Créatures étranges, nés de l’œil aguerri d’un photographe fantasque, elles prennent un malin plaisir à nous observer. Clichés très graphiques aux interprétations multiples, elles interpellent et pimentent par leur originalité et leurs coloris subtils cet endroit d’ exception qui, pour le temps d’une exposition ne semble fait que pour elles.

El Lugar . Playa Popy . Las Terrenas

 

Michel Voleau, Histoires de Voir

Il dit : « Le monde est peuplé de créatures étranges qui prennent un malin plaisir à nous observer. »

Son œil aguerri lui permet de les rencontrer, au gré de ses escapades au Brésil,

dans les rues du village, le décor d’un bistrot, mais surtout, sur la plage langoureuse où sommeillent les barques colorées.

Il nous le livre aujourd’hui, sans intention particulière, à travers des clichés très graphiques, hauts en couleurs qui racontent tous une belle histoire.

Histoires de voir, oeuvre abstraite très personnelle, d’une poésie et d’une force extraordinaires, illustre à merveille la magie de la photographie:

mettre sous nos yeux une image réalisée par un autre, mais qui n’appartient qu’à nous par l’interprétation que nous en faisons.

Entrons dans le jeu et, sans ambages, partons à la découverte de ces « créatures étranges qui prennent un malin plaisir à nous observer… ».

michelvoleau.wordpress.com

Mine de rien, un p’tit bistrot qui mérite le détour…..

….. l’adresse est connue de tous et incontournable, pile poil au centre du Paseo, l’une des seules enseignes gourmandes climatisée. La Cave à Vins, une fois de plus renaît de ses cendres. Sauf que cette fois, elle dévie légèrement de ses amours passées. France, une délicieuse femme, brune, jolie, pétillante et gourmande a décidé de transformer ce repaire prisé des habitués des apéros qui s’éternisent à l’envi en un petit bistro convivial, gourmand et sans chichi. Bien sûr, on peut toujours s’y attarder autour d’un rosé bien frais, histoire de refaire le monde, encore et encore en compagnie du copain de la veille, ça, ça n’a pas changé…. Mais, on peut aussi s’y attabler, au frais sous la clim ou sur la terrasse près du joli bassin ou plus au calme dans la courette intérieure pour y déguster, à toute heure du jour, l’un des délicieux petits plats concocté avec amour et brio par Brian, le fils de la maîtresse des lieux.

En fait c’est l’histoire d’un coup de foudre. France,  provençale de souche, raide dingue amoureuse des jolis objets, fana de brocante est arrivé au village il y a quelques mois, abandonnant sans regret sa Floride d’adoption où, durant près de huit années, elle a émoustillé les papilles des gourmets américains de ses petites crêpes frenchies. Dubitative au début, elle osa, cependant pousser la porte de la Cave à vins. Et le charme du lieu opéra, la déco claire et épurée, les jolis meubles de bois très stylés, l’immense potentiel et surtout ce petit bijou de zinc de bistro parisien resté dans son jus et juste incongru au milieu des Caraibes. La voilà revenue à ses amours, les idées fusent, les tables de la terrasse s’habillent de petits carreaux rouges et blancs, les bouquets de fleurs envahissent l’espace et Brian se met aux fourneaux. Salades fraîcheurs, sandwichs, plat du jour raffinés, pâtes…. et surtout, surtout une déclinaison de copieuses galettes au sarrasin à faire pâlir d’envie les plus bretonneux des bretons. Au jambon, fromage fondant, œuf, au poulet pesto ou encore, délice des délices, mi-sucrée, mi-salée, savoureuse, moelleuse, incommensurable bonheur…  la crêpe chèvre chaud, miel et cerneaux de noix servie avec sa petite salade fraîcheur. Mes papilles en frissonnent encore. Zut je m’étais promis de ne pas en parler, histoire un petit moment de garder l’idée juste pour moi…. Ben voilà, c’est raté. Les idées foisonnent ais-je dit et pour les jours à venir, France et Brian envisagent de vous régaler d’une autre spécialité qui leur est chère, les moules…. Des moules à tout, meunière, crème, curry…..

Si vous passez par le Paseo, osez Le bistro de la cave à vins, un endroit frais et reposant à consommer sans modération.

Las Terrenas se mobilise….

Et dire qu’aujourd’hui je voulais vous raconter Las Terrenas en été….. ben ce sera pour une autre fois. Une terrible tragédie secoue notre village et bouleverse les amoureux des chiens. C’est reparti pour un tour, depuis quelques jours, quelques semaines, un ou des individus, ignobles et décérébrés prennent un malin plaisir à empoisonner nos chiens. Non, pas seulement les chiens des rues ou de la plage. Ces êtres abjects, déchets de la société balancent, sans vergogne des boulettes de viande empoisonnée chez les particuliers, dans leur jardin, sur leur terrasse, leur patio. Difficile de faire le bilan, mais on parle de dizaines de chiens morts dans d’horribles souffrances. Et parmi eux, une perte qui m’a profondément affectée. Falco, un adorable berger allemand, doux, obéissant, superbe. Loin de batifoler dans les rues du village, il passait sa vie, heureux, en compagnie de ses maîtres aimants qui aujourd’hui sont bouleversés. Coquin, gourmand, il s’est jeté sur la douceur empoisonnée qu’une saloperie a jeté dans son jardin.

Le poison incriminé est le terrible Tres Pasitos. Interdit de vente, pratiquement dans le monde entier dont ici en Rep. Dom, on en trouve à tous les coins de rue, dans les colmados ou auprès de marchands ambulants. Fabriqué en République Dominicaine, c’est le tueur numéro 1 de tous ce qui est rats ou souris, mais pas que, il est imparable en cas de suicide ou….. d’assassinat déguisé en mort lente. Et, bien sûr aucun ou très peu de nos amis à 4 pattes peuvent y survivre. Le Tres Pasitos bloque immédiatement ou peu à peu, selon la dose le système respiratoire. L’animal contaminé se met à saliver excessivement, devient nerveux, essaie de respirer, vomit, saigne, le cœur souffre, l’abdomen se gonfle de façon disproportionné, il se paralyse, tombe dans le coma, meurt dans d’horribles souffrances….. Si par chance extraordinaire il en réchappe, il en gardera de terribles séquelles. Premier réflexe, appeler d’urgence un vétérinaire professionnel, Enrique, Elias ou Lucylou par exemple et, en attendant sa venue, faire boire à votre animal de l’huile de cuisine. Le vétérinaire, seul capable d’en déterminer la dose qui en cas d’erreur peut aussi être fatale,  lui administrera de l’Atropina en intraveineuse…..

Sous l’égide l’Elisabetta Copetti, grande amie des animaux et de bien d’autres personnes touchées au plus profond de leur cœur, une plainte a été déposée à la police. Manquait l’élément principal, le fiscal. Lundi matin 6 août, à 9 heures, une plainte définitive sera déposée au cartel de la police en présence du fiscal. Tous les amoureux des chiens ou les détenteurs d’informations susceptibles d’étayer cette plainte ou de fournir une piste sur le ou les agresseurs sont les bienvenus.

Il faut absolument agir au plus vite pour que cette vermine arrête de s’en prendre à nos plus fidèles compagnons. L’individu aussi pourri soit-il a une famille, des voisins, des amis …. enfin, ça, ça m’étonnerait car quand on est capable d’agir ainsi et de s’acharner de la sorte sur des animaux, on n’ a sûrement pas d’amis….. Vous le cotoyez peut-être chaque jour, alors, s’il vous plaît, aidez-nous à le démasquer. S’il n’en tenait qu’à moi, je lui ferais bouffer son Tres pasitos, chaque jour jusqu’à ce qu’il en crève mais c’est juste un rêve en fait….selon une jolie phrase chipée à Animadog : « Aux enfoirés assassins… piqure de rappel: La peine peut aller jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et/ou jusqu’à 75 000 USD d’amende » .

Une grosse pensée pour tous les toutous sacrifiés à l’autel de la cruauté et de la connerie, à leurs maîtres éplorés et surtout à René et Nadia….. à Falco.