En route pour Lasté . Jour 2 … un cauchemar urbain.

Le trafic urbain à Santo Domingo est juste un cauchemar. D’abord il fait chaud, chaud, chaud et humide, toujours humide… L’atmosphère surchargée des gaz de toutes ces autos déréglées, pas réglées est super polluée, ça pue et ça pique les yeux sans compter les klaxons tonitruants, seule règle de conduite, qui éclatent les oreilles… et puis, toutes sortes de véhicules empruntent à toute heure du jour et de la nuit un réseau routier pas toujours au top, cohabitant tant bien que mal sur des chaussées souvent défoncées. Il y a les impeccables gros 4×4 des riches dominicains, luisant de propreté, il y a les taxis privés, plutôt bien intentionnés et relativement respectueux du code de la route (code la route ??? c’est quoi çà ici…) les bus surchargés, vieux, griffés, cabossés, énervés, les guaguas ou taxis publics qui réussissent le tour de force pas anodin de faire monter dans leurs tas de ferraille sans nom des dizaines, des douzaines de pauvres hères écrabouillés les uns sur les autres, il y a les motos, les mobylettes aussi, les pasolas pétaradantes et pas toujours bien fraîches et les piétons qui, du coup, avancent presque aussi vite que les autos… Un vrai bordel, de quoi effaroucher le meilleur des conducteurs, novice dans la région.

Dans l’auto de notre petite famille, un bon GPS et 4 paires d’yeux (là on ne compte pas petit Raoul pourtant très intéressé par toute cette agitation) n’étaient pas de trop pour se sortir de cette gigantesque et étouffante toile d’araignée. Mais après quelques longues minutes de stress, d’attention exacerbée, de fou-rires aussi, les voilà sur la route du bonheur, la voie rapide qui va les mener enfin à Lasté.

Ce que l’on appelle l’autoroute mais qui n’est en fait qu’une deux voies, parfois trois dans les montagnes, plutôt bien entretenue permet de relier rapidement et agréablement la côte Caraïbe au nord-est du pays. Avant sa construction il fallait environ 4 ou 5 heures pour atteindre Saint-Domingue. Nous partions à l’aube avec un taxi sérieux, notre oreiller à portée de main pour continuer notre nuit jusqu’à la capitale. Avec cette nouvelle route le temps de trajet est d’environ 2 heures et les paysages la bordant sont juste somptueux. On y traverse les envoutantes Haitises, une exploitation un peu étrange voire fantasmagorique de palmiers à huile moribonds, une vaste savane très africaine, des rizières. On y croise quelques vaches efflanquées, des ânes esseulés, des cavaliers bien pressés. La dernière partie, le boulevard de l’Atlantique est en tous points somptueux. Grottes, miradors, vues époustouflantes, un bel aperçu de ce que vous réserve Las Terrenas.

Après 2 heures riches en émotions de toutes sortes notre petite famille est plus impatiente que jamais de découvrir son doux chez-soi pour 2 longues semaines.

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