Notre première visite à Porto Seguro fut une déception (par la suite, j’ai changé d’avis) mais le restant de la journée s’avéra de pire en pire. Madame GPS, perdue dans des petites routes secondaires nous a fait tourner et retourner en rond. La BR101 enfin retrouvée, nous roulons quelques kilomètres et…. gros bouchon, énorme bouchon. Mimi s’aventure et double une partie de la file infinie. On attend, 1/4 d’heure, 1/2 heure, un velo débouche en face et un type sympa nous annonce fièrement que ça y est, ils sont en train de faire une piste pour franchir le rio, ben oui, le pont s’est effondré…. et que normalement vers 11h, minuit au plus tard, ça devrait commencer à se débloquer. L’horreur, il est 4h30 de l’après-midi.
Demi-tour, nous découvrons une piste qui devrait nous mener à un petit village qui a l’air suffisamment évolué pour proposer quelques pousadas. Au départ, que du bonheur, belle piste, paysages superbes rappelant étrangement Epona Ranch avec des chevaux gambadant de tous côtés. J’ai bien regardé, pas vu Geronimo, ni…. Arthur. Seulement, au fur et à mesure des kilomètres, l’état du chemin devint plus délicat puis franchement catastrophique. Il nous a fallu 2h et une bonne dose de courage de la part de Mimi pour arriver, la nuit tombée à Canaveiras. Evidemment, pas moyen de trouver l’hôtel conseillé par le guide. Un deuxième était mentionné et, ouf, nous le dénichons. 5 bungalows rudimentaires mais propres.
Canavereis que nous découvrons le lendemain est un drôle de long village avec, tout au bout d’immenses plages désertes parsemées ça et là de bâtiments en ruine. On a l’impression que l’activité touristique y a été abandonnée avant même d’exister. Les propriétaires allemands des petits bungalows où nous avons passé la nuit nous assurent cependant qu’une grosse clientèle européenne, allemande surtout fréquentent les lieux durant la haute saison.