Fripon et un brin cabotin…..

Fripon et un brin cabotin, un rayon de soleil malicieux a réussi, hier, à me sortir de ma douce tanière. Une belle occasion de prendre la température du village malmené par des semaines de grosse pluie sournoise. Au bout de mon chemin chaotique, plein d’eau, de bosses et de trous, la plage de Las Ballenas reprend doucement vie. Mis à part quelques gros troncs d’arbres léchés par une mer plutôt tranquille quoique pas vraiment limpide, la majorité des immondices charriés par les flots ont été retirés du sable mais….. s’amoncellent en vrac sur le bord du chemin pavé. Allez, encore quelques jours et tout sera rentré dans l’ordre côté plages. Le long de la calle Carmen, si le rio a tempéré sa fougue et retourné sagement dans son lit, comme si de rien n’était, les rives offrent un visage désolé. Glissements de terrain, éboulement, on imagine sans peine la catastrophe de ces derniers jours. Courageusement, les riverains ont raclé, lessivé, essuyé boutiques et casitas et sont prêts ou presque à reprendre le cours de leur vie. Là où ça se gâte, c’est dans la calle principale. La route est atrocement défigurée par des cratères innombrables et profonds dans l’asphalte, sans compter les bouches d’égoûts ouvertes à tout vent et dégueulant allègrement leurs matières nauséabondes. Pas facile de circuler avec ma petite auto bleue, si basse et délicate. Et pourtant, il y a plein de monde dans la rue, quelques touristes sont déjà là, pas gêné le moins du monde par un village en voie de guérison et quelques artistes en herbe s’appliquent à dresser les décorations de Noel.

Quand le parking du Paseo se la joue piscine municipale.

Quand le parking du Paseo se la joue piscine municipale.

Le parking du Paseo, rempli à ras bord de voitures ressemble à nouveau à un parking oubliant son rôle insolite quoique fort seyant, de piscine municipale. Je retrouve ma petite famille, Mimi et Tatoo, court vite faire un gros bisou à ma copine Clotilde qui se remet doucement des durs moments passés à éponger ses petits bungalows que n’a pas épargnés le rio en folie. Rencontre Claude et Cristine (sans h) du Parquecito, Thierry qui s’est égaré loin de sa Voile Blanche et sa place des Lices. Un bon moment en toute amitié à refaire le monde, trouver la solution, dire du mal (un petit peu), s’émerveiller, se plaindre et avouer que l’on est bien ici. A l’heure (largement passée) du déjeuner, la Yucca Caliente nous fait audacieusement de l’œil de l’autre côté de la route. C’est un très bel établissement, chic, chaleureux, élégant mais tout en décontraction avec en toile de fond le bleu de l’océan. Guido, le patron italien nous accueille avec beaucoup de gentillesse et c’est le même garçon, avec sa bonne bouille, en place depuis la nuit des temps qui prend notre commande.

Un décor chic et chaleureux.

Un décor chic et chaleureux.

La carte est très complète mais claire et efficace. Pleins de pizza, rouges ou blanches, plus savoureuses les unes que les autres et parmi les meilleures du village avec leur délicieuse pâte craquante, extra fine, des pâtes de toutes sortes, de belles salades composées, de la paella, de bonnes viandes et bien sûr, les incontournables poissons et crustacés tout frais. C’est juste parfait. Bon ben c’est pas tout ça, on va rentrer maintenant et, promis, au prochain rayon de soleil coquin, un brin cabotin, je ressors et vous raconte. Bonne journée.

Et, en toile de fond, le bleu de l'océan.

Et, en toile de fond, le bleu de l’océan.

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