8h30, vu derrière les persiennes, mon jardin est encore debout……

Comme prévu, elle est arrivée hier dans la soirée. Assez délicate au début, elle a même tardé à s’amplifier. A 2h du mat. pas grand-chose à signaler. Gros dodo aidé par la mélatonine au milieu de 3 ou 4, voire 5 chiens serrés contre moi. A 7h, le spectacle est moins pire que je ne m’y attendais, même si en regardant bien, à l’arrière de la maison quelques grands arbres déjà mal en point manquent à l’appel. Les quelques ficus géants de mon jardin semblent encore debout tout comme les très vieux cocos qu’Eladio avait bien nettoyé juste avant.

Ca souffle quand même très fort, des rafales de 110 kms/h lit on sur les sites météo…. Je dirais beaucoup plus. Par contre il pleut peu, une légère bruine mais rien de ce que l’on a pu connaître ici il y a quelques semaines. Le plus troublant est le bruit incessant des tôles de zinc qui maintiennent la cana sur la cime du toit et qui, visiblement ont une vilaine envie de prendre le large. Certaines d’ailleurs, au moment où je vous « parle » prennent leur envol par-dessus les bananiers affolés.

Je crois qu’il n’y a plus de courant, heureusement pour l’instant ma belle planta, notre gros BB bleu comme on l’appelle, remplit son rôle à la perfection, pourvu que ça dure.

Aucune nouvelle du village, de la plage, des quartiers dominicains faits de bric et de broc, des petites échoppes brinquebalantes… là je m’attends au pire.

Ah ! Ca y est, là il pleut copieusement…… Cette situation assez cauchemardesque devrait durer encore quelques heures avant de revenir au calme. … Et, la prochaine fois que je vous raconterai Las Terrenas, la quiétude sera revenue…. En attendant José !!!!!