« Dans mon cœur tu es tatoué…. »….

Française de naissance mais dominicaine de cœur et d’adoption, c’est tout naturellement qu’Anne Satin éprouva l’envie de rendre un hommage musical à ce pays et ce peuple qu’elle aime infiniment. Amoureuse des sons latino, l’auteur-compositeur-interprète, toujours exigeante et perfectionniste n’a pas hésité à s’éloigner de son registre et de se rapprocher d’un des bachatero les plus talentueux, Pedro Acosta,  pour nous offrir en toute simplicité un véritable petit bijou. Danse voluptueuse, sensuelle et élégante mariant à elle seule les rythmes latino-américains comme le tango, le cha-cha ou le boléro, la bacchata est l’emblème de la République Dominicaine où elle est née. Ecrite et composée à 4 mains, la bacchata d’Anne et Pedro Acosta associe une exquise mélodie, un rythme délicieusement chaloupé et cerise sur le gâteau des paroles sucrées et caressantes…. en espagnol et en français, une première en la matière.

Enregistrée à Santiago avec des musiciens haut de gamme, Mi corazon por ti se muere…. (c’est le titre …. évocateur) marque, à n’en pas douter, le début d’une belle collaboration entre une artiste qui n’a pas fini de nous surprendre et un jeune musico qui, malgré sa discrétion, voire sa presque timidité, a pris l’habitude de faire salle comble là où il se produit. Il faut dire qu’il est aussi l’auteur de quelques uns des plus célèbres morceaux de l’incontournable Franck Reyes… Visiblement, l’idée de ce rapprochement musical entre deux cultures bien différentes l’a séduit à en croire le délicat message qu’il a pris la peine d’envoyer à sa complice d’un jour :

« Para mi es mas que un honor poder trabajar con una Artista tan talentosa e humilde, gracias Anne Satin por esta maravillosa idea de hacer esta hermosa canción de amor entre dos cultura diferente  »Mi corazón por ti se muere » satisfecho por el gran logro musical, vocalización, mezcla e masterizacion, espero que disfruten de estas hermosas melodías.

Pedro Acosta »

Et maintenant, histoire de rester dans le ton et de prolonger ce bel échange franco-dominico, une très belle traduction de Pura Martínez que je remercie sincèrement.

 

Te llevo grabado en mi corazón.

Francesa de nacimiento, y Dominicana de corazón, y de adopción. Es así como Anne Satin, experimenta el deseo de rendir un homenaje musical, a ese país y a su pueblo, que ella ama entrañablemente.

Enamorada de los sonidos latinos, la autora-compositora e intérprete, siempre exigente y perfeccionista, no dudó en alejarse de su género, y de acercarse a uno de los más talentosos bachateros: Pedro Acosta, para ofrecernos con mucha modestia una auténtica pequeña joya. Baile voluptuoso, sensual y elegante, al que únicamente se aparejan, los ritmos latinoamericanos tales como : el tango, el cha cha cha, y el bolero.

La bachata es el emblema de la República Dominicana, de donde es oriunda. Escrita por 4 manos, la bachata de Ana y Pedro Acosta, se asemeja a una melodía exquisita, y a un ritmo deliciosamente cadencioso, como cereza sobre la torta, con letras cargadas de dulzura y caricias, y como una primicia en el género, en Español, y en Francés. Grabada en Santiago, acompañados de renombrados músicos.《Mi corazón por tí se muere》, evocador título, que marca sin lugar a dudas, el debut de una bella colaboración entre una artista que no acaba de sorprendernos, y un joven músico, que a pesar de su discreción, y su casi timidez, sus presentaciones son a casa llena. Pedro Acosta es también el autor de algunos de los grandes éxitos del  » Príncipe de la bachata »: Frank Reyes.

Es evidente que la idea de éste acercamiento musical, entre dos culturas tan diferentes, la sedujo a creer, que valió la pena, el delicado mensaje enviado a su cómplice de un día.

« Para mi es mas que un honor poder trabajar con una Artista tan talentosa e humilde, gracias Anne Satin por esta maravillosa idea de hacer esta hermosa canción de amor entre dos cultura diferente  »Mi corazón por ti se muere » satisfecho por el gran logro musical, vocalización, mezcla e masterizacion, espero que disfruten de estas hermosas melodías.

Pedro Acosta »

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Détournement en fa mineur……

Un petit cadeau pour vous faire patienter en attendant l’album.

Détournement en fa mineur est le second titre en ligne de l’album Indulgence d’Anne Satin dont je vous ai longuement parlé dans un précédent article (Anne Satin, en route pour une nouvelle vie). Après si tu savais qui se moque avec désinvolture des cancans et de la jalousie, Détournement en fa mineur nous raconte l’histoire d’amour possible entre une femme mûre et un tout jeune homme. Paroles fortes et sensibles à la fois, mélodie douce, arrangements somptueux, Anne nous dévoile là encore une autre facette de sa personnalité d’artiste déjà confirmée.

Anne Satin, en route pour une nouvelle vie. Son tout premier interview d’artiste.

Un petit air de Zazie, un joli brin de voix délicat à la Carla Bruni, Anne Satin lève le voile sur sa nouvelle vie.

Ca ne vous ait jamais arrivé d’avoir envie de passer un petit moment avec une personne. Juste parce qu’elle vient de faire un truc énorme qui vous a profondément touché. Et juste parce que vous vous dites que ça fait 14 ans que vous vivez dans le même village du bout du monde et que vous n’avez même pas pris le temps de la connaître. Et bien voilà, ça, c’est fait. Et je dois dire que j’en suis ravie.

Nous avions rendez-vous à 11h dans un décor somptueux, tout au bord de la mer. Et, pendant 2 heures, nous avons fait connaissance, papoté, rigolé. L’espace d’un moment suspendu, en aparté, la jolie Anne s’est dévoilée, s’est racontée. Et, presque en catimini, sur la pointe des pieds, je suis entrée dans sa vie et ses pensées.

Elle est belle Anne. La beauté sereine d’une grande fille sportive bien dans sa tête et droite dans ses basket, débordante d’énergie mais toujours posée avec ce maintien gracieux qu’elle doit à ses nombreuses années de danse classique. 25 ans de Caraïbes, 23 ans comme chef d’entreprise aux côtés de son mari Stéphane, 2 grands enfants, une jolie maison. La dame a tout pour être heureuse et croyez-moi, elle l’est. D’autant plus qu’elle vient d’accomplir un rêve qui lui tenait à cœur depuis son enfance sans vraiment pouvoir le définir: se lancer dans la musique. Mais attention, à fond, pas en amateur, pas juste histoire de « karaoker » avec les potes. Non, non, Anne, auteur-compositeur et interprète est sur le point de sortir son premier album « Indulgence » dont cinq titres ont déjà été enregistrés dans un studio londonien avec des musiciens prestigieux.

Tout a commencé avec la rencontre d’un tromboniste anglais de renom Denis Rollins qui est devenu son ami, l’a initié au délice du jazz londonien et, sans ambages, l’a prise sous son aile.

Très jeune, Anne se nourrit de musique. Et si elle obtient d’excellents résultats avec la flûte à bec, c’est le piano qui la séduit le plus et conserve ses faveurs. Mais, elle se passionne aussi pour la littérature, persuadée au fond d’elle-même de devenir un brillant écrivain…. A presque 40 ans, elle se remet au piano, avec ardeur, passant du classique au moderne avec une facilité déconcertante.  Il y a juste un an, un drame vient bouleverser sa vie. Son père qu’elle adore meurt dans ses bras. Le choc est terrible mais un déclic se produit dont elle parle comme du dernier cadeau de son père, peut-être le plus beau. Elle se met à transcrire sur du papier les émotions si fortes de cet instant difficile. Ses notes se transforment en un magnifique poème doux-dure, touchant et électrisant qu’elle s’empresse de mettre sobrement en musique. « Laissez-moi croire », un bel hommage au disparu, plein de pudeur, déchirant par sa retenu. Un superbe solo de trombone joué par son ami Denis Rollins souligne la gravité de l’instant et confère à ce titre une dimension bouleversante. Dans la foulée et mue par une créativité surprenante, elle écrit et compose quatre autres titres, très différents dont le déjà célèbre « Si tu savais », son premier clip.  C’est dans sa vie de femme mûre et belle qu’elle puise son inspiration. De délicieuses petites histoires, pas si anodines, dans lesquelles chaque femme « dont on chuchote l’âge » comme elle aime à le dire, peut s’identifier. Les amies, la jalousie, la séparation, la séduction …. En fil conducteur le temps qui passe inéluctablement…. autant de thèmes qui lui tiennent tellement à cœur.

Bercée dans son enfance par les mélodies envoûtantes de Brassens, Léo Ferré, Reggiani, Barbara, elle se passionne très vite pour Gainsbourg mais aussi pour Benjamin Biolay dont elle ne désespère pas de se rapprocher rapidement pour, pourquoi pas, une belle collaboration. En attendant c’est avec une autre pointure de la chanson, dominicaine cette fois que notre artiste va collaborer et, elle n’en est pas peu fière. Un duo, inattendu mais très attendu avec le célèbre Pedro Acosta, interprète, mais surtout parolier, entre autres du roi de la Bacchata Franck Reyes. Un événement qui la réjouit d’autant plus qu’elle espère aussi véhiculer dans ses chansons l’amour et la tolérance de l’autre, de la différence.

On papote, on papote et le temps passe, elle est radieuse Anne, elle démarre une nouvelle vie dont elle n’osait même pas rêver, bye bye l’écrivain, bienvenue l’artiste. C’est décidé, elle se lance à fond dans la musique, touchée et boostée par  les éloges unanimes et émouvants émanant des musiciens l’ayant accompagné dans sa première aventure. Il faut dire qu’elle m’a permis de jeter un œil très curieux sur sa messagerie et waouh venant de musiciens que l’on s’arrache dans ce monde très fermé, il y a de quoi être fière. Prochaine étape, enregistrement des derniers titres à Londres avec dans sa valise, elle l’espère Pedro Acosta, mixage, peaufinage et sortie de l’album. Son dernier rêve, collaborer avec Benjamin Biolay et monter sur scène. C’est tout le malheur que je lui souhaite.