Où en sommes-nous?

 Une des difficultés majeures dans le fait de résider au Brésil (on dit Brasiou), outre le fait que l’on ne parle pas la langue et  que l’on n’est jamais certain d’obtenir le droit d’y résider de facon permanente, c’est de ne pas avoir la possibilité d’ouvrir de comptes en banque. Et oui, c’est comme ça. Sachant que l’on a le droit de voyager avec 10 000 dollars en poche et pas un sou de plus (en tout cas de RD, j’ai essayé, me suis renseignée, légalement pas possible), on est rapidement à court d’argent. Certes, on peu retirer 800 reais par jour (env. 18000 pesos), mais ce retrait est taxé par la Popular de 900 pesos à chaque fois. Ca fait mal aux cheveux.

Mais, si parfois, la chance semble nous avoir abandonné dans notre aventure, par d’autres cotés, les esprits du biens savent se montrer généreux. Bref, hier, escapade pour la grande ville la plus proche, Porto Seguro où nous avons rencontré Vinicius (ça ne s’invente pas) gérant de la succursale de la Banque du Bresil. Largement influencé par Vera, notre avocate sur place, il est OK pour nous ouvrir un vrai compte. Reste a obtenir l’aval de ses supérieurs et normalement la semaine prochaine ce sera fait.

L’étape suivante consistera à faire venir de l’étranger de l’argent de mon compte en RD. C’est pas gagné.

La maison s’étoffe peu a peu, on démolit un mur, on colmate des trous, aujourd’hui c’est le toit de tuile qui se refait une beauté. A l’intérieur, plein de lampes rigolotes animent la scène, certaines fabriquées en plastique de bouteille et ornées d’invraisemblables grosses fleurs kitsch en diable, de perles, de strass. Un vrai bonheur. D’autres prennent la forme de gros spots de cinéma. Un délicieux fouillis absolument incongru que j’adore.

Apres ma première expédition sur la plage avec mes 8 monstres a pattes, j’y suis retournée le lendemain avec mes chouchous, Diego et Domingo et bien sur Cheyenne. Bon, j’avoue que c’était plus calme et sans les caprices de madame la Comtesse, beaucoup plus serein.

Avant hier, égoistement, j’ai parcouru plus de 2 km sur la fantastique plage qui sépare un petit resto de plage de la maison. Un rêve. Pas âme qui vive, une eau douce, un sable blanc.

Ce que j’aime moins c’est marcher dans le Rio. Le fond est parfois, disons douteux, vaut mieux pas réfléchir. Mais bientôt, petit bateau.

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Bon, toutes ces occupations quotidiennes ont du bon. Elles me permettent d’oublier les soucis restés sur place. Certains comprendront ce que je veux dire. Cet après-midi, début du relookage des bois, et il y en a des kilomètres. Je vais me remettre a lazurer. Bof j’aime ça.

Bizzzzzz

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