La semaine « sainte » de Las Terrenas

L’an dernier, le bordel était à son paroxysme et tout le village ou presque a manifesté son mécontentement devant cette horde de pilleurs diaboliques faisant fi de la moindre éducation, hurlant, chevauchant des engins de mort au bruit infernal et pourrissant à qui mieux mieux plages et rues du village.

Devant cet état de fait, le maire réélu Willy a tenu a manifester son appui à la population en editant quelques mesures pour limiter les dégats.

Voici les mesures prises par les autorités qui ont constitué l’opération Pâques 2024, Las Terrenas.

1- L’installation de stands est interdite sur tout le littoral de la Calle Francisco Alberto Caalla deñó (Playa Las Ballenas), La Cual fonctionnera comme une rue à voie unique en direction est-ouest avec sortie par les Terrenos du terrain de golf vers la Ceiba et Playa Bonita.

2- Seules les installations de stands mobiles en soutien aux petits commerçants locaux à Playa Punta Popi et Calolima seront autorisées, sous autorisation écrite du maire.

3- Les stationnements seront interdits sur la rue Francisco Alberto Caalla Deño’ (Playa Las Ballenas) et des parcs publics seront mis en place pour les visiteurs du site.

4- Les stationnements autour de la pension photo de Punta Popi seront interdits, un parking public sera mis en place pour les visiteurs de la région.

5- Les maisons de campagne seront interdites dans nos espaces publics, rivières et plages.

6- Les véhicules ou les motos présentant des perturbations provoquant des bruits excessifs, violant les panneaux de circulation ou irrespectueux du piéton seront retenus.

7- Nous avons délivré une autorisation pour deux événements traditionnels pendant le match, face à Las Cayenas à Playa Las Ballenas et au Bonche Las Terrenas autour de Playa Punta Popi.

8- Les munices et les visiteurs pourront profiter d’importantes présentations artistiques entièrement gratuites pendant 3 jours à Punta Popi Beach, nous publierons dans les prochaines heures le panneau d’affiche des artistes.

9- Nous déclarons en session permanente le comité qui dirige l’opération Pâques 2024.

10- À Las Terrenas, nous vous accueillerons avec beaucoup de joie, nous vous demandons simplement de profiter avec modération et respect, de surveiller nos plages et nos rivières et de respecter les dispositions des organismes officiels.

J’en vois qui ricanent et je les comprends. Comment peut-on imaginer que les trublions, analphabètes et sans éducation, qui ne viennent que pour semer la zizanie a Las Terrenas, en aient quelque chose à faire de ces pauvres décisions assénées, tout à coup, par le maire du village. D’abord, comment seraient-ils au courant vu que depuis des décennies, le plus grand bordel est autorisé et qu’il est bien connu qu’à as Terrenas tout est permis. A mon avis, peu de chance que ces sages mesures portent leurs fruits.

Cependant, il faut quand même reconnaitre a Willy, qu’il a entendu les revendications de la majorité et qu’il a tenté d’y répondre de son mieux. Car, quoi qu’en disent les simples d’esprit, la semaine sainte de Las Terrenas ne doit rien aux traditions populaires mais tout a un vrai désir de débauche et de je m’en foutisme. Bacchanale de l’enfer, vision d’horreur, carnaval des fous.

Merci donc à Willy qui, malgré tout, ose affirmer son désaccord face à ces 3 jours diaboliques. Nous en reparlerons lundi prochain, alors que tous ces fêtards pathétiques auront repris leur vie monotone à la capitale.

Debrief d’un reportage dominicain polemique…

On en parle.

C’est dans la péninsule de Samana que TF1 nous a conviés hier dans la soirée au cours de la mythique émission 50 minutes inside, fief passé de Nikos Aliagas.

Bien sûr, nous étions tous agglutinés devant notre écran à l’heure dite. Et c’est là que les avis divergent et m’interpellent. J’ai rarement vu un nombre aussi important de commentaires ineptes, stupides, malveillants, insupportables. D’abord, comment peut-on juger une émission, quelle qu’elle soit, quelques secondes après sa diffusion. Pour juger, objectivement j’entends, il faut d’abord emmagasiner, digérer les images qui nous ont été proposées, après on donne son avis. Parfois, histoire de ne pas paraître complétement stupide, on garde son avis pour soi.

Je ne prétends pas détenir la vérité ou m’élever au-dessus du lot. Mais, ma très longue expérience de rédactions objectives m’a appris bien des choses et surtout à tempérer.

J’avais annoncé cette diffusion de Samana aux membres de ma « tribu » en France, ceux qui m’avaient fait l’immense surprise de venir me voir en mars dernier. Ils avaient aimé ce qu’ils avaient découvert ici, étant au préalable, comme beaucoup, passé par la case Punta Cana. Tout les ravissait, la nature, les gens, Nicolas et ses balades-plaisir. Et leur réaction au vu de ce reportage m’a vraiment enchanté. Ils étaient ravis, avaient retrouvé leurs souvenirs avec le terrible désir de revenir. Merci TF1, votre reportage a atteint son but et porté ses fruits. Car, bien évidemment, ce but n’était en aucun cas celui de flatter l’ego de résidents ou habitués blasés, mais bien de faire découvrir, de suggérer une autre RD à la majorité qui n’en connaissait que les all-inclusive du sud du pays. Les images étaient belles et les propos réalistes et ceci en un temps très limité. Cet hôtel tant décrié au début du reportage a tout simplement ouvert les portes d’une clientèle qui, jusqu’alors ne trouvait pas son bonheur dans notre région. Car, oui, les « riches » ont aussi le droit d’aimer la péninsule et ses délicieux paysages encore préservés. L’exquis Mahona hôtel, à la fin a fait le pendant au premier. Hôtel de charme, il a su séduire à travers quelques images furtives les amoureux de nature exubérante et de déco raffinée.

Alors oui, ils auraient pu citer Las Terrenas, les Haitises, la cascade de Limon, Mahona mais cela avait peu d’importance, l’idée étant de séduire une clientèle ignorant l’existence même d’endroits si rares et surprenants, quels que soient leurs noms.

En toute objectivité, il me semble que ce reportage-découverte a atteint son but, même si, nous qui vivons ici, plus de 22 ans en ce qui me concerne, avons l’impression qu’il est incomplet, que beaucoup d’endroits mythiques ont été ignorés, oubliés, laissés de côté mais, allons, allons en 10 minutes on ne peut pas dévoiler tout le charme de Samana.

Bref. Comme vous l’aurez compris, quitte à m’attirer les foudres du plus grand nombre (m’en fiche) j’ai beaucoup aimé ce reportage sincère, plongeant dans la nature si belle de notre jolie péninsule.

Coup de gueule en espagnol dans le texte.

Como cada año por la misma época, el pánico me invade poco a poco. Las Terrenas se convierte en el patio de recreo de personas que, con la ayuda del sol y del alcohol (especialmente el alcohol), pierden toda noción de sentido común, respeto y responsabilidad. Cuanto más tontos, mejor. Lo primero no nos importa, ponemos la música a todo volumen, bueno… pero eso no importa, como es el último y primer día del año, celebramos el acontecimiento como corresponde a nuestra inteligencia y, Desafortunadamente para mí, mis vecinos tienen un nivel de inteligencia como el de las margaritas, y de nuevo… Entonces, qué mejor manera de llamar la atención, de demostrar que somos inteligentes, ricos y que sabemos, que hacer estallar petardos y fuegos artificiales. No importa que estén, a izquierda o derecha, rodeados de techos de caña, lo principal es reírse. Vimos en el Pueblo de Pescadores y luego en el Paseo lo que una simple chispa le puede hacer a un techo de caña… pero les da igual… No, ni siquiera es eso, no lo tienen todo simplemente no son conscientes de ello. la gravedad de su acto idiota.

Me tomé el tiempo para contactar a los bomberos. Conscientes del problema, designaron un equipo para esta peligrosa noche, no sólo para intentar reparar los daños (lamentablemente, a menudo es demasiado tarde), sino para detener a los perpetradores.

Debes saber que el Ministerio de Turismo y Medio Ambiente prohíbe estrictamente cualquier exhibición de fuegos artificiales en el país, sea cual sea y dondequiera que esté, sin el estricto acuerdo de los bomberos y su presencia en el lugar. Me lo vas a decir, palabras, palabras, a nadie le importa. Pero este año estoy decidido a intentar lo imposible para estar más sereno en el futuro. Entonces, vale, que los chiringuitos se diviertan jugando a este jueguito, aunque lo deploro por el simple consuelo de mis perritos que lo odian, lo entiendo, pero, eso sí, como cada año mis vecinos estúpidos lanzan sus cohetes incendiarios contra mi techo, los reporto inmediatamente llamando a los bomberos al 829 263 4489. Están notificados y están esperando mi llamada. Simplemente se arriesgan a ser encarcelados inmediatamente y a recibir una multa proporcional al riesgo incurrido. Al mismo tiempo, espero no tener que llegar a ese final. Y evita tu sarcasmo… están en casa, etc… eso no tiene cabida en este caso.

Quizás algún día podamos disfrutar de estas vacaciones sin ansiedad. Digo nosotros, porque sé que en mi caso somos muchos.

Vamos, crucemos los dedos para que la conciencia vuelva a los alcohólicos u otras personas lobotomizadas. No se gana pero la esperanza nos mantiene vivos.

Coup de gueule

Comme chaque année à la même époque, la panique m’envahit peu à peu. Las Terrenas devient le terrain de jeu d’individus qui, soleil et alcool (surtout alcool) aidant perdent toute notion de bon sens, respect et responsabilité. Plus on est stupide et mieux c’est. D’abord on s’en fou, on met la musique à fond, ben quoi… mais ca c’est pas grave, comme c’est le dernier et le premier jour de l’année, on fête l’événement à la mesure de notre intelligence et, malheureusement pour moi, mes voisins ont une intelligence au ras des paquerettes, et encore… Alors quoi de mieux pour se faire remarquer, pour montrer qu’on est malin, riches et dans le coup que de faire péter des pétards et des feux d’artifice. Peu importe qu’ils soient, à gauche comme à droite entourés de toits de canas, l’essentiel c’est de rigoler. On a vu au Village des Pêcheurs puis au Paseo ce qu’une simple étincelle pouvait faire à un toit de cana… mais ca ils s’en fichent… Non c’est même pas ca, c’est qu’ils n’ont tout simplement pas conscience de la gravité de leur acte idiot.

J’ai pris le temps de prendre contact avec les pompiers. Conscients du problème, ils réservent pour cette nuit de tous les dangers une équipe, non pas seulement pour tenter de réparer les dégats, c’est souvent trop tard, hélas, mais pour arrêter les auteurs des faits.

Il faut savoir que le Ministère du Tourisme et de l’Environnement interdit strictement tout tir de feux d’artifice dans le pays, quel qu’il soit et où qu’il soit sans l’accord strict des pompiers et leur présence sur place. Vous allez me dire, paroles, paroles, tout le monde s’en fout. Mais cette année, je suis bien décidée de tenter l’impossible pour être plus sereine à l’avenir. Alors, OK, que les restos de plage s’amusent à ce petit jeu, bien que je le déplore pour le simple confort de mes toutous qui ont horreur de cela, je le concois, mais, si, comme chaque année mes décérébrés de voisins lancent leurs fusées de feu sur mon toit, je les dénonce immédiatement en appelant les pompiers au 829 263 4489. Ils sont prévenus et attendent mon appel. Ils risquent tout simplement un emprisonnement immediat et une amende a la hauteur du risque encouru. En même temps, j’espère ne pas avoir à en arriver à cette extrémité. Et éviter votre sarcasme… ils sont chez eux, etc… ca n’a pas lieu d’être en l’occurrence.

Peut-être un jour pourrons-nous savourer ces fêtes sans angoisse. Je dis nous, car je sais que nous sommes nombreux ans mon cas.

Allez, croisons les doigts pour que la conscience revienne aux alcoolisés ou autres lobotomisés. C’est pas gagné mais l’espoir fait vivre.

Franklin

C’est le nom de la tempête tropicale qui arrose la République Dominicaine en ce moment même. La première vraiment perturbante de l’année.

Vivant aux Caraibes depuis plus de 26 ans, dont 6 ans dans les Antilles francaises, je suis habituée aux mesures de préventions, indispensables à chaque fois pour éviter le pire. Restrictions de sorties, confinement avant, pendant et après… quelques comportements me semble-t-il relevant juste de la simple logique.

Ici, en République Dominicaine, j’étais fort surprise de voir, par le passé que rien n’était prévu en termes de sécurité à l’approche d’un événement cyclonique. Et, je fus agréablement interpellée lorsque hier, plusieurs mesures ont été prises, notamment la fermeture des commerces et bureaux et la demande de rester chez soi.

Or, figurez-vous que certains individus, certainement plus malins que les autres et alors même que la tempête est encore loin de nous critiquent ces mesures, râlent, tapent du pied. Non mais, comment peut-on s’ingérer dans leur vie… Mais ca m’énerve. Mieux vaut prévoir le pire à tort que d’espérer le mieux et se retrouver le bec dans l’eau.

En attendant, Franklin arrose le sud du pays. En observant sa trajectoire actuelle, il semblerait qu’elle ne fasse que nous frôler, et c’est tant mieux. Mais, nous ne le saurons que plus tard, vers 16h, 17h… Moi je dis bravo au gouvernement et au maire de LT d’avoir osé prendre des mesures de sécurité et alerter la population même si l’avenir nous montrera ou pas que c’était inutile.

En attendant j’ai tout rentré à l’intérieur du château de feuilles … j’ai vécu bien des tempêtes et cyclones et franchement, je n’aime pas ca.

Parranda Paradise, comme un gout de paradis pour nos toutous.

Tout le monde ou presque connait Sylvie pour son amour des animaux. Depuis de nombreuses années, elle fait partie intégrante du paysage de LT et s’investit corps et âme pour les animaux maltraités, abandonnés, laissés pour compte. C’est avec une autre amoureuse des chiens, Katrin Paulino qu’elle a créé de toute pièce, avec l’aide de dons de généreux donateurs un lieu unique Parranda Paradise. Ce vaste espace clôturé, magnifiquement arboré est devenu l’endroit de prédilection pour offrir à vos toutous de merveilleuses vacances durant votre absence. Les chiens y galopent en liberté toute la journée, même si des chenils et box aménagés ont été construits pour les plus timides ou les plus grognons.

Situé à la Barbacoa, El Limon, ce lieu en pleine nature accueille dans son enceinte les petits hôtes en vacances. Mais c’est aussi un refuge pour de nombreux rescapés de la vie qui ne peuvent survivre que grâce à l’argent issu de la partie hôtelière mais aussi grâce à vos dons. Tous sont en adoption, cependant les adoptants se font rares et les petits protégés de Sylvie demeurent souvent très longtemps à ses côtés. A elle par conséquent d’assumer les frais alimentaires et vétérinaires car ici tous les toutous sont logés à la même enseigne, dorlotés, promenés, chouchoutés. Si le cœur vous en dit, devenez le parrain d’un de ces petits cœurs à quatre pattes en aidant Sylvie à subvenir à ses besoins.

L’Hôtel, comment ca marche…

Laissez votre compagnon à Parranda Paradise et partez tranquille. Sylvie connait les chiens sur le bout des doigts et sait évaluer en quelques minutes s’il se plaira parmi tous ses copains, en totale liberté ou s’il préférera les observer de loin dans un confortable chenil d’où il sortira pour de longues balades bucoliques. Quotidiennement Sylvie vous donne des nouvelles de sa vie en vacances, vidéo ou photos. Modalités de paiement : tous les 1er du mois ou à votre choix à travers paypal.me/parrandaparadise ou western union.

Convaincus, n’hésitez pas à contacter Sylvie qui se fera un plaisir de répondre à toutes vos questions, à vous faire visiter si vous le désirez. Passez de belles vacances et pour qu’elles soient plus belles encore et sereines, assurez vous qu’il en sera de même pour votre toutou.

Contact :

+1 809 398 1366

paranda.paradise@outlook.fr

FB. Bonne Garde Silvia

Coup d’gueule‘’Douce’’ inquiétude, véritable réflexion…

Depuis quelques mois, le village ressemble à une vilaine ruche en effervescence, un terrifiant chantier a ciel ouvert…

Certes en 20 ans, j’ai vu le village changer petit à petit, pléthores de maisons individuelles airbnb ont envahi les zones autrefois calmes et isolées. Toutes les zones. Venant se nicher, étroitement serrées les unes aux autres, histoire de rentabiliser… Mais cependant, aucune, vraiment ne faisaient tache dans le paysage, tout au plus impactant la vie des résidents habitués à leur douce tranquillité…

Mais là, pour le coup depuis quelques mois, c’est une véritable révolution. Les zones comme Ballenas ou Popy étant déjà surchargées de construction, c’est au centre du village que l’on s’attaque. Le moindre commerce qui ferme, la plus pauvre casita qui s’effondre et hop, vite on récupère l’endroit pour y bâtir un gros immeuble en béton bien moche. Il y en a partout. Supermarchés géants, mini centre commerciaux, immeubles de bureaux ou d’habitations. Idem à Bonita où seule la frange en front de mer est épargnée … pour le moment… Idem à Coson qui peu à peu perd de sa magnificence, encombrée par d’hideux blocs sans aucune classe. La question est de savoir qui va remplir toutes ces cages, qui va louer tous ces commerces, occuper tous ces bureaux… Les protagonistes, entrepreneurs, bâtisseurs ont, je l’espère pour eux, sondé le marché avant de nous envahir de toute cette laideur. Pas sûr.

Problème collatéral et pas des moindres, les rues du village, au demeurant étroites et largement encombrées de véhicules de toutes sortes deviennent le magnifique terrain de jeu d’innombrables énormes camions dégueulant de sable, de caliché, bourrés à bloc de blocks, de ferraille, de ciment, d’ouvriers, de brouettes et de materiels de toutes sortes… tellement énormes qu’ils ont bien du mal à circuler dans ces ruelles étroites et manoeuvrent à qui mieux mieux, d’avant en arrière pour tenter de prendre leurs virages generant d’insupportables embouteillages… il me semble que deux personnes au moins en ont perdu la vie…

Puis, il y a les projets. De véritables cataclysmes qui viendront définitivement défigurer les jolies plages de Bonita ou Portillo. Des idées sorties de cerveaux mégalos, pas le moins du monde adaptés à ce qui fut notre petit village.

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Depuis quelques jours une ‘’guerre’’ s’est déclarée à Portillo entre le club de kite, sérieux, réputé, attirant de nombreux sportifs amoureux d’un spot ravissant et les autorités interdisant aux moniteurs d’accéder à leur lieu de travail… beaucoup de touristes refoulés, eux aussi, dépités de ne pas pouvoir s’adonner à leur plaisir s’en sont allés vers d’autres lieux.

Ne sont-ils pas en train de tuer la poule aux œufs d’or ? Depuis quelques temps, Las Terrenas devenait l’endroit tendance, chic et bohême qui séduisait le plus grand nombre pour son petit côté discret, cocon douillet à l’abri des foules, des immeubles bétonnés et de la vulgarité des grands ensembles sans aucune âme… Jusqu’où va aller l’attrait de l’argent… J’ai peur pour ce petit village qui se développe trop vite, de facon anarchique sans aucun respect pour l’esthétisme, sans une once d’harmonie et sans souci des infrastructures. Dommage.

Coup d’gueule… le premier de l’année.

Inconscience criminelle.

D’accord c’était jour de fête, j’ai envie de dire LE jour de fête par excellence. D’accord toute la journée, le ciel était bleu, le soleil souriait de tous ses rayons, et, dans la maison voisine, l’alcool coulait à flot et mes innombrables voisins de gauche profitaient à fond de ces quelques heures de pré-folie. Ils étaient beaucoup pour le coup, des gosses (plein), des chiens (enfin je pense mais suis pas certaine que ce furent bien des aboiements, plutôt des cris de ratons hystériques…), des grands ( 8, 9, 14…) qui parlaient fort… ben oui, pas facile de s’entendre avec cette musique-bruit tonitruante. Mais, jusque là tout va bien. Depuis le temps que, régulièrement, cette troupe bruyante vient polluer nos vies, on est habitué et on fait avec.

Là où tout se gâte et où mon humeur vire au rouge, c’est quand, à minuit, lorsque tous les feux d’artifice de la plage et d’ailleurs dans les lomas en eurent fini avec leurs éclats tonitruants, déstabilisant voire débilisant nos pauvres toutous pétrifiés de peur, ces imbéciles de gauche, alcoolisés, hilares, timbrés… eurent l’incroyable audace idiote de tirer des pétards puis un vrai, long, gros feu d’artifice de leur jardin vers mon château de feuilles (20 m à tout casser). Ah c’était plutôt joli et les voisins de droite étaient ravis et applaudissaient à tout va. Mais notre petite famille, Mimi, Cheyenne, Charlie et moi (Tatoo et Léo étant hors service depuis longtemps, planqués sous les lits, les tapis, les couettes…), le museau levé vers la nuit, contemplions terrorisés ces fusées de couleurs s’éclater sur notre maison aux cheveux de pailles… Et ça a duré longtemps, à croire que toute la bande avait économisé l’année durant pour s’offrir ce plaisir coupable… Mais allo quoi, c’est pas parce que vous êtes nombreux, heureux, stupides et inconscients qu’il faut incendier la maison du voisin… Bon, j’avoue pour cette fois, rien de grave n’est arrivé. Mais ça aurait pu et l’on aurait eu l’air malin, nous sans cheveux sur le toit et vous les imbéciles heureux les yeux rivés sur notre château de feuilles en cendre.

Mais, à quoi bon parler, relater, épiloguer… l’année prochaine, les cinglés de la maison d’à côté, hilares, alcoolisés et totalement déconnectés de la réalité assisteront ravis à leur spectacle funeste au-dessus de notre château de feuilles.

A story that ends badly… or badly acquired never benefits.

If you see Mimi’s little jeep pass by, immediately stop all action, open your eyes wide and applaud with both hands.

And yes, in less time than it takes to say it, she left in the car. One ad, one hour, one buyer. Fixed price $ 4800, it’s no secret, it was written on my post… He came, nice, connoisseur, looked at everything, below, above, tried, liked, said OK but at this price … We discuss, we reflect and we also say OK. $ 3,800 will be… or rather 217,000 pesos. All in all, since we weren’t too keen on selling it, it’s not that bad.

As I am a very nice fanatic, I ask my mechanic who knows the little car by heart to come, meet the buyer, nice, knowledgeable and talk with him about the few transformations he is considering in the near future. Neither one nor two, Rafael arrives dare-dare, speaks, explains, I listen, translates… well yes, one does not speak Spanish and the other does not speak English, it’s not so easy when it comes to ‘is mechanical. But we’re doing pretty well and the deal is done.

Around 1 a.m., dring, it’s the friendly, connoisseur buyer who arrives with a mechanic buddy. Return to the car. It’s okay, it holds up. Head to the terrace where I prepared a mock bill of sale. No need for a lawyer, on the gray card of the small auto it is written motocicleta. A private deed is sufficient. We fill it in, we sign and the guy, nice and knowledgeable, drops me a bundle of banknotes, pesos, well tied up. I’m about to count when suddenly, in a tragedy, Leo my German Shepherd and Mimi’s little Tatoo kill each other … I’m alone with them. I drop the wad of cash, run, shout, push Leo, grab Tatoo, a bite, bloody hand and rather broken little finger on my right hand. I wrap my hand in absorbent paper, go back to the negotiating table and shaking like a leaf, barely able to speak, blood tasting everywhere and Tatoo still in my arms I tell the nice guy, geek ‘I can you trust, not the courage to recount  ». No problem, he told me, I counted three times. Ok, here are the keys and thank you and good luck etc, etc …

Except later when I finally count the wad of cash. Amazement, 100,000 pesos are missing. And yes, 117,000 instead of 217,000…. Strange no. I count and recount and recount. I join the nice guy, connoisseur…. He doesn’t want to hear anything and scoffs at me that I just had to recount. He is not wrong but seeing the scene, I am still entitled to extenuating circumstances or else. I don’t raise my voice, explain to him that maybe he was wrong. The guy not so nice but surely connoisseur will not let me say a word … he is honest and all and all. And how could he know I wasn’t going to count….

Except, stupid for the cost but not that much, I remade the script. 117000 strange anyway.

The guy arrives with a kid bundle, if I had counted, damn 117000 instead of 217000….  » Oh excuse me it’s a mistake, I was wrong sum all in impatience to get the car back but wait, I’m running to get the rest and I’ll come back…  » He didn’t even have time to tell me his story, I got into trouble on my own … thank you my dogs but at the same time, I prefer myself to be ripped off 100,000 pesos and that my two loves are whole.

In any case, if you see Mimi’s little car passing by with a guy at the wheel who looks nice, but just looks, and his dog, don’t be fooled, he is formidable but above all applaud, he is very strong. And if you want a name, I’ll give it to you, just ask.

Una historia que termina mal… o mal adquirida nunca se beneficia.

Si ve pasar el pequeño jeep de Mimi, detenga inmediatamente toda acción, abra bien los ojos y aplauda con ambas manos.

Y sí, en menos tiempo del que se tarda en decirlo, se fue en el coche. Un anuncio, una hora, un comprador. Precio fijo $ 4800, no es ningún secreto, estaba escrito en mi publicación … Vino, simpático, conocedor, miró todo, abajo, arriba, probó, me gustó, dijo OK pero a este precio … Discutimos, reflexionamos y también decir ok. $ 3,800 serán… o mejor dicho 217,000 pesos. En general, como no estábamos muy interesados ​​en venderlo, no está tan mal.

Como soy muy simpático, le pido a mi mecánico que se sabe de memoria el cochecito que vendrá, conocer al comprador, simpático, conocedor y hablar con él sobre las pocas transformaciones que está considerando en un futuro próximo. Ni uno ni dos, Rafael llega atrevete, habla, explica, escucho, traduce… bueno sí, uno no habla español y el otro no habla inglés, no es tan fácil cuando se trata de ‘es mecánico. Pero lo estamos haciendo bastante bien y el trato está hecho.

Alrededor de la 1 a.m., dring, es el comprador amigable y conocedor que llega con un compañero mecánico. Regrese al auto. Está bien, aguanta. Dirígete a la terraza donde preparé una factura de venta . No hace falta abogado, en la cartulina gris del cochecito está escrito motocicleta. Una escritura privada es suficiente. Lo rellenamos, firmamos y el tipo, simpático y conocedor, me deja un fajo de billetes, pesos, bien atado. Estoy a punto de contar cuando de repente, en una tragedia, Leo mi pastor alemán y el pequeño Tatoo de Mimi se matan … Estoy solo con ellos. Dejo caer el fajo de billetes, corro, grito, empujo a Leo, agarro a Tatoo, un mordisco, mi mano sangra y el dedo meñique de mi mano derecha bastante roto. Envuelvo mi mano en papel absorbente, vuelvo a la mesa de negociaciones y tiemblo como una hoja, apenas puedo hablar, la sangre sabe por todas partes y Tatoo todavía en mis brazos le digo al buen chico, geek ‘puedo confiar, no el coraje contar  ». No hay problema, me dijo, conté tres veces. Ok, aquí están las claves y gracias y buena suerte, etc, etc …

Excepto más tarde, cuando finalmente cuento el fajo de billetes. Asombro, faltan 100.000 pesos. Y sí, 117.000 en lugar de 217.000…. Extraño no. Cuento y cuento y cuento. Me uno al buen chico, conocedor…. No quiere escuchar nada y se burla de mí porque tenía que contarlo. No se equivoca, pero al ver la escena, todavía tengo derecho a circunstancias atenuantes o de lo contrario. No levanto la voz, le explico que tal vez estaba equivocado. El chico no tan simpático pero seguramente conocedor no me dejará decir una palabra … es honesto y todo y todo. ¿Y cómo podía saber que no iba a contar…?

Excepto, estúpido por el costo pero no tanto, rehice el guión. 117000 extraño de todos modos.

El tipo llega con un paquete de niños, si hubiera contado, malditos 117000 en lugar de 217000 …  » Oh, disculpe, es un error, estaba equivocado y estaba impaciente por recuperar el auto, pero espera, estoy corriendo para conseguir el resto y vuelvo …  » Ni siquiera tuvo tiempo de contarme su historia, me metí en líos por mi cuenta … gracias mis perros pero al mismo tiempo prefiero que me desgarren de 100.000 pesos y que mis dos amores estén enteros.