Ilha do Guajiru

La route entre Pipa et Ilha do Guajiru longe une région désertique nommée Sertao. C’est un grand désert très sec, parsemé ça et là d’épineux gris et rabougris et de cactus géant. Paysage irréel, de temps en temps d’immenses rochers surgissent du sol et créent des décors assez fantasmagoriques. Et, parfois, un point d’eau, comme un mirage où se désaltèrent de rares chèvres malingres, ou aussi les maigres chevaux des cangaceiros…..

Le chemin est long et lancinant. Une petite nuit de repos avant de continuer ne sera pas de trop. Canoa Quebrada.
Petite ville touristique sans grand intérêt qui nous permet cependant de recharger les batteries (les nôtres pas celle de la voiture qui, malgré son physique on ne peut plus ingrat continue de nous mener partout où on lui demande. Sans rechigner.).
Le 24 a 13 heures, nous arrivons à destination. 18 jours et 4700 kms plus tard. Ilha do Guajiru.
J’adore cet endroit au bout de nulle part. Du vent, du sable, un lagon qui fait la joie de centaines de « kiters » en délire. Puis la mer à l’horizon. En fait, c’est le seul endroit où je suis capable de me poser sans rien faire (mais sans rien faire du tout) pendant des heures.


La vie va de soi. Pas de stress. Pas de boutiques à dévaliser ni de restaurant à tester. Rien. Il n’y a rien. Rien à voir, rien à faire pour quelqu’un comme moi ne pratiquant pas le kite, si ce n’est profiter du temps magnifique, du ciel toujours bleu. Faire de longues balades et ne pas oublier de compléter sa collection de petits cailloux translucides. C’est beau Ilha do Guajiru. C’est le paradis de Joseph, un endroit douillet où, avec Graziela, son épouse,  il a aménagé avec amour sa jolie pousada, lieu de rendez-vous incontournable des kite-surfers du monde entiers. Ici, on est polyglotte ou on n’est pas. Et dès très tôt le matin, on est réveillé en fanfare par les fanatiques très pressés de gonfler leur aile magique et qui, jusqu’au soir, tard, s’en donnent à coeur joie sur la lagune enchantée ou sur la mer toute proche. Joseph est un moniteur de kite dont la réputation a franchi les frontières. A son club, Pura Vida Brasil, on se presse du monde entier pour bénéficier de ses cours et ses conseils. Quant à Grazi, c’est avec bonheur qu’elle s’est lancée dans la cuisine et régale de ses petits plats concoctés avec tendresse,  les sportifs affamés.

sans-titre-1 sans-titre-2 sans-titre-3 sans-titre-4
La fin du parcours est un peu chaotique. Apres quelques jours de total repos à Ilha do Guajiru, quelque chose nous dit que notre place n’est pas là, mais peut-être à Pipa, notre dernier coup de foudre. Conciliabules à deux, réflexions et…. décidés, on part. Avec beaucoup de peine nous réservons nos billets d’avion pour Natal et dans la foulée pour Rio.

Pipa

20 octobre

La visite terminée, direction Pipa où nous devons retrouver Ricky, un des amis kiter de Joseph, le fils de Michel. Nous n’avons que son téléphone et comme les cabines ne fonctionnent pas, nous nous dirigeons au hasard vers la Praia del Amor afin de lui téléphoner d’un bar. Le bar n’a pas de téléphone. Par hasard, je demande au patron s’il ne connait pas Ricky…. miracle, il habite la porte à côté. C’est dingue. Si ce n’est pas un signe du destin ça….. Briffé par Jojo, il nous conduit dans une pousada de rêve « Ombra y Agua fresca ». C’est merveilleux, une végétation luxuriante, parsemée de plein de petits détails rigolos, des sculptures, des trucs accrochés aux arbres, de jolies lanternes. Quant à notre chambre… waou. 100 m2 de bois précieux, entièrement vitrée et ouvrant bien grand sur une superbe terrasse surplombant l’océan. Une vue à couper le souffle sur 280 degrés. Plus un jacuzzi donnant sur la mer et un sauna dans l’immense salle de bain. J’adore.


Vers 6h nous sortons prendre un verre au bar et à notre retour, surprise, cadeau de bienvenue, bouteille de Champagne et corbeille de fruits. Vite, nous enfilons les douillets peignoirs maison et côte à côte sur la terrasse, comme de vieux mariés, nous (je) buvons (bois) le Champagne et croquons dans nos fruits. Ca a du bon le luxe. Le lit est gigantesque avec une dizaine d’oreillers en plume et une couette toute légère. Dodo tôt et réveil en pleine forme. Comme nous avons largement le temps avant le petit dej., nous descendons sur la « Plage de l’Amour ». OK, on s’en doutait en descendant, vu le drôle d’escalier escarpé et les pentes vertigineuses, mais c’est lors de notre remontée que nous avons compris que ce n’était plus de notre âge. Mais, ça en valait la peine. La plage est magnifique, l’eau cristalline et le sable tout blanc. De belles falaises frangent la plage tout le long. Apres d’incommensurables efforts pour remonter, nous ne résistons pas à l’appel du jacuzzi qui nous fait des clins d’oeil en douce. Ca fait du bien. La journée commence bien et Pipa nous séduit beaucoup, trop?…
…. à tel point que, nous osons pousser la porte d’une agence immobilière où un charmant Augusto nous accueille avec beaucoup de gentillesse. Rendez-vous est pris pour le lendemain. Au programme, petit tour immobilier, histoire de voir ce qui est disponible sur le marché.
Le lendemain….. deux ou trois maisons insignifiantes tout près du village puis…. une longue piste de sable ocre le long de falaises vertigineuses surplombant une mer splendide, encore de la piste à travers des paysages de plus en plus féériques et soudain, LA maison. Un grand jardin, une petite porte au bout s’ouvrant sur la falaise, un chemin tortueux jusqu’à la plage en contrebas, bordant des piscines naturelles aux eaux cristallines, domaine de prédilection des tortues marines. Quelques dauphins en prime. Le paradis.
Nous sommes sous le charme. Nous partons néanmoins le lendemain matin pour notre destination finale Ilha do Guajiru. Comme pour nous souhaiter « Bon voyage et à bientot », une ribambelle de tous petits singes facétieux ont partagé notre petit-déjeuner, chipant a qui mieux mieux raisins sucrés et bananes en pagaille. Je pense que nous reviendrons petits singes.

Sur la route de Pipa

17 octobre 2010

Nous voila repartis avec notre fantastique auto, une auto…. spéciale…. presque rare va-t-on dire. En vrai, j’en ai rarement vues de plus laides. Ca ressemble à une camionnette de livraison de laitier, voire de postier. Carrée, de toutes petites ridicules roues, un intérieur plus que sommaire, du plastique et rien, mais vraiment rien d’électronique. La radio se règle comme il y a 45 ans en tournant un bouton pour trouver les stations FM. Bien sur pas de CD. On n’est pas là pour rigoler. Avec ça, elle consomme la belle, on n’arrête pas de faire le plein. Au moins, elle est neuve. On l’a prise a 3200 kms. Allez, cherchez sur le web, c’est une Fiat DOBLO .  Allez, je suis vilaine, elle nous a conduit jusqu’ici sans problème et puis, elle s’entend vachement bien avec « Jeanine », Mme GPS…

J’en étais où. Départ de Valenca pour Pipa et, un très long voyage à travers des provinces sans grand intérêt. On roule, on roule puis après s’être perdus 15 fois, on arrive de justesse (à 5 minutes près on ratait le bac qui traverse la grande rivière) dans une très jolie ville coloniale: Penedo. C’est mignon tout plein, authentique et parfaitement conservé. On ne s’y attarde pas et tôt le lendemain, on repart par une superbe route traversant de vastes forêts de cocotiers longeant la mer turquoise. C’est très joli. Apres les cocotiers, des centaines de kilomètres de canne a sucre (On a encore de beaux jours de cachaça devant nous). Nous arrivons à Recife que Jeanine nous aide a contourner. Mieux, elle nous conduit pile poil devant la ravissante pousada que nous avons choisie dans le charmant village de Olinda, ville coloniale et refuge d’artistes de tous poils.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Allez, j’avoue, nous craquons et choisissons de passer deux nuits dans la…. suite nuptiale. Bon, comme suite on a vu mieux, mais c’est quand même très sympa avec un immense lit à baldaquin, une grande terrasse dans les arbres, surplombant les toits et une baignoire-jacuzzi qui ravit Mimi. Dîner dans une crêperie absolument craquante, décorée comme on aime de milliers d’objets hétéroclites accrochés au mur, au plafond ou nichés dans de vieux meubles cirés, les portes largement ouvertes sur leurs trésors. Nous savourons nos très bonnes crepes (parole d’expert) au milieu de poules en papier mâché, d’oiseaux plus vrais que nature, de poupées de chiffon et de porcelaine, de vieux fusils, de licols de chevaux, de plaques de rues, de dizaines de poteries de toutes formes et de toutes couleurs, de plantes, de vieilles horloges, de pipes….. Comme toujours, on se couche tôt et nous réveillons de même… 5h15. Oups, vraiment tôt, mais on profite tout de suite de la terrasse ensoleillé. Ici, le soleil se lève vers 4h30, 5h… Evidemment, on part trop tôt aussi pour explorer la ville, tout est fermé. Sans mentir, on parcourt bien 6 kms de petites rues en pente. Allez, on rentre à l’hôtel, on est patient et on attend 10h30 pour ressortir et découvrir des tas de petits ateliers d’artistes. Malheureusement, nous sommes en basse saison et beaucoup gardent porte close. A midi, déjeuner savoureux dans un restaurant français. Elegant et gastronomique, l’endroit attire les foules, comme quoi, on peut être français et réussir malgré tout au Brésil, si on s’en donne la peine. Au menu, coquille St-Jacques et Côtelettes d’agneau aux herbes de Provence, arrosés d’un vrai Muscadet.

 

Mercredi 20.

Départ pour Pipa, notre prochaine étape « sérieuse », mais en cours de route, petite halte à Joao de Pessoa, histoire de visiter ce que l’on considère comme la plus belle église du Brésil Igleja da Sao Francisco. Deux siècles pour la construire. Ca ne m’étonne pas. C’est un imbroglio invraisemblable de salles superbes décorées de folie. Les sculptures en bois, en or, en pierre, rivalisent de finesse et de richesse. Les plafonds peints sont magnifiques et la moindre porte sculptée, une merveille. L’église abrite également un musée d’art très intéressant.

 

Morro do Sao Paulo: des brouettes partout, pour tout…..

Vendredi 15 octobre

Départ tot, 7h30 vers notre destination initiale Morro do Sao Paulo. La pluie ne nous lâche pas les baskets. C’est fatiguant. Nous arrivons a Valenca, notre point de chute, à 14h30. Un trajet épuisant.
Hotel Portal do Rio Una. Joli hôtel sur les bords de la rivière du même nom. Excellent restaurant et nuit super réconfortante.

Samedi 16 octobre

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Nous nous rendons à l’embarcadère. Un bateau rapide nous conduit à Morro da Sao Paulo. 1/2h plus tard, nous débarquons. C’est joli Morro. Une colline au bord de la mer, des plages magnifiques, une eau turquoise, mais, même en basse saison, c’est full de touristes. Ca marche dans tous les sens et le petit chemin longeant la mer est bordé de chaque coté de pousadas, de bars, de restos, de boutiques, de pousadas, de bars, de restos, de boutiques, etc…..
Rien d’authentique. Ah si! La chose la plus remarquable du lieu, ce sont les « brouettes-taxis ». Ici, pas de routes donc pas de vélo, encore moins d’autos. Le chemin est divisé en deux, des marches d’un côté et une partie plate de l’autre. Et, toutes les marchandises, tous les matériaux de construction, les valises des touristes, les meubles, tout est transporté dans des brouettes « taxi » (c’est écrit dessus). Des petits ou des plus vieux les poussent inlassablement du matin au soir sur les chemins en pente ou même sur la plage. C’est hallucinant.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Midi, plus rien à voir, nous sommes de retour à l’embarcadère et nous repartons pour Valencia après une marche éreintante sous un soleil de plomb. Pour une fois qu’il daigne faire son apparition celui-la…..
Résultat. Mal au crane, visage cramoisi, fièvre…. Une belle insolation quoi. Bye Morro, sans remords.

Au milieu de nulle part

Notre première visite à Porto Seguro fut une déception (par la suite, j’ai changé d’avis) mais le restant de la journée s’avéra de pire en pire. Madame GPS, perdue dans des petites routes secondaires nous a fait tourner et retourner en rond. La BR101 enfin retrouvée, nous roulons quelques kilomètres et…. gros bouchon, énorme bouchon. Mimi s’aventure et double une partie de la file infinie. On attend, 1/4 d’heure, 1/2 heure, un velo débouche en face et un type sympa nous annonce fièrement que ça y est, ils sont en train de faire une piste pour franchir le rio, ben oui, le pont s’est effondré…. et que normalement vers 11h, minuit au plus tard, ça devrait commencer à se débloquer. L’horreur, il est 4h30 de l’après-midi.

Demi-tour, nous découvrons une piste qui devrait nous mener à un petit village qui a l’air suffisamment évolué pour proposer quelques pousadas. Au départ, que du bonheur, belle piste, paysages superbes rappelant étrangement Epona Ranch avec des chevaux gambadant de tous côtés. J’ai bien regardé, pas vu Geronimo, ni…. Arthur. Seulement, au fur et à mesure des kilomètres, l’état du chemin devint plus délicat puis franchement catastrophique. Il nous a fallu 2h et une bonne dose de courage de la part de Mimi pour arriver, la nuit tombée à Canaveiras. Evidemment, pas moyen de trouver l’hôtel conseillé par le guide. Un deuxième était mentionné et, ouf, nous le dénichons. 5 bungalows rudimentaires mais propres.
Canavereis que nous découvrons le lendemain est un drôle de long village avec, tout au bout d’immenses plages désertes parsemées ça et là de bâtiments en ruine. On a l’impression que l’activité touristique y a été abandonnée avant même d’exister. Les propriétaires allemands des petits bungalows où nous avons passé la nuit nous assurent cependant qu’une grosse clientèle européenne, allemande surtout fréquentent les lieux durant la haute saison.

Trancoso, notre coup d’coeur….

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Une des nombreuses plages, vue du Quadrato.

12 octobre.

Fête de la Sainte Patronne du Brésil, Nossa Senhora da Aparecida. C’est aussi le jour des Enfants. Jour férié.
Malgré le temps froid et maussade, nous partons pour Arraial D’Ajuda, petite ville touristique à quelque 30 kms de Troncoso. C’est sympa, quoique un peu brouillon. Une certaine ressemblance avec Buzios par les petites rues pavées et le cortège infini de boutiques, bars, restaurants. Nous avons repéré sur une plage l’établissement d’un francais « La plage blanche ». Nous y allons, histoire d’échanger quelques impressions. La plage est aménagée comme à Trancoso, et bondée de monde malgré la pluie pernicieuse et le soleil qui nous boude.
Devinez, arrivés devant La Plage Blanche…. nous tombons sur un bec. C’est le seul bar restaurant fermé de la plage, quand je dis fermé, c’est fermé, encerclé par des fils de fer barbelés…. Ca vous étonne. Nous non, nous avons eu l’occasion de remarquer que le prestige français est loin d’avoir franchi les frontières brésiliennes. Les Brésiliens créent et s’occupent de leurs affaires eux-même. Pas, ou très peu d’étrangers.
Sur la plage, sous d’immenses parasols-kiosques, couverts de toits de chaumes, des familles brésiliennes sont installées pour la journée. Chaises, fauteuils et coussins, tables, c’est super organisé.
Nous ne nous attardons pas vraiment à Arraial d’Ajuda, lui préférant définitivement Trancoso et son petit côte délicieusement bohême. Nous reprenons le chemin de « chez nous » et décidons, malgré le temps pourri, de déjeuner… sur la plage. Ben oui, on est fou ou on ne l’est pas.
Nous ne sommes pas les seuls à avoir cette idée saugrenue et nous nous retrouvons sous un kiosque aménagé en « cantine » avec chaises en plastique et toiles cirées de couleur vive.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Un temps bien grisouille….

Itacoa, joli nom. 200 a 300 personnes assemblées dans un endroit improbable, heureux de déguster leur peixe frito en écoutant les » Marlene et Vincent » locaux. Inutile de vous dire que nous sommes les seuls « gringos » dans cette foule chamarrée de brésiliens réjouis. Ils sont aimables. Des gens positifs et charmants. Une dame exquise nous propose de nous prendre en photo. Ouf, enfin une, c’est notre lune de miel après tout. Merci gentille dame. Itacoa a baissé ses rideaux de plastique. Il fait un temps épouvantable, mais tout le monde s’en moque. La bonne humeur est de mise et la salle résonne des rires et applaudissements d’une clientèle ravie.

Excusez-moi une seconde, notre poisson grelhado vient d’arriver, je vous raconte après.
Bon ou en étais-je. Ah oui, Trancoso sous la pluie. C’est une véritable leçon de vie. En voila deux qui se mettent à danser en maillot de bain, au milieu des tables. D’autres vont faire un plongeon, bravant le temps pourri. Dans la salle, c’est un incessant ballet de vendeurs et vendeuses, jeunes et vieux de tout et de rien, paréos, robes, bijoux de pacotille, T-shirts, bracelets brésiliens, broderies, disques, cacahouettes en vrac, gâteaux et autres sucreries, tapis, hamacs et même sacs et soutiens-gorge en noix de coco….. A l’horizon, la mer et le ciel s’épousent et se confondent dans un savant camaieu de gris…. mais personne ne fait la gueule.
C’est sûr, le repas n’avait rien de gastronomique, mais franchement ce n’était pas un problème. Pas un fumeur dans la salle, Mimi, se sent obligé d’aller fumer sa clope sur la plage. Le chanteur guitariste, seul en scène à présent continue d’égrener les tubes brésiliens que nous ne connaissons pas mais qui remportent un franc succès auprès du public local.
Une tit’ caipirinia en guise de dessert, et grosse sieste à l’hôtel.

13 octobre

Temps toujours grisouille. Mais comme nous en avons maintenant l’habitude, nous décidons de déjeuner sur la plage. Nous retournons sur celle que nous avions découverte lundi, Cabana Lucia de Espelha. Surprise, Cleo le garcon reconnait Michel « Tout de bon Mitchel ». Mimi est ravi.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Un jeune peintre bourré de talent réalise à notre demande un incroyable tableau en quelques secondes. Il joue avec ses doigts et la peinture pour faire apparaître sur un carreau de faience le quadrato et sa petite église. C’est bluffant. Bravo Faudo. Un autre artiste fabrique lui aussi en quelques instants un magnifique panier en penca.

Jeudi 14 octobre

Malgré notre amour de Trancoso, d’ailleurs……. j’avoue, nous avons visité une propriété dont je suis tombée raide dingue amoureuse. 33900 m2 de terrain bordé par un rio se jetant dans la mer. Une pure merveille. Je vous en parlerai peut-être plus tard…. ou pas.
Malgré notre amour donc, lassés par une pluie incessante, nous décidons de poursuivre le voyage. Direction Morro do Sao Paulo, au sud de Salvadore, mais avant petite halte au fameux Porto Seguro.
No comment.
Bye Trancoso, on continue le voyage….

Caraiva, l’antichambre du paradis

10 octobre 2010

Apres un trajet relativement court, mais fatiguant, sous la pluie battante, nous arrivons enfin à ce qui doit être notre prochaine vraie escale. Trancoso. Etat de Bahia. Comme d’habitude, on commence par se choisir une petite pousada sympa, coup d’coeur pour la pousada Mondo Verde, perchée sur un promontoire avec une superbe vue sur l’océan et à quelques encablures du fameux quadrato. Trancoso est un charmant village d’environ 6000 habitants, idéalement situé entre les différents points d’intérêt de la région, Caraiva, Arraial d’Adjuda, et bien sûr Porto Seguro. Son atout majeur, une vaste place centrale rectangulaire, arborée, au sol de sable et de pelouse, le quadrato, terrain de jeu de quelques chevaux sauvages et de gamins turbulents. Au bout de la place, face à l’océan, s’élève, incongrue, une jolie église immaculée. De part et d’autres, de ravissantes toute petites maisons multicolores abritent boutiques d’artisanat, de vêtement, de céramique, galeries d’Art,…. bars et restaurants. En haute saison, le village est bondé et il est indispensable de réserver son hôtel longtemps à l’avance. Aujourd’hui, mis a part quelques badauds faisant du lèche-vitrine devant les sublimes boutiques chères et chics (qui n’ouvrent qu’à 5h du soir), Trancoso semble s’être assoupi même si de petites échoppes proposant une jolie palette de produits artisanaux s’efforcent de pimenter la scène. J’adore. Il émane de cet endroit une sérénité, une tranquillité, on s’y sent juste délicieusement bien .

Lundi 11 octobre

Bonne nuit au calme le plus complet dans notre jolie Pousada et le lendemain, escapade à Caraiva.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Caraiva c’est juste absolument magique. Une belle image que nous garderons longtemps dans notre coeur. Et pourtant, c’est un peu par hasard que nous décidons de nous y rendre. Peut-être est-ce le timide rayon du soleil qui daigne enfin pointer son nez qui nous motive. Laurent nous en avait parlé et Josy aussi, mais les critiques du guide ne nous incitait pas a nous y rendre. Quelle erreur! Caraiva est nichée sur un petit îlot tout au bout d’une longue piste traversant une forêt à allure de jungle puis de vastes parcs ou paissent vaches, chevaux et charmants petits ânes. Au milieu du parcours, un village d’indiens Pataxo. Avec beaucoup d’intelligence, ils se sont adaptés au développement touristique de la région et proposent un artisanat très soignée et original qui va de la création de lampes et abat-jours ravissant, de meubles de bois sculptés dans des arbres entiers, d’ustensiles de cuisine,louches, plats, saladiers, etc… à des peignes en bois précieux, des colliers de graines multicolores, des tapis, des sculptures en terre….

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Les enfants sont magnifiques et je garderai longtemps le souvenir de ce mignon bout de chou indien, assis devant sa maison avec son copain le perroquet. Au bout de la piste, un parking de fortune accueille les autos. Caraiva se mérite et pour s’y rendre, nous grimpons dans une des nombreuses barques de bois qui assurent la traversée du bras de mer nous séparant de l’îlot. L’argent demandé pour la traversée…. d’une minute à tout casser… servira a l’entretien de l’ile qui respire la propreté. On en prend plein les yeux. C’est beau. Ici, pas de fioriture, rien de trop. La rue principale longeant la rivière est bordée de petites maisons colorées, assez semblables à celles du quadrato de Trancoso. Pas ou peu de commerces, quelques bars et restaurants, des pousadas, mais surtout un calme extraordinaire. Jusqu’à il y a peu de temps, l’électricité boudait le village qui utilisait les plantas pour se fournir en courant. Les compteurs tout neufs attestent du changement et de l’effort de modernité de Caraiva. Heureusement, les autorités ont eu la bonne idée d’installer des lignes sous-terraines qui ne gâchent en rien le paysage. Une végétation luxuriante et d’une grande variété borde la rivière qui berce avec amour une foule d’embarcations de pêcheurs. Au bout de la rue, la mer. La plage est sauvage et belle. La mer se décline dans toute une palette de bleu et le sable blanc est d’une propreté impeccable. Quelques pousadas accueillantes et bien tenues hébergent les touristes de passage. Sérénité, calme, rien que du bonheur. On aurait envie de ne plus bouger de cet endroit fabuleux.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Une caipirinia à la mangue (ben oui, il n’y avait plus de citrons) excellente, un super poisson frit « con arroz y abitchuela » et nous voilà de retour à l’embarcadère. On n’a pas vu le temps passer et nous avons vécu des moments d’exception. Avant de quitter les lieux et alors que nous attendions notre passeur, un « viralata » noir, ayant une subite envie de grand espace et de liberté, est entré dans l’eau de la rivière, l’a traversée et est allé s’ébrouer sur le « continent ». Beau spectacle et beau résumé d’une vie simple ou l’on ne se prend pas la tête.

Au retour, en fin d’après-midi, petite halte sur une des plages de Trancoso et là, surprise. Apres avoir laissé la voiture sur un parking improvisé, traversé un pont bringuebalant au dessus d’une mangrove, nous arrivons sur une plage incroyable. Belle certes, mais surtout hyper fréquentée, aménagée comme sur notre Côte d’Azur, des bars en pagaille, des restos, une armée de garçons s’agitant avec efficacité de toutes parts. Un poisson grillé ici, une caipirinia là, une chaise à bouger, une table à redresser, le tout avec un sourire et une amabilité surprenante. Ils vont jusqu’à demander le prénom… et à s’en souvenir … de chaque client. Surprenant comme un village si calme en haut de la colline se transforme en fourmilière remuante sur la plage. Encore plus étonnant, rien n’est dérangeant, l’ambiance est bon enfant et les aficionados de la plage se mélangent, jeunes et vieux, enfants et chiens avec bonne humeur et force éclats de rire. Mimi est conquis, et moi aussi. Bon, il se fait temps de rentrer au bercail après une journée riche en merveilleuses expériences.

Le soir, à Trancoso, alors que nous dînons dans un resto sympa, comme nous les aimons, élégant, spacieux, aéré, impeccablement tenu, réchauffé de mille coussins moelleux multicolore, nous sommes encore plongés dans le ravissement de cette belle journée.

 

 

 

By, by Buzios

8 octobre

C’est l’heure de quitter Buzios et de continuer notre périple. C’était à prévoir, changement complet de programme. D’un commun accord.

Nous devions partir à la rencontre des villes coloniales d’Ouro Preto, Tiradentes, Mariana. Pleine montagne, feu de bois. Au départ ça nous semblait bien et le matin, au moment de partir….. Allez, on suit la route de la côte, la BR101 que Madame GPS connait par coeur. Depart 9h. C’est long et chiant et il n’y a rien a voir. Mais bon, vers 4h 1/2 on arrive à Guarapari. Rien a voir non plus sauf à l’entrée de la ville où la route suit la mer à gauche et est bordée d’une succession de jolis lacs sur la droite. Nous dénichons sur le Guide Lonely Planete un hôtel sympa. Le soir dodo à 7h30. C’est dingue non! Il faut dire que l’on est crevé par cette route lancinante et interminable, bourré de gros, d’énormes camions.

9 octobre

Apres presque 10 heures de sommeil, nous sommes en pleine forme pour continuer l’interminable route qui doit nous mener vers des contrées plus gracieuses. Madame GPS, fidèle au poste assume son rôle à ravir, même si, je ne sais par quel hasard du destin, nous nous retrouvons perdus dans une favela de Vitoria, grande ville de l’état de Spiriti Santo (ça ne s’invente pas). Bon après 20 minutes de « calculs en cours » la belle nous remet sur le bon chemin. Nous choisissons « un mignon petit village de pêcheurs…. » comme point de chute. Caravelas. Oups, pour y aller, nous avons droit à 90 kms de pistes. Mais de la vraie piste, du sable rouge, des trous, tout quoi, une vraie piste. Entourée de forêts de part et d’autre, la piste nous a cependant permis d’admirer un artisanat ancestral et très photogénique. La fabrication de charbon de bois dans des sortes d’igloos façonnés en terre. C’est super beau.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Tout a coup, à 30 kms de l’arrivée, surprise, la piste se transforme en une superbe route asphaltée, soignée, une pure merveille. La preuve s’il en faut que la région est en plein développement . Aie, Madame GPS nous fait des caprices et ne veut plus rien savoir du tout. Heureusement, après quelques kilomètres dans le flou le plus complet, un bout de panneau nous laisse deviner que nous sommes arrivés à destination. Le charmant village de pêcheur s’avère franchement quelconque et sans intérêt. A savoir quand même qu’il abrite l’Instituto Baleia Juburta (Institut de la baleine à bosse) et fait partie du Parc Maritime d’Abrolhos. Comme depuis le début de cette aventure, le temps est gris souris et le ciel plombé ne laisse transpercer aucun rayon de soleil. Une fois de plus, nous faisons confiance à notre guide fétiche, Lonely Planet, et nous retrouvons dans un charmant hôtel posé près de l’océan, Maria Porto Abrolhos. La mer est couleur caramel, le vent souffle en rafale mais les chambres sont sympas, la douche fonctionne bien et….. j’ai Internet. Me parece que ce soir encore nous n’allons pas faire les fous dans la rue. J’allais oublier, avant de sombrer dans un sommeil profond, nous sommes allés dîner au resto de l’hôtel et là, révélation, nous avons eu la chance de déguster une spécialité locale bahiannaise, la Moqueca. Un ragoût de poisson et de fruits de mers, lié par un lait de coco et servi avec un riz blanc et un pirao, une sauce à base du jus de cuisson du poisson, épaissie à la farine de manioc. C’est absolument délicieux. Demain, relax, 250 kms et nous arrivons aux alentours de Porto Seguro où nos amis nous ont indiqué des tas endroits sympas. Je vous tiens au courant. Boa noite.

Buzios la Belle

6 octobre 2010,

OLYMPUS DIGITAL CAMERA
C’est l’endroit de charme par excellence. Un endroit dont on rêve. Et si l’on peut déplorer l’abondance de boutiques qui se touchent, porte à porte, difficile de ne pas s’extasier devant la décoration de chacune d’elle, patchwork étincelant, véritable ode à la beauté. D’ailleurs, le raffinement se cache à chaque coin de trottoir. Les portes se teintent de couleurs pastel, de dessins délicats ou s’habillent de bois brut. Des petites fontaines égayent les endroits les plus secrets et les lampadaires osent toutes les excentricités. Tout ici est raffiné, sans ostentation. Les rues pavées à l’ancienne sont fermées à la circulation dès la tombée du jour et deviennent le paradis de centaines de badauds qui y déambulent chaque soir et chaque nuit jusqu’à pas d’heure.
On est à des milliers de kms lumière de LT . Tout est propre et bien ordonné, les gens dans la rue, commerçants pour la plupart, semblent sereins et leur nonchalance cache une bonne dose de professionnalisme. Si les boutiques ouvrent tard le matin, elles restent ouvertes tard dans la nuit. Ici, on ne compte pas les heures, l’essentiel étant la satisfaction du client.
C’est drôle, l’ambiance change selon l’heure. A l’heure du déjeuner, calme, les rues sont pratiquement vides.Le soir tout s’anime, mais dans une ambiance bon enfant. Les nombreux bars et restaurants dressent leurs tables, préparent leurs services. A la célèbre crêperie Chez Michou, un bataillon d’une vingtaine de garçons attend le client. Ceux-la n’arriveront que tard, vers 9h, 10h, voire plus. Une rencontre insolite avec Erika, patronne d’un petit bar. Un personnage attachant, haut en couleurs qui en quelques minutes nous dévoile toute sa vie de patachon Elle connait bien le Havanna Cafe, à côté de chez elle et nous déniche une petite table face à la mer. Beau monde, c’est bourré, bonne nourriture, une adresse à ne pas négliger. Pas étonnant qu’en pleine saison, on fasse la queue 1h1/2 pour y dîner.
OLYMPUS DIGITAL CAMERALe port est un régal. Non sans rappeler la baie des Saintes en Guadeloupe. C’est beau un port de pêche. Des centaines d’embarcations plus ou moins grandes mais toujours gaiement colorées se balancent tranquillement au rythme des vagues. Surprise! au milieu d’entre elles, un sculpteur audacieux a créé un trio de marins plus vrais que nature qui s’affairent avec beaucoup d’application. Le même sculpteur, certainement , n’a pas manqué d’asseoir sur un banc une Brigitte Bardot dans toute la splendeur de sa jeunesse. La belle a marqué d’une empreinte indélébile son passage dans le village dont, on le dit, elle a assuré la gloire. Tiens ça me rappelle un certain petit village méditerranéen qui a bien des points communs avec le Buzios d’aujourd’hui.
Il doit faire bon vivre à Buzios, le calme et le raffinement émanant de ce petit village donne envie d’être heureux. C’est aussi une invite à la culture. Tout est tellement soigné dans le moindre détail que l’on se prend l’envie d’en savoir plus, sur l’architecture si particulière par exemple. Je vais m’y atteler.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

VILA DO MAR . Tout le charme de Buzios

En plein centre, cette pousada construite en escalier sur une petite colline dominant la ville est un véritable havre de paix.
Les jolies chambres, s’éparpillent dans un superbe jardin. Et si les escaliers y menant peuvent paraître abrupts, le résultat en vaut la chandelle. Des vitres à petits carreaux habillent les nombreuses fenêtres, on se croirait perchés dans les arbres. Pas un bruit si ce n’est le murmure de la micro-piscine et le chant ininterrompu des oiseaux.
La chambre s’ouvre sur un petit balcon très rustique où un hamac nous invite à la détente à coté d’un banc mignon et tout de guingois. De partout, des sculptures de pierre ou de bois animent le paysage. Sur la rambarde veille une oie, je la piquerais bien, là, c’est un chérubin, une colombe, une sirène avenante….
La salle du petit déjeuner ressemble à s’y méprendre à une salle à manger de vieille ferme, belle et conviviale. Un milliard de jolis bibelots y ont trouvé refuge à côté d’une multitude de très beaux meubles en bois cirés, chinés par le propriétaire, tables de jeux, guéridons, fauteuil de barbier, vaisseliers, bancs ou chaise de bébé ancienne. L’architecture, typique de la région fait la part belle aux grosses poutres martelées et aux murs de torchis blancs.Insolites et hétéroclites, les tableaux choisis par le maître des Lieux, modernes et colorés pimentent la scène de manière fort agréable, ils jouent à la star, très fiers à côte de dizaines de photos de la belle Brigitte, amie du propriétaire. C’est beau. Partout où les yeux se portent. Des petits coins ont été aménagés ça et là, protégés par des rideaux de graines ou de perles tintinnabulants, noyés dans une végétation disciplinée, mais pas trop. Deux coquines grenouilles en fer, usé par le temps surveillent de près la toute mini piscine à côté d’un joli banc sous lequel s’est réfugié un gros matou en bois. Toute une troupe de cocottes malicieuses le guettent d’un oeil moqueur, bien tranquilles, perchées sur une grosse poutre au-dessus de nos têtes. De toute façon, il ne les attrapera pas.
Comble du luxe, une ravissante salle de TV est équipee d’une prise Internet. Rien que du bonheur.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Brésil, carnet de voyage, du 5 octobre au 8 novembre 2010

Si vous êtes partants, petite escapade au Brésil où, durant 5 semaines nous sommes allés en auto, de Rio à Ihla do guajiru, tout au nord à quelque 250 kms de Fortaleza (près de 3000 kms). Un fantastique voyage bourrés de souvenirs et d’anecdotes rigolotes. Attachez vos ceintures, c’est le départ!

5 octobre 

Une pluie fine et continue ce matin sur LT,  valises bouclées, l´heure du départ était arrivée et nous étions fin prêts. Direction la capitale!
Il faut croire que le tout Santo Domingo s’était donné RV dans les rues. Des bouchons de partout et cette clim. qui ne fonctionnait pas. L´horreur. Apres un temps infini, nous arrivons enfin au garage où une équipe très aimable, accepta de s’occuper de notre voiture pendant ce périple au Brésil. Super. Une secrétaire charmante appelle un taxi, il arrive, coince avec peine nos bagages contre son tank de gaz trafiqué. Direction aéroport. Au bout d’environ 20 minutes, Mimi est pris d’une angoisse. Heu, justifiée….. J’avais oublié la mallette de l’ordinateur au garage, en plein milieu de nulle part. Demi-tour, taxi serein, Mimi un peu moins, on repart dans l’autre sens , bravant les sempiternels bouchons. Un bon 30 minutes plus tard, nous y sommes. Et, miracle, la mallette aussi. Ouf. Cette fois on part.
Un peu en avance, un peu affamés, nous dénichons au 1er etage de l’aéroport un nouveau resto fort acceptable.
Derniers instants d’attente, l’avion arrive à l’heure et c’est le départ. Vol assez agréable, malgré un avion bondé et une nourriture exécrable.
Petit réveil mouvementé: miss calamité ( c’est moi) renverse son café au lait sur le pauvre Mimi…. tout de blanc vêtu et…. de moins en moins serein.
Arrivée à l’heure à Rio. Prise de possession de la voiture. Avis, top, personnel sympa et compétent. Départ pour notre première étape, Buzios.
Un peu incrédule, Mimi me voit brancher le GPS et indiquer notre destination. Miracle, ça marche. Merci mon Ludo. On sort comme des fleurs d’un Rio de Janeiro en plein trafic de 8h du mat. Mimi est conquis, pas par moi (le café du matin est toujours sur sa chemise blanche) mais par Ludo.
9h30. Buzios dans toute sa splendeur. C’est craquant. On essaye une Pousada recommandée par Lonely Planet (merci Laurent), mais pas terrible. Une autre, située en plein centre nous attire. J’explore…. Conquise. C’est ravissant, raffiné, plein de jolies choses partout.