Un brin de nostalgie

Hou lala, ça ne nous rajeunit pas, enfin…. ça ne le rajeunit pas. En faisant un brin de rangement dans mes trop nombreuses clés USB, je suis tombée sur ces petites merveilles. C’était il y a bien longtemps, Michel et son ami Jean-Yves, don Quichotte des temps modernes s’embarquaient dans une improbable aventure africaine, bien décidés à sauver la faune menacée de ce vaste continent. Mais chuttt, savourons les images.

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Spéciale dédicace pour Vanessa, Pamela et Joseph.

http://michelvoleau.wordpress.com

J’aime les mots…..

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J’aime les mots…..

…..indispensables à ma vie, d’aussi loin que je m’en souvienne, ils me nourrissent, me consolent et rien ne peut me faire plus plaisir que de les partager avec vous. Un mot, puis deux, une virgule, un point … une phrase naît, un récit, un conte…. Et si ma ponctuation aléatoire, fantaisiste, croquignolesque déplaît à « certain », pour moi, c’est comme ça, un brin décalée que je l’imagine. Indissociable compagne des mots, pertinente ou coquine, elle s’impose comme un exhaustif de sensation, elle donne des couleurs, du relief, elle pimente  et égaye ma syntaxe, elle aussi aléatoire, selon le même « certain »,  mais tellement sincère. Je m’en amuse, en use et en abuse avec volupté et je ne suis pas prête de m’en passer.

Ce dimanche s’annonce doux et ensoleillé. Je vous le souhaite radieux. Belle journée !

 

C’est le moment je crois…..

sans-titre-1…. de souhaiter à tous ceux qui ont partagé les aventures En Aparté, une super belle année 2017. 2016 nous échappe et, en catimini, va rejoindre les nombreuses années qui ont forgé nos personnalités.

J’ai eu la chance, grâce à mon blog, de faire de belles rencontres, inédites parfois. J’ai cotoyé de belles personnes et tenté de rendre hommage à Las Terrenas en racontant le village comme je le ressens, comme je l’aime. Il y a bien eu quelques coups de gueule qui m’ont valu, au détours, une belle volée de bois vert, mais il y a surtout eu de beaux moments, des anecdotes, des scènes de vie hautes en couleurs. Il y a eu des coups d’coeur, beaucoup, et des instants d’émotion. C’est vrai, j’ai aussi voulu partager avec vous mes petits moments de moins bien, ça fait du bien…..vous me pardonnez dites? Et puis, il y a eu les belles images de Michel, mon tendre et talentueux mari qui supporte avec beaucoup de gentillesse et de patience ma vie pas tout à fait banale au milieu de tous nos amis à 4 pattes. C’est sûr, parfois il doit avoir la désagréable sensation de passer en….. 10 ème position. Mais il reste mon meilleur ami, complice, amour.

En Aparté et en toute intimité, je vous souhaite d’entrer dans cette nouvelle année et de la vivre avec un bonheur égal à celui qui a été le mien en 2016. Et si, pour ma part, je ne devais faire qu’un seul voeu, c’est que surtout rien ne change. J’aime ma vie un peu solitaire, un peu dingue, un peu pas toujours facile. J’aime la vie.

Des années douloureuses….

Pour Mina, Domingo, Paquita, Cheyenne, Coca, Diego, Capucine, Zoé, Charlie, Tatoo….. les amours de ma vie.

Il y a un an, je publiais ce petit message d’amour pour mes toutous. Depuis, Paquita nous a quitté, brusquement, sans trop souffrir. Elle a rejoint la jolie Comanche dans le paradis des chiens gentils. Elle nous manque chaque jour. Mina a repris du poil de la bête, mais, à 14 ans depuis peu, elle commence vraiment à se fatiguer. Domingo a subi une grave opération cette année et s’en est vaillamment sorti. Diego souffre de son arrière-train, un jour ça va, l’autre moins bien, il me fait de la peine et je le couvre de câlins. Au fur et à mesure que les jours passent, j’aime de plus en plus ma petite troupe d’éclopés, ils sont toute ma vie et, oui…… les années à venir vont être douloureuses.

Et oui, partager sa vie avec un ou beaucoup de chiens est une source infinie de bonheur. J’ai eu et j’ai encore la chance énorme de vivre ces instants de complicité et d’amour avec ces compagnons à quatre pattes qui sont devenus mes enfants. De tout BB quand il fallait leur apprendre à faire pipi, caca dehors, à plus grand quand ils s’évertuaient à démolir systématiquement et avec beaucoup de pugnacité les jolies choses que j’aimais dans la maison. Dessus de lits et taies d’oreiller, tapis, couettes, pieds et bras de meubles gardent les vestiges de ces années turbulentes, sans compter les belles orchidées dévorées et les fils électriques sectionnés et même l’argent déposé sur une table basse et retrouvé dans les cacas le lendemain matin. Puis les affrontements. Chacun voulant imposer sa loi aux autres, les batailles, les coups de crocs, et Enrique qui, inlassablement recousait les plus abîmés. Puis les temps se font plus calmes, la petite meute se renforce, les animosités s’estompent au profit d’une vraie amitié. Des amours se créent, Diego et Coca, Tatoo et Charlie. C’est avec émerveillement que j’assiste à toutes ces évolutions, ces effusions constellées de mille léchoux. Je ne suis jamais loin d’eux, d’ailleurs, inlassablement, ils me surveillent du coin de l’œil et quand, par hasard, je m’échappe pour faire un tour au village, c’est un concert de pleurs qui n’en finit plus…. Demandez aux voisins…. Mais, les années passent inéluctablement. Les plus vieux ont 13 ans, les moyens presque 10, seuls les trois derniers n’ont que 4 et 5 ans.

Mina, 13 ans passés.... elle m'a fait peur, mais elle va mieux.

Mina, 13 ans passés…. elle m’a fait peur, mais elle va mieux.

Et avant hier, la belle Mina, ma plus âgée, m’a fait prendre conscience que j’entrais dans l’ère difficile d’années douloureuses. Un coup de moins bien en sautant de son lit. Comme un étourdissement, suivi d’un cri déchirant …. Elle s’est mise à boire, à boire, refusant toute nourriture et, elle si propre et délicate, allant jusqu’à faire pipi devant nous sur son lit. Un coup de fil à Enrique. Il va venir mais en attendant, je la caresse, je la masse délicatement, je lui prépare le repas que, gourmande, elle préfère et lui donne dans mes mains morceaux par morceaux. Je lui parle, la câline, lui mets son collier et la promène dans le grand jardin. Miracle, elle frétille de la queue et, très fière, grogne à l’approche de ses copains, fort surpris par mon attitude protectrice envers la vieille Mina. Le soir, Mina a droit aux croquettes de petit Tatoo, elle adore. Puis, elle fait son petit tour de jardin comme avant, boit un petit coup, grimpe sur son lit tout propre, tout nettoyé, pousse un gros soupir et s’endort les 4 pattes en l’air. Ouf ! J’ai eu chaud.sans-titre-2 sans-titre-3 sans-titre-4 sans-titre-5 sans-titre-6 sans-titre-7

Mais, cette alerte morbide m’a vraiment perturbée. Nous entrons dans la phase la plus noire de notre vie si intime avec nos amis à quatre pattes. Le temps des moins biens, des dépressions de part et d’autre. Il faut être fort et je vais m’attacher à l’être et surtout, ne rien négliger, être encore plus à l’écoute des petits bobos, des changements infimes de comportements. Je les connais par cœur mes loulous et un par un je sais leurs petites joies ou ce qui les énerve profondément. Et même si Mina va mieux, je pense fort à Comanche qui nous a quitté en mars dernier….

Allez, c’est pas bien ce coup de déprime au milieu des fêtes. La vie reprend son cours et tout va aller pour le mieux.

 

Joyeux Noel

Et voilà, on y est à nouveau! Toute ma petite troupe, Mina, Domingo, Paquita, Cheyenne, Comanche, Diego, Capucine, Zoé, Charlie et Tatoo….. sans oublier Mimi et moi, bien sûr vous souhaitons de passer un superbe Noel!

L’Aloé Vera ou, merci mon Dieu de ne pas m’avoir fait naître langouste !

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Comme une envie de manger des frites, des bonnes, des vraies, des faites maisons. Je fouille et déniche une vieille marmite qui devrait faire l’affaire. Remplie d’huile, parfait. Je pèle, je coupe, je m’applique, j’essuie de ravissantes pommes de terre, et je mets mon huile à chauffer dans ma vieille marmite. Il n’y a pas d’égouttoir mais tant pis, ça va le faire. L’idée c’est d’attendre que l’huile soit très chaude et de déposer délicatement les frites à l’intérieur pour éviter d’éclabousser partout. Allez, c’est parti ! Je prends une poignée de pommes de terre et, avec beaucoup de câlin, je les approche au plus près de l’huile à point dans ma friteuse de fortune, à quelques millimètres de la surface pour éviter que ça ne gicle. Merde, ça n’a pas giclé, sauf que l’huile bouillante a copieusement léché ma main. Ouille, ça fait mal !!!! Et à ce moment précis, à moitié évanouie de douleur, je pense très fort aux pauvres langoustes, crabes ou autres crustacés qui finissent le plus souvent rôtis sur des braises brûlantes ou noyés dans de l’eau bouillante. Pov’ bête. Quand je vous dis que l’homme est cruel. Mais que ça fait mal, ça prend aux tripes. J’essaie de réfléchir vite, tente de passer ma main brûlée sous l’eau froide mais rien que la caresse de l’eau me ferait hurler. J’hurle d’ailleurs si j’en crois la tête de mes chiens qui me suivent pas à pas. Et soudain, mais c’est bien sûr…. Non Val, je n’appelle pas Isabelle quoique l’idée m’en soit venue, mais je cours comme une dingue dans le jardin et prélève une grosse, belle feuille de mon plus robuste bouquet d’aloé vera. Vite, retour à la cuisine, tant bien que mal de la main gauche je retire la peau et enduis ma main endolorie d’un maximum de gel. Au début, c’est terriblement douloureux, même souffler sur la brûlure me tire les larmes des yeux. Puis, très vite, disons 10 minutes plus tard, fini, plus rien, plus mal. Je recommence néanmoins l’opération plusieurs fois jusqu’au soir toujours sans aucune douleur.

C’est magique.

L’Aloé Vera est très hydratant, ses belles feuilles charnues font des miracles, utilisées régulièrement en masques sur le visage et sur les cheveux mais, c’est la première fois que je constate ses effets incroyables sur une brûlure, autre qu’un banal coup de soleil. Nous devrions tous en avoir dans notre jardin ou dans un pot pour les moins chanceux qui ne vivent pas sous les tropiques. Cette plante fantastique, régénératrice, super hydratante et revitalisante est en outre bourrée de vitamines A, E, B, C et dotée de pleins de sels minéraux indispensables comme le phosphore, le potassium, le calcium, le chlore, le fer, le zinc. D’un goût très amer, le gel se consomme mixé avec du miel par exemple.

Ce matin, on ne peut pas dire que ma brûlure soit bien jolie, très mal située, elle s’étend sur la moitié de ma main droite, des cloques s’y forment, éclatent, se reforment, la peau est rougeâtre, marbré, dure. C’est moche mais JE N’AI PLUS MAL. Et l’Aloé Vera sera mon amie pour la vie.

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Et bing, il ne m’a pas raté…..

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Il y a deux ans déjà, une grosse saloperie de moustique tigre avait foncé droit sur moi (si, si je vous assure) et m’avait contaminé grave en me refilant le chikungunya. Près de 8 mois de douleurs, plus pouvoir bouger normalement, chevilles, poignets, genoux bloqués ! Faut dire que je ne suis jamais malade, j’ai rarement des douleurs… mais quand ça vient, ça vient. Et ce qui dure 8/10 jours chez les gens normaux, chez moi ça dure des mois. C’est comme ça. Et bing, il y a environ 2 semaines, tête qui tourne, maux de tête, courbatures….. bof ce doit être un gros rhume, j’ai le nez bouché et j’éternue tout le temps….. Puis douleurs au crâne plus forte, les yeux qui sortent de la tête, fièvre permanente de 38,5, douleur atroce derrière les paupières, j’ai l’impression que je vais perdre la vue….. bof ce doit être une grosse sinusite doublée d’une belle conjonctivite…. Je retrouve la dernière ordonnance de Polanco pour me soigner ces bobos pénibles….. Aie, crampes aux intestins, diarrhée, nausée….. bof, Bernadette va me soigner tout ça….. Puis aujourd’hui douleur aux articulations, poignets, doigts enflés, chevilles sensibles, genoux….. zut je ne peux plus me relever…… Ca y est je tilte enfin….. petite vérification google….. je suis un peu lente mais c’est bien ça. Une autre saloperie de moustique tigre m’a foncé droit dessus (si, si je vous assure) et m’a offert sa dernière fantaisie le Zika. Si je consulte la liste des symptômes, je n’ai plus de doute :

« La majorité des personnes infectées par le virus (on estime 70 à 80 % des cas) ne développent aucun symptôme. Dans le reste de la population, les symptômes provoqués par le virus Zika sont de type grippal : fatigue, fièvre (pas nécessairement forte), maux de tête, douleurs musculaires et articulaires dans les membres. A ces symptômes s’ajoutent différents types d’éruptions cutanées. Une conjonctivite, une douleur derrière les yeux, des troubles digestifs ou encore des œdèmes des mains ou des pieds peuvent apparaitre. Dans la plupart des cas, les troubles sont modérés et ne nécessitent pas d’hospitalisation. »

Les symptômes sont similaires au chikungunya, mais celui-là on ne peut l’attraper qu’une fois (ouf) quant à la dengue, une autre délicatesse du moustique-tigre, elle est beaucoup plus violente que le zika et force celui qui en est frappé à rester couché. D’accord, ce n’est pas grave en soi, juste très chiant et invalidant. Voilà, si vous êtes patraques, grippés, douloureux aux entournures, fiévreux, les yeux tout foutus, pensez au zika, il n’y a pas de raison qu’il ne s’intéresse qu’à moi !!!!

Le temps est grisouille….

Sans titre-1Le temps est bien grisouille ce matin, mais pas grave, l’onde tropicale qui nous a fait dresser les cheveux sur la tête s’éloigne de nous. Elle ne nous a pas évités comme certains le disent, elle est bel et bien passée sur nos têtes, mais elle a été clémente et surtout ne s’est pas organisée comme ce pouvait être la cas. Elle est restée la sage onde tropicale qui nous a fichu la frousse mais heureusement n’a pas tenu ses vilaines promesses. La saison cyclonique est toujours problématique, surtout pour ceux, dont je fais partie qui ont subi un (trois) cyclones. Très douloureuse expérience, tant psychologiquement que physiquement.

Les 2 premiers, ce fut à St-Barth, l’un derrière l’autre à un mois d’intervalle, de grosses vilaines bêtes qui n’ont pas détruit ma maison à l’époque mais toute la végétation déjà relativement rare sur cette belle île un brin sèche. L’horreur au petit matin. La route qui surplombait la maison s’était effondrée, engloutissant parking et autos….. La piscine était jonchée de tôles, de toits, de morceaux énormes de bois, de portes, de volets. Et l’odeur….. de toute cette végétation hachée menue, l’odeur, c’est ce qui m’a le plus traumatisée, je crois. Et puis, juste après, parce qu’il fait une chaleur suffocante d’humidité, la maison commence à moisir de partout, les murs se couvrent de gris, le linge est nauséabond et puis, il n’y a pas d’eau, plus rien ne marche. Brrrr….j’en ai froid dans le dos.

Et le 3ème nous a surpris ici, quelques mois après la construction de notre maison au toit de paille. Pffft, le toit de paille s’est en partie envolé, les cocos du voisin nous sont tombés sur la tête, détruisant au passage mur d’enceinte, végétation et maille cyclonique. 21 jours sans électricité à Las Ballenas, c’était en septembre 2004.

Bon, on ne va pas se lamenter plus longtemps, pour cette fois, c’est bon. Mais on garde les yeux ouverts et, sans s’alarmer inutilement, et on se prépare…. n’est-ce pas Nadia.

Le chypre, c’est quoi….

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Le chypre, bien connu en cosmétique est une base de parfum au caractère assez persistant et puissant. OK! Mais c’est aussi le nom donné à un événement: 6 années de mariage. Exactement l’instant que nous partageons pile poil aujourd’hui, Mimi et moi. Un beau souvenir pour un délicieux moment tout en blanc dans un joli petit nid Le Syroz. Tous nos enfants, éparpillés aux quatre points du monde étaient là pour l’occasion, Julien débarqué de son Australie, Jojo du Brésil, Pamela, Karla et Vanessa de Paris. Certains pour quelques jours après un voyage interminable. Ce fut un moment magique, un rendez-vous ludique entourés de tous nos amis pour une interminable, belle et douce fête . Et 6 ans plus tard, je redis OUI Mimi. On continue n’est-ce pas, on ne change rien, notre maison bohème, nos BB chiens (hélas devenus beaucoup plus vieux), nos moments de fou-rire et notre belle complicité. Allez, bye bye tous, on dit rendez-vous pour l’année prochaine pour notre noce de……..

Une semaine pas comme les autres

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Anne. 7 ans que je ne l’avais pas vue, vous imaginez le bonheur quand elle m’a annoncé sa venue. Un peu d’angoisse aussi, tant de choses s’étaient passées depuis…. pas très gaies, ni pour elle, ni pour moi. Aurions-nous encore la même complicité ? M’en fou contente quand même. La belle ne vient pas seule mais avec un ami « métro », véto en retraite, on va pouvoir parler de chiens, jamais rassasiée. Ma tit’ auto étant trop petite pour contenir 3 personnes et des bagages, je demande à mon taxi favori, Fey de les chercher à Santo Domingo. Et puis, zut, je l’accompagne. Un truc rigolo, avant le péage hors de prix du Boulevard de l’Atlantique, des rebelles en treillis ont installé une sortie clandestine…. pour les initiés. Une barrière, 150 pesos au lieu de 528 et on file à travers le zion sur un chemin de terre un peu cabossé devant  des vaches faméliques, pleins de cocos, une vaste plaine herbeuse, un village de carte postale aux petites cases de bois, proprettes et colorées…. avant de revenir sur la vraie route….juste après le péage. Trop drôle, mais chutttt c’est un secret. Après, la « autopista », quoique belle est relativement lancinante. Je plonge dans ma tablette et m’envole dans une belle histoire. Arrivée à l’aéroport, le spectacle est à son comble. 6 avions atterrissent en même temps (ou presque). Une foule colorée attend la famille, les amis de Jamaique, Porto-Rico, St Martin, Panama, Philadelphie, New-York. L’aéroport fourmille de mômes qui courent dans tous les sens, de jolies nanas bien coiffées, perchées sur des talons improbables, de vieux messieurs en costume, la larme à l’œil. Ca chante, ca crie, ca applaudie quand les portes d’arrivée s’ouvrent. Un vrai bonheur, et même si c’est long, je ne m’ennuie pas une seconde. Puis, je la vois, frêle silhouette toute blonde, jolie comme un cœur. Elle ne sait pas que je l’attends et cherche désespérément un petit panneau avec son nom. Coucou !!!!! On se jette dans les bras l’une de l’autre. Une belle surprise. Monsieur Robert le véto et son petit chapeau s’éloigne discrètement et nous laisse à nos retrouvailles. Dans l’auto, il s’assiéra devant à côté de Fey et nous deux, nous passerons 2 heures à nous raconter nos histoires, à piapiater sur elle, sur lui, sur eux, sur l’île que j’ai quitté il y a 13 ans déjà. Le chemin m’a paru trop court.

Et puis voilà, elle est repartie ce matin vers sa jolie maison, son île minuscule et tellement attachante. Nous avons passé de beaux moments, je lui ai fait découvrir des endroits que j’aime et surtout Mimi, mon beau, mon fabuleux mari. On se voit vite Anne, c’est promis. Attends, on vit à 1h1/2 l’une de l’autre et l’on a attendu 7 ans pour se revoir, c’est un peu dommage non. Cette fois ce sera à mon tour de quitter mon petit village, ma maison, mes chiens d’amour et de redécouvrir 13 ans plus tard la jolie St-Barth, Gustavia, St Jean, Toiny la sauvage, Grand Fond…. J’ai hâte. A très vite, tu me manques déjà.