Enfin, le beau temps est revenu et le soleil n’en peut plus de se pavaner dans son ciel tout bleu. Vous êtes nombreux, cette saison à profiter de notre petit village et de ses sublimes plages, Coson, Bonita, Ballenas, Popy, toutes plus délicieuses les unes que les autres.
Mais, si l’envie vous prenait de découvrir d’autres pépites, plus fantastiques encore, plus sauvages, plus surprenantes… J’ai ce qu’il vous faut. Bientôt, playa Hermitanio, Jackson, Moron, Onda… n’auront plus de secrets pour vous. Elles ont en commun un charme absolu, un sable si fin et une eau transparente, presque un rêve que vous pouvez toucher du doigt. Difficile d’accès par la route, voire impossible, elles s’offrent à vous de la plus belle des manières, par la voie maritime.
Francis, c’est un des pêcheurs qui a eu la divine idée d’ouvrir une poissonnerie rive gauche, à Las Ballenas, juste en face du retour de la pêche, là où dodelinent langoureusement les barques colorées. Dans son échoppe, poissons, crevettes de Sanchez, mais aussi langoustes vivantes et autres crustacés selon l’arrivage. Et depuis peu, une autre proposition, ludique et tellement attendue, une balade en mer, à la découverte de plages mythiques, belles et préservées, mais aussi une initiation à la pêche, au snorkeling …. avec grillade sur la plage, en famille ou entre amis. Les escapades en mer sont à la carte pour le plus grand plaisir des vacanciers. Francis possède quatre bateaux, de la barque typique au bateau confortable pouvant transporter 28 personnes. Découvrir notre merveilleux littoral de la mer est une aventure extraordinaire à surtout ne pas manquer. Mais attention, danger, vous risquez juste d’en être encore un peu plus amoureux…
N’hésitez pas à passer à la poissonnerie ou à téléphoner à Francis pour plus de détails. Soyez audacieux, osez une merveilleuse balade en mer en toute sécurité pour un moment-bonheur, hors du temps.
En vrac quelques images de sublimes plages à découvrir et de bouilles heureuses de cet instant entre parenthèses.
Née, il y a une douzaine d’années, de la délicieuse et douce folie de Thierry, personnage haut en couleurs, la Vela Blanca change de capitaine mais garde son cap.
Certificat d’excellence de Tripadvisor »… et bien vous savez quoi, c’est bien mérité.
Tout le monde connait ce petit resto-bar niché sur la plage de Las Ballenas. Un endroit charmant, des tables blanches toutes pimpantes, des chaises longues confortables pour rêvasser des heures face à l’océan, un exquis petit kiosque joli comme un coeur, un superbe terrain de pétanque, un cadre splendide. Et, Daniel, un tout nouveau patron attentionné et aux petits soins pour ces passionnés qui viennent chaque jour jouer à la pétanque, à la belotte, déjeuner, simplement boire un coup entre potes et en profiter pour refaire le monde, jouer à la star au son d’un karaoke bon enfant, ou encore siroter un cocktail alors que le soleil épouse la mer à l’horizon, dans une symphonie de couleurs irréelles
Et les gourmets… et bien les gourmets ne sont jamais decus.
Histoire de profiter d’une belle journée de soleil entre deux déluges, nous y sommes allés hier avec deux amis pour un déjeuner-bonheur les pieds dans l’eau et le cheveu au vent C’est gouteux, délicat, agréablement présenté. Mis à part les poissons très frais ou les crustacés tout juste sortis de l’eau, les grands classiques s’invitent à votre table, filet de poulet savoureux, filet mignon de porc, salade Cesar, couscous parfois ou autres suggestions selon le marché, la marée ou l’humeur des deux charmantes cuisinières. J’ai pour ma part deguste le meilleur poisson frit du village.
Daniel le nouveau boss ne s’est pas trompé. Tombé en amour pour LT et surtout pour ce lieu envoûtant, il a réglé ses affaires en France et en deux temps, trois mouvements, a fait ses valises et est revenu dare-dare. J’ai senti un homme heureux, charmé et encore tout étonné de ce si grand plaisir de se retrouver chaque jour dans ce décor idyllique tourné vers l’océan, comme un avant-goût du paradis. Très inspiré par la belle nature environnante et sans doute le bruit apaisant des vagues, il est bien décidé à conserver au lieu son esprit à la fois décontracté, un brin bohême et élégant et à faire de la Vela Blanca « the place to be » à toute heure et pour toutes les occasions.
La Vela Blanca vous accueille chaque jour de 10h à pas d’heure.
Et c’est bien là, à mon sens le vrai problème d’un toit de cana. Pour remplir son rôle à la perfection et rester seyant, il a besoin d’être renouvelé régulièrement, disons tous les 4, 5 ou 6 ans selon qu’il a été plus ou moins décoiffé par les vents chahuteurs de tempêtes ou autre cyclone, plus ou moins arrosé par les grosses pluies tropicales ou brûlé par le soleil omniprésent.
Le travail de réfection est très technique et plutôt laborieux. D’abord, calculer le besoin en cana, ca se calcule en caballos et la commander. Elle arrive en camions gigantesques de la région de Santiago. Une fois sur place, il faut la « nettoyer » et la clouer. Puis, le toit est découvert, adieu vieille cana, mais aussi vieilles petites ou grosses poutres de bois, bien souvent grignotées, voire dévorées par les termites.
Une fois la structure propre et nette, les morceaux de charpente changés, commence le travail de fixation de la nouvelle, toute belle cana. Pour vous donner une idée, le toit de ma grande maison qui mesure plus de 500 m2 a nécessité près de deux semaines. Mon bungalow sera terminé, tout neuf et pimpant en 4 jours, évacuation de la vieille cana incluse. Tout ceci avec une équipe réduite de 3 techniciens et 2 aides pour la « basura ».
Depuis 20 ans, je travaillais avec la même personne que tout le monde connait ici. Un personnage haut en couleurs, bruyant mais maestro accompli quoique totalement désorganisé et souvent insupportable. Son travail: plutot bien. Sauf en ce qui concerne sa dernière intervention sur le toit de la grande maison du château de feuilles. Malgré sa dizaine d’employés, et vu qu’il manquait toujours un clou ou un marteau ou un bout de membrane ou un palot ou de la cana… ou que personne n’etait la, le travail a duré une éternité. A l’arrivée, une addition beaucoup plus salée que prévue, beaucoup plus. Puis, l’oubli pur et simple de payer mon jardinier qui, en toute innocence était venu lui donner un sérieux coup de main pour le tri et l’évacuation de tous les innombrables camions de déchets. Mais pas que…. Quelques jours après la fin du chantier, grosse pluie et grosse infiltration d’eau dans la maison. Bien sûr, je l’appelle. Il arrive dare-dare avec un muchacho, grimpe sur le toit, émet quelques borborygmes (je n’ai jamais réussi à comprendre son langage), redescend, sourire aux lèvres… ca y est c’est bon. Sauf que, 3 jours après, rebelotte, pluie, salon inondé… un peu plus énervée je le rappelle, il arrive tout sourire avec le même muchacho, regrimpe sur le toit, re-émet les mêmes borborygmes, ou d’autres, allez savoir, repart, laisse le muchacho en l’air qui s’en va un peu plus tard en me disant ca y c’est bon… sauf que…. Et oui. Du coup, j’ai demandé à un de mes jardiniers qui en l’occurrence travaille avec ce maestro depuis de longues années de monter voir ce qu’il en pensait. Vérification faite, il s’est rendu compte que la membrane chargée de protéger les arrêtes du toit était trouée à plein d’endroits. Ferreteria, achat d’un rouleau de membrane, Julian remonte sur le toit, répare tous les dégâts… Ca y est c’est bon…. Et cette fois, c’est vrai, plus une goutte d’eau alors que Dieu sait qu’il en est tombé cette année.
Du coup, au moment de changer les plumes de mon bungalow, il s’est proposé pour réaliser le travail en maestro, avec sa propre équipe prête et réservée. Un devis clair et précis. Rendez-vous lundi matin et là, sinistre surprise… l’ancien maestro mauvais joueur, averti de mon désengagement avec lui s’est empresse de contacter tous les muchachos de la cana pour qu’aucun ne travaille avec Julian. Pas cool. Un jour de perdu. Par chance, Julian a pu compter sur le secours de deux muchachos de Limon. Nous sommes jeudi, il est 15h30 et le travail est terminé, sans prise de tête, sans manque de clous, de marteaux de palots, de canas. Le jardin est en ordre et les décombres soigneusement rassemblés sont prêts à être évacués. Meme les chiens ont ete sereins.
Mon petit bungalow tout mignon est à croquer, il frétille de joie avec sa nouvelle coiffure, … et moi aussi.
Si vous avez besoin d’une intervention sur votre toit de cana, voici les coordonnés d’un maestro sympathique, sérieux et très pro, qui gagne à être connu. Julian 849 720 3817
Une plongée dans les eaux chaudes des Caraibes se savoure comme une escapade sensuelle unique et inoubliable, la découverte d’une vie marine foisonnante où la couleur règne en maître. Praticable tout au long de l’année, sauf en cas de gros temps, chaque plongée est singulière. Récifs de coraux, cavernes sous terraines, épaves antiques ou contemporaines, ballets de poissons multicolores, gorgones majestueuses, rencontres coups d’cœur avec de jolies tortues en goguette, un requin, peut-être, mais juste câlin ou même des dauphins malins… Profundo Blue vous propose de vivre pleinement ces escapades insolites en vous les appropriant sous la forme de petites sorties en comité très réduit, des rendez-vous privilégiés à la découverte de l’inattendu.
Thierry Demesmacre, le tout nouveau boss
Bruxellois d’origine, ce jeune belge est tombé en amour pour Las Terrenas dès sa première venue il y a près de quinze ans. Tout môme, il s’est pris de passion pour la plongée, cette sensation de liberté qu’elle procure, ces mondes secrets qu’elle dévoile aux audacieux. 30 ans déjà qu’il plonge, un peu partout dans le monde et cinq ans qu’il a posé palmes, bouteilles et tuba à Las Terrenas. Depuis, il n’a pas cessé de plonger dans différents clubs et a acquis une belle connaissance des lieux.
Notons au passage, qu’il a activement participé à la création et la réalisation d’une entreprise de sauvetage de la barrière de corail et de la faune marine initiée par Turtle Dive Center. C’était en 2017.
Puis, une opportunité s’est présentée, acquérir son propre club, un établissement des plus coté, créé il y a plus de vingt ans, pour lequel il travaillait depuis trois ans. Très enthousiaste, il saute sur l’occasion, après en avoir longtemps discuté avec sa compagne. Le voilà boss de Profundo Blue Diving Center.
Profundo Blue, des plongées sur mesure
Thierry prend plaisir à travailler seul, faire découvrir ses merveilles à ses plongeurs, les guider, les surprendre. Les escapades se font en tout petit comité, 4 plongeurs maximum, mais, en cas de demande plus nombreuses, il fait appel à d’autres instructeurs diplômés.
Les déplacements sur les lieux de l’immersion, choisis au jour le jour se font avec un bateau de pêcheur traditionnel et son capitaine très local. Et, cerise sur le gâteau, étant donné la taille humaine de la structure de Profundo Blue, les plongées se font à la carte avec la plus grande flexibilité, en fonction des désirs et des attentes du plongeur. C’est à l’agence, à l’hôtel Afreeka de Punta Popy que se décide la destination du jour, tenant compte de l’avis du boss, des clients et de leur niveau, bien sûr. Et, il y en a vraiment pour tous les goûts. Pour les novices, un baptême de plongée est proposé sur un site hyper protégé juste devant les îlots de Las Ballenas. Et, pour les moins téméraires de belles sorties snorkeling sont également organisées.
Quelques sites d’exception
Cinco Metros
Au plus proche des îlots Las Ballenas, « Cinco Metros » est un site qui s’enfonce doucement jusqu’à 6m. Idéal pour le snorkeling et les baptêmes de plongée. De nombreuses espèces de gorgones (Gorgone éventail notamment) et de coraux (Corail cerveaux…). Mais aussi de larges bancs de carangue franche, sergent major, poissons perroquet,
Piedra Marcel
2 jet-skis coulés volontairement à 18 mètres au fond d’un pinacle corallien. Génial pour les photos et aussi pour la navigation, pour passer d’une tête de corail à une autre. Tortues et raie s’y baladent, en compagnie de poissons-lion, et d’une foultitude de délicieuses petites espèces tropicales aux couleurs vives. Jolis montages de coraux.
Canyons
Ce site est constitué de récifs coralliens, de canyons, de passages et d’arches. La profondeur est comprise entre 7 et 17 mètres. Idéal pour une plongée de recyclage afin de travailler la flottabilité, ou pour les plongeurs plus avancés qui souhaitent explorer les environs. C’est le paradis des gros crabes (centollos). Requins nourrices occasionnels dormant dans les tunnels, quelques belles espèces tropicales et parfois des poissons-lions.
Cuevitas (le site favori de Thierry)
Une succession de petits tunnels très faciles à négocier dont la sortie reste visible dès l’entrée. Ils sont faisables dans un sens comme dans l’autre. On y rencontre de nombreuses espèces de gorgones (Gorgone éventail notamment) et de coraux (Corail cerveaux…). C’est également le repère de poulpes, cigales des mers et autres murènes.
« Je ne me lasse pas de cette succession de canyons et petites caves dans lesquelles évoluer. Chaque plongée est une nouvelle découverte… De plus j’adore dans l’organisation de cette plongée le fait que le retour au bateau ne se fasse pas au même endroit que la mise à l’eau. Cela donne une réelle impression de balade sous-marine avec différents environnements tout au long de l’immersion. »
Creole Reef
De longues lignes de récifs coralliens sur 24/28 mètres de profondeur. Une petite épave est également à trouver juste en bas de notre ligne de descente. Ce grand plateau de corail est facilement accessible pour tout plongeur ou cours avancé. Au milieu de tous les habituels poissons de récifs des Caraïbes, il est possible de croiser barracudas, murènes, poulpes, raies (pastenague et léopard).
Dolphin
Épave très facile d’accès entourée de sable sur 26/28 mètres de fond. Une ligne de descente est fixée sur son côté. Quelques petites cales ainsi que la cabine de pilotage sont accessibles. Non loin, des patates de corail finissent de donner à la plongée un aspect très tranquille. De nombreux poissons chirurgiens, carangues, poisson anges sont présent tout au long de la plongée. Mais aussi, petites seiches, murènes, barracudas…
Il ne vous reste plus qu’à…
Le centre est ouvert du lundi au samedi de 8am à 3pm En cas d’absence, WhatsApp ou Messenger.
Il y a des siècles, dans le lointain Japon, une jolie impératrice a vu son sourire se faner en découvrant une vilaine ride sur son visage. Paniquée, elle convia, sur le champs deux maîtres de l’Anma, ancêtre du shiatsu, les defiant de lui inventer un miracle, un massage peut-etre, assez efficace pour effacer ce disgracieux signe du temps et lui conserver, le plus longtemps possible sa jeunesse. Une compétition s’improvisa entre les deux maîtres. Après plusieurs mois, sans aucun vainqueur, le talent des deux concurrents donna naissance à un traitement exclusif, le kobido (« ko » (ancien) « bi » (beauté) « do » (voie)), réservé, dans un premier temps, à la famille impériale et aux geishas.
Kobido : le lifting naturel des Japonaises
Massage ancestral du visage, au Japon, le kobido qui séduit les thérapeutes et leurs clients par son incroyable effet liftant, est actuellement le chouchou beauté de tous les instituts branchés.
Mine froissée, peau déshydratée, manque de fermeté, inéluctables marques du temps… tonique et vivifiant, le massage kobido donne un coup de jeune spectaculaire. En une seule séance, le visage est frais, stimulé, repulpé, la peau raffermie et le teint plus lumineux.
A Las Terrenas, découverte du kobido chez Fabiana Life Thérapies
Et bien, figurez-vous que malgré son côté un brin bohème, notre petit village peut s’enorgueillir de nous offrir la possibilité de bénéficier de ce soin que s’arrachent les beautiful peoples de tous les coins du monde, refusant d’avoir recours à la chirurgie esthétique. Fabiana en a fait son cheval de bataille, séduite par l’incroyable efficacité de ce massage révolutionnaire, elle s’est jetée à corps perdu dans son apprentissage et le pratique dans son petit institut avec une grande dextérité. Telle une virtuose, c’est avec une chorégraphe fluide et extrêmement précise, avec des variations de vitesse et d’intensité en fonction de la patiente que Fabiana prodigue ses soins. Les doigts s’agitent sur chaque partie de votre visage en un ballet très complexe. Poignets, avant-bras, épaules entrent en scène dans un enchaînement de gestes parfois déroutants. On se relève de la table de massage avec la sensation d’une peau très ferme. Les muscles sollicités par un travail de stimulation des points d’acuponcture du visage sont tonifiés, très présents… dire que nous avions oubliés que notre visage était lui aussi musclé.
Fabiana Peyronne
Après avoir tenu un institut de beauté à Paris, Fabiana s’établit en Suisse. Elle y prit la direction du SPA du prestigieux Mandarin Oriental de Genève. Ce n’est que tout récemment qu’elle a posé ses valises à Las Terrenas, pour notre plus grand bonheur. Avec une pratique de l’esthétique de plus de 18 ans, cette jolie jeune femme d’origine sud americaine, adore ce qu’elle fait. Plus qu’un job, c’est pour elle une passion, une occasion de belles rencontres et de partage et le kobido est devenu son hymne. Elle vous dira qu’une séance rafraîchit les traits, illumine le teint et donne de l’éclat à la peau mais, c’est par une pratique régulière sous forme de séances rapprochées que les résultats seront optimaux.
Petite entorse au protocole, Fabiana a pris la liberté d’associer le classique déroulement du kobido : nettoyage profond à l’aide de produits naturels, massage dynamique et tonique à un massage relaxant de la nuque, du cuir chevelu, et des trapèzes. Instant voluptueux et très déstressant pour clore de facon exquise et tout en douceur cette délicieuse parenthèse-beauté.
Enfin, Fabiana propose également des massages Relaxant, Deep Tissue et Intuitif… l’intuitif est un massage thérapeutique sur mesure…il apporte une relation profonde, une détente des muscles et il travaille sur les énergies… elle pratique également le massage amincissant techniques GAD Glisser, Appuyer, Décoler et Palper rouler Manuel.
Après un long séjour à St Martin, plus de 10 ans, fatiguant, épuisant, mais aussi riche en belles rencontres, studieux et enrichissant, Claude Perrin est de retour en République Dominicaine pour une pré-retraite bien méritée.
Beaucoup le connaissent d’il y a 12 ans en arrière. Pour d’autres, voici son portrait en quelques lignes. Claude, c’est 45 ans de vie au contact des chiens, c’est dire qu’il les connait bien. Mais, pas que, il possède de facon intrinsèque un véritable don qui lui permet en quelques regards de communiquer avec le chien et bien sûr avec son maître. A l’instar de Cesar Millan, la vedette du petit écran, génial et charismatique, on peut dire sans ambages de Claude qu’il est « l’homme qui parle à l’oreille des chiens ».
Comportementaliste.
« Le comportementaliste canin est un spécialiste du comportement du chien qui va analyser la situation, comprendre les comportements gênants du chien suivi et proposer un plan de travail adapté selon la problématique. Ces comportements gênants peuvent être l’agressivité ou la peur par exemple. » En clair, la vie avec son chien doit être et ne peut être qu’un bonheur de tous les instants. Si ce n’est pas le cas, si une gêne s’est installée dans les rapports maître-chien, il est urgent de faire appel à un comportementaliste canin. Les promenades sont une torture, il détruit tout à la maison, il est agressif envers ses congénères, vos invités, vos enfants, voire vous-même, il a peur de tout, il aboie sans arrêt, il mange ses crottes, il fait ses besoins dans la maison, il refuse de vous obéir… bref, bonjour l’angoisse. A partir de maintenant, vous pouvez compter sur l’aide de Claude qui, à vos côtés fera tout ce qui est en son pouvoir pour que votre cohabitation maitre-toutou se passe comme un charme. Et, en vrai, ca fonctionne. Grâce à ses conseils, à sa patience, à son amour profond pour la gente canine, à son professionnalisme, j’ai pu vivre une vie sereine et dans un pur bonheur avec … 11 chiens.
Il vit à Cabrera mais est prêt à se déplacer chez vous à Las Terrenas ou alentours si la demande se fait sentir. Il suffira de mettre tous les protagonistes d’accord et de choisir un jour ou deux dans la semaine pour satisfaire le plus grand nombre.
Instructeur canin professionnel
Claude Perrin a profité de son long séjour à St-Martin, où il travaillait de nuit avec son binome chien, pour « reprendre » ses études, autant dire partir de zéro et gravir peu à peu tous les échelons pour décrocher le pas si simple diplôme francais d’instructeur canin professionnel grâce auquel il a pu monter sa propre boîte de surveillance. Ce diplôme lui a entre parenthèses également valu l’insigne honneur d’être choisi avec la team MolinaK9 de Santo Domingo pour être l’instructeur privilégié de la brigade canine de République Dominicaine.
En ce qui vous concerne, la protection de votre compagnon à quatre pattes reste à tous points de vue la plus efficace. Pour cela, il est indispensable, en même temps que l’apprentissage à la défense du maître d’inculquer à votre toutou une vraie obéissance. Les cours de dressage de Claude, tout en douceur, en récompenses, en reconnaissance du travail accompli par le petit élève sont d’une efficacité redoutable. D’une séance à l’autre, vous constatez l’évolution.
Molina K9 dog training
C’est tout naturellement que dès son retour au pays, Claude s’est rapproché de son ami Molina, créateur et dirigeant de MolinaK9 dog training à Santo Domingo. En partenariat avec cette prestigieuse team de professionnels du chien, Claude est en mesure de dénicher pour vous le chien qui vous correspond, dressé ou non. Ils sont en outre les seuls habilités en Rep. Dom pour proposer aux entreprises qui le demandent un Watchiman avec chien, excellente alternative aux watchimen armés que rien n’empêche de s’assoupir. Le chien, lui, ne dort jamais que d’un œil.
Convaincus, envie d’être en parfaite osmose avec votre quatre patounes, envie qu’il vous défende le cas échéant, n’hésitez pas, un petit coup de fil de ma part Claude Perrin . 809 923 3636
Ouverte il y a quelques jours au Paseo, la boutique Tao est un véritable enchantement. Drivée par Christelle, la boss de l’agence immobilière Tierra Tainos, ce bel espace, loin des sentiers battus regorge de pièces d’art des plus époustouflante. Et, c’est grâce à un ami artisan-artiste français passionné par cette technique surprenante, la résine sur bois, que la belle dame eut l’excellente idée d’offrir à Las Terrenas un lieu d’exception où l’ébénisterie de transforme en œuvre d’art.
Chaque pièce est unique. L’essence de bois méticuleusement choisie au gré de promenades en forêts, épouse la résine qui se glisse langoureusement dans ses nœuds, dans ses veines, ses fissures, ses gerçures. La pièce est ensuite amoureusement travaillée durant des heures pour lui donner cette transparence proche de l’océan et en exprimer une étonnante beauté. Ces objets de bois s’en trouvent métamorphosées pour créer l’illusion d’être submergés par les vagues. Très tendance et faciles à vivre, des plateaux de table ou de console, de bureaux, de bars… décoratifs magnifiques, et surtout, très créatifs. Mais aussi des objets du quotidien, plateaux jolis, ustensiles de cuisine, horloges, vases sublimes, lampes translucides, des objets déco, des porte-clefs personnalisés, bijoux envoûtants, sculptures de baleine, d’aile de raie, de requin, de dollars des sables, comme un hymne à l’océan.
Christelle qui crée ses modèles avant de les faire réaliser en toute confiance par son ami, en France, nous promet pour très bientôt, une baignoire d’exception et d’audacieux sacs en cuir, bois et résine epoxy… Bravo madame. Mais stop assez papoté, allez découvrir cette merveilleuse boutique qui en vaut franchement le détour au Paseo, côté mer.
Je me suis réveillée tôt ce matin. Dès potron-minet, j’arpentais mon joli jardin, les toutous sur les talons et je me suis dit. Mais c’est fabuleux, c’est inestimable, c’est rare et c’est beau. Mais quelle belle preuve d’amour j’ai pris en plein visage hier. A l’heure où je vous livre ces quelques mots, remplis d’émotion, ce sont près de 1000 personnes d’ici et d’ailleurs qui ont volé un moment de leur temps précieux pour lire mon triste récit sur un escroc des temps modernes. Et parmi toutes ces belles âmes, pas un pour me faire le moindre reproche. Vous êtes admirables les amis et je suis ravi de faire un tout petit peu partie de votre monde.
Pour en finir avec cette histoire sordide et parce que je sais que je ne récupérerai jamais ce précieux argent que j’aurais préféré imaginer entre les mains d’une association ou d’une personne méritante, de nombreux noms me viennent en tête, Gervaise, Sylvie, Brenda, Patricia et tant d’autres… j’ajouterai simplement et bien que vous ne me l’ayez pas demandé, je vous jure sur tout ce que j’ai de plus cher au monde, mon fils Julien, mon gentil mari Mimi, mes toutous d’amour, ma famille, mes amis que tout ce que je vous ai confié est la stricte vérité. Sûr si un jour, quelqu’un se permet de faire une réflexion à cette enflure sans nom, il niera, comme il osé sans honte le faire avec moi, me traitant de menteuse, voire de folle. Et ses yeux de chien battu risquent de distiller un doute dans votre esprit. Je ne suis pas la première dupée, tout se sait un jour ou l’autre et comme beaucoup l’ont souligné, inévitablement, à un moment on paie… Moi, j’ai payé pour apprendre. La note est salée mais maintenant, je sais.
Merci à tous, vous m’avez fait chaud au cœur et c’est promis, cet épisode brumeux estompé, presque oublié, je vais vous régaler de jolis contes bien plus gais, plongeons dans le passé, sourires d’inconnus juste croisés, délicieuses adresses dévoilées presque en aparté.
Je vous aime fort, la vie est belle et notre quotidien est si doux sous notre ciel. Belle et tendre journée mes amis. Mimi est moi et mes 5 patounes, on vous embrasse fort.
Les fidèles qui prennent plaisir à s’évader au gré de mes petits contes se souviendront de la douce histoire de cette si belle boutique. A l’époque (pas si ancienne), Béatrice, la maîtresse des lieux avait choisi le Paseo pour y nicher son petit cocon aussi lumineux que son sourire.
Seulement voilà, dépassée par son succès, la jolie dame s’est résolue à quitter ce nid si charmant pour un espace plus grand, je vous rassure tout aussi délicieux. C’est plaza Creole que Beatrice met en scène dans sa boutique des objets déco uniques, singuliers ou pluriels, créations artisanales 100% made ici, et, pour la plupart, réalisés sur place dans un mini atelier attenant à la boutique, rempli à craquer de cordes, fibres végétales, palmier, rotin, coquillage, bois flotté, graines… Assemblées avec dextérité par les mains habiles de ses deux employées-amies, les matériaux, naturels et beaux se transforment comme par magie en une multitude d’objets sortis tout droit de l’imaginaire de Béatrice. Suspensions aériennes, appliques stylées, corbeilles généreuses, chapeaux bohèmes, tapis, sets de table, confortables paniers, sublimes colliers papous, embrases romantiques en oursins blanchis… dans des tons blanc, écrus, poudrés. Plus belle que jamais, celle qui pour notre plus grand plaisir a renoué avec sa passion de la décoration, évolue dans ce subtil écrin, véritable havre de paix, prodigue un conseil à ses artisans, redresse un chapeau, déplace un panier, corrige le tracé d’un dessin… sans se départir de son éternel sourire… et c’est juste un bonheur de l’admirer au milieu de son monde tout en douceur, peuplé de tendre couleur, motif, matière… délicieux prétextes pour faire vibrer notre intérieur aux doux accents de la Caraibe.
Sur la terrasse, prolongeant la boutique, mobilier et accessoires nettement inspirés par la nature pour une maison paisible, respirent les vacances et le farniente. Les matières sont brutes et l’atmosphère épurée. Le bois, les fibres végétales ou le lin apportent un caractère authentique sans superflu. Des artisans locaux sélectionnés pour la qualité de leur travail, réaliseront selon vos envies votre aménagement extérieur ou intérieur pour une maison unique.
Enfin, Corrybyb Mahona c’est aussi une délicate ligne de bijoux signée de la maîtresse des lieux. Depuis toute petite, Béatrice rêvait de créer des bijoux, elle en dessinait de partout. Elle met aujourd’hui sa fougue au service de sa création et c’est une totale réussite. C’est avec soin qu’elle choisit ses perles, ses pierres semi-précieuses en provenance directe de Turquie ou d’inde comme ces superbes agates aux pouvoirs mystérieux. Elle imagine, assemble pierres, perles et coquillages, sertit l’ensemble dans de l’argent et nous offre les plus ravissantes des parures.
N’hésitez pas à pousser la porte de ce bel endroit, et pour une parenthèse douceur, laissez-vous envelopper dans une atmosphère empreinte de sérénité. Moi, je suis fan!!!!
Plaza Creole, calle principale (après la Banreserva)
C’est sous une pluie battante et dans ma petite auto de golf, mignonne comme tout mais pas franchement étanche que je suis partie à la rencontre de ‘’Willy’’, le charismatique nouveau maire de Las Terrenas. Depuis son élection il y a quelques mois, le village entier ne parle que de lui. Il faut dire qu’il a fait fort d’emblée en abandonnant ses premiers émoluments de maire au profit des plus démunis, touchés de plein fouet par l’épidémie de Covid. J’avais vraiment hâte de faire sa connaissance.
D’abord, et c’est suffisamment rare pour être signalé, Willy eut la délicatesse d’être ponctuel à notre rendez-vous. J’apprécie. Un check rapide, le museau masqué, puis, installation face à face à distance raisonnable, on quitte le masque. Et, malgré la barrière de la langue, c’est parti pour une heure de papotage à bâtons rompus, savoureux et enrichissant avec des moments d’optimisme, des instants d’émotion et même une certaine nostalgie.
Eduardo Esteban Willy
Enfant de Las Terrenas au sens le plus strict du terme, Willy comme on l’appelle est né au village, a grandi au village tout comme ses parents et grands-parents et adore son village et ses habitants. Il les connait par cœur, sait leurs points forts et leurs faiblesses, les aime avec leurs défauts et leurs qualités et, du coup, est capable de répondre avec précision à leurs attentes. D’un autre côté, créateur et dirigeant d’un cabinet d’avocats florissant, spécialisé dans l’immobilier, il est amené par son métier à côtoyer, connaître et à apprécier un grand nombre d’investisseurs, dominicains ou étrangers. Véritable isthme au milieu de ce village multiculturel, aussi à l’aise avec les autochtones qu’avec les étrangers, lui vint comme une évidence l’envie de faire encore plus pour Las Terrenas, et, pour sublimer ce petit bout de terre qu’il aime tant il décida d’en devenir le berger. Il devint ‘’l’alcade’’.
Projets et réalisations
Willy et son équipe hétéroclite d’anciens fonctionnaires conservés à leurs postes, de nouveaux, de personnes mûres et de très jeunes, filles ou garçons, travaillent main dans la main avec le ministère du tourisme, le milieu ambiant, la police… mais aussi avec bien d’autres partenaires, collaborateurs, simples citoyens quelle qu’en soit la nationalité. Son idée, fédérer une communauté unie dans le but de bonifier autant que faire se peut Las Terrenas. Hors de question de travailler seul et d’en récolter les lauriers. Grâce à son talent d’orateur et à sa passion communicative, il sait donner l’envie à chacun de s’investir et d’agir pour le bien de tous.
Les routes et chemins du village avaient besoin d’un sérieux coup de neuf. C’est chose faite partout ou presque, nettoyés, asphaltés, on a vite oublié les trous, la boue et retrouvé le plaisir de cheminer les petons au sec. Restent les hideux nœuds de fils électriques qui ne devraient pas tarder à disparaître.
Côté déchets, tout un tas de contenants ont été installés sur la plage, sur les trottoirs du village, plus aucune excuse pour balancer son papier gras au sol. Le ramassage des ordures ménagères a été planifié au maximum, testé et approuvé. Du côté de la déchetterie de triste mémoire qui nous a enfumé de longs mois, le nécessaire a été fait pour éviter les combustions intempestives. Elle est curée, nettoyée régulièrement et, un garde y est affecté pour décourager les pyromanes en mal de sensation forte.
L’éclairage nocturne de Las Terrenas et de ses plages est un des sujets de prédilections de Willy. En accord avec Luz y Fuerza, le village devrait s’illuminer la nuit venue. Finis les sordides coins sombres. La sécurité, déjà considérablement accrue devrait être encore renforcée.
Séquence émotion, le relooking du cimetière.
C’est une opération d’esthétique qui lui tenait particulièrement à cœur. Plusieurs membres de la famille de Willy y reposent et parmi eux son jeune frère décédé tragiquement d’un accident de moto. Aussi c’est avec consternation et colère qu’il voyait l’abandon et le manque de soins et d’intérêt porté au cimetière. Le relooking est programmé depuis le tout début de son élection, un peu comme une action primordiale. Le nettoyage fut épique et douloureux, près de 800 sacs de saletés ont été sortis d’entre les tombes, toutes fraîches et pimpantes à présent dans leurs robes blanche. En passant, Willy m’a raconté en quelques mots l’histoire de ces cimetières marins qui ont poussé çà et là au bord des plages…. Au temps des pirates et des flibustiers, une grande partie des membres d’équipages décédait durant le voyage. A l’approche des terres, les plus croyants d’entre eux ne se sentaient pas de balancer les corps dans l’océan et s’empressaient au moment de l’accostage de les enterrer sur le bord du rivage. Ainsi serait né le cimetière de la plage de Las Terrenas. Et, c’est pour cette raison que, même si un nouvel endroit est aujourd’hui prévu pour recevoir les futurs défunts, ce cimetière, contrairement à ce que l’on a pu entendre, ne sera pas détruit. Bien au contraire. Willy aimerait en faire une sorte de ‘’musee’’ à ciel ouvert. En endroit convivial débarrassé de la laideur et de la tristesse qui l’enveloppait jusqu’alors. Il veut le rendre beau, le fleurir, y planter des arbres et y glisser de ci de là l’histoire charmante de ces flibustiers d’antan. A l’extérieur, la sublime fresque qui ne laisse personne indifférent exprime l’atmosphère de Las Terrenas. Conçue et réalisée gracieusement par de talentueux peintres d’associations dominicaines et par un vacancier bolivien en mal d’expression artistique (on lui doit l’iguane aux noix de cocos), elle symbolise tout ce que le village peut offrir et raconte une belle histoire: l’océan omniprésent, les poissons lions à pêcher sans modération, les poissons perroquets à protéger de toutes ses forces, les pêcheurs, les crabes bleus, les cigares, les enfants beaux et même l’emblématique motoconcho au teint sombre et sa passagère ‘’rubia’’… C’est beau, éblouissant de couleur et de talent et c’est au cœur de notre village.
Photos Patricia Legaignoux et Michel Voleau
Séance nostalgie
Puis, en vrac nous avons évoqué le Covid dont il a été la victime et qui lui a laissé un goût amer. Optimiste cependant en qui concerne Las Terrenas puisque sur les 1000 derniers tests pratiqués, seuls 8 se sont révélés positifs… La toute nouvelle école de musique pour les enfants qui suscite l’engouement général à en croire l’élan spontané de dons de toutes sortes… Le don généreux également d’un terrain de 20000 m2 de Manuel Sarrante pour la construction du nouveau cimetière, le problème récurrent du bruit et de la vitesse excessive dans les rues du village… et bien sûr son bonheur incommensurable d’être le papa de 4 merveilleux enfants auxquels il consacre tout le peu de loisirs qu’il lui reste.
On papote, on papote et le temps passe. D’autres rendez-vous attendent déjà Willy. Mais, au moment de partir, tellement gentiment et sincèrement il me confie qu’une des choses qu’il regrette et qu’il voudrait voir renaître à Las Terrenas, c’est un Syroz et son ambiance jazzy. Mais oui, notre maire, cultivé, passionné et passionnant aime le jazz et se souvient avec nostalgie des doux moments passés dans cet endroit unique. Avis aux amateurs…
Merci monsieur le maire de m’avoir consacré un peu de votre temps si précieux. J’ose espérer que mes fidèles lecteurs prendront à me lire autant de plaisir que j’en ai eu en votre compagnie.
Page Facebook: Alcaldía de Las Terrenas . alcaldialasterrenas@hotmail.com
En espagnol dans le texte. Perdón por la mala traducción
Carismático, apasionado y emocionante, Willy el nuevo alcalde de Las Terrenas.
Fue bajo la lluvia torrencial y en mi pequeño carro de golf, lindo como todo pero no realmente impermeable que me dispuse a conocer a « Willy », el carismático nuevo alcalde de Las Terrenas. Desde su elección hace unos meses, todo el pueblo solo ha hablado de él. Hay que decir que hizo un gran esfuerzo desde el principio al abandonar los emolumentos de su primer alcalde en favor de los más desfavorecidos, golpeados duramente por la epidemia de Covid. Tenía muchas ganas de conocerlo.
Primero, y esto es lo suficientemente raro como para ser informado, Willy tuvo la amabilidad de llegar a tiempo a nuestra reunión. Yo aprecio. Un check rápido, el hocico enmascarado, luego, instalación cara a cara a una distancia razonable, dejamos la máscara. Y, a pesar de la barrera del idioma, se apagó durante una hora de charla seca, sabrosa y enriquecedora con momentos de optimismo, momentos de emoción y hasta cierta nostalgia.
Eduardo Esteban Willy
Hijo de Las Terrenas en el sentido más estricto del término, Willy como lo llamamos nació en el pueblo, se crió en el pueblo como sus padres y abuelos y adora a su pueblo y a sus habitantes. Los conoce de memoria, conoce sus fortalezas y debilidades, los ama con sus defectos y cualidades y, de repente, es capaz de cumplir con precisión sus expectativas. Por otro lado, creador y gerente de un floreciente despacho de abogados especializado en bienes raíces, su profesión lo lleva a codearse, conocer y apreciar a un gran número de inversionistas, dominicanos y extranjeros. Verdadero istmo en medio de este pueblo multicultural, tan a gusto con los nativos como con los extranjeros, le llegó como obvio el deseo de hacer aún más por Las Terrenas, y, de sublimar este pequeño pedazo de tierra que ama tanto que decidió convertirse en su pastor. Se convirtió en el « alcade ».
Proyectos y logros
Willy y su variopinto equipo de exfuncionarios mantenidos en sus puestos, nuevos, maduros y muy jóvenes, niñas o niños, trabajan de la mano con el Ministerio de Turismo, Medio Ambiente, Policía … pero también con muchos otros socios, colaboradores, ciudadanos de a pie cualquiera que sea su nacionalidad. Su idea, federar una comunidad unida para mejorar Las Terrenas tanto como sea posible. No se trata de trabajar solo y cosechar los laureles. Gracias a su talento como ponente y su pasión comunicativa, sabe hacer que todos quieran involucrarse y actuar por el bien de todos.
Las carreteras y senderos del pueblo necesitaban una renovación importante. Se hace en casi todas partes, se limpia, se asfalta, rápidamente nos olvidamos de los hoyos, el barro y redescubrimos el placer de caminar con los pies secos. Quedan los horribles nudos de cables eléctricos que pronto desaparecerán.
Por el lado de los residuos, se han instalado un montón de contenedores en la playa, en las aceras del pueblo, no más excusas para tirar papeles grasientos al suelo. La recogida de residuos domésticos ha sido totalmente planificada, probada y aprobada. Del lado del vertedero del triste recuerdo que nos ha fumado durante largos meses, se ha hecho lo necesario para evitar una combustión intempestiva. Se cura, se limpia con regularidad y se asigna un guardia para desanimar a los pirómanos que necesitan sentimientos fuertes.
La iluminación nocturna de Las Terrenas y sus playas es uno de los temas favoritos de Willy. De acuerdo con Luz y Fuerza, el pueblo debe iluminarse de noche. No más rincones oscuros y sórdidos. La seguridad, que ya ha aumentado considerablemente, debería reforzarse aún más.
Secuencia de emociones, el cambio de imagen del cementerio.
Fue una operación cosmética que estuvo particularmente cerca de su corazón. Varios miembros de la familia de Willy yacen allí, entre ellos su hermano menor que murió trágicamente en un accidente de motocicleta. Así que fue con consternación y rabia que vio el abandono y la falta de cuidado y preocupación por el cementerio. El cambio de imagen ha sido programado desde el comienzo de su elección, un poco como una acción primordial. La limpieza fue épica y dolorosa, se sacaron casi 800 bolsas de tierra de las tumbas, todas frescas y pulidas ahora con sus túnicas blancas. Por cierto, Willy me contó en pocas palabras la historia de estos cementerios marinos que han surgido aquí y allá a lo largo de las playas…. Durante los días de piratas y bucaneros, muchos tripulantes murieron en el viaje. Cuando se acercaron a tierra, los más religiosos entre ellos no sintieron que estaban arrojando los cuerpos al océano y se apresuraron al desembarcar para enterrarlos en la orilla. Así nació el cementerio de la playa de Las Terrenas. Y es por ello que, aunque se planifique hoy un nuevo lugar para recibir a los futuros difuntos, este cementerio, al contrario de lo que se pudo oír, no será destruido. De lo contrario. A Willy le gustaría convertirlo en una especie de museo al aire libre ”. En un lugar amigable libre de la fealdad y tristeza que lo había envuelto hasta entonces. Quiere embellecerlo, florecerlo, plantar árboles allí y deslizar aquí y allá la encantadora historia de aquellos bucaneros de antaño. En el exterior, el sublime fresco que no deja indiferente a nadie expresa el ambiente de Las Terrenas. Diseñado y producido gratuitamente por talentosos pintores de asociaciones dominicanas y por un veraneante boliviano en busca de expresión artística (le debemos la iguana del coco), simboliza todo lo que el pueblo tiene para ofrecer y cuenta una hermosa historia. : el océano omnipresente, pez león para pescar sin moderación, pez loro para proteger con todas tus fuerzas, pescadores, cangrejos azules, puros, niños hermosos y hasta el icónico motoconcho moreno y su pasajero ‘ ‘rubia’ ‘… Es hermosa, deslumbrante en color y talento y está en el corazón de nuestro pueblo.
Sesión de nostalgia
Luego, a granel, mencionamos al Covid del que fue víctima y que lo dejó con un sabor amargo. Optimista, sin embargo, con respecto a Las Terrenas ya que de las últimas 1000 pruebas realizadas, solo 8 dieron positivo… La flamante escuela de música para niños que despierta el entusiasmo general por el impulso espontáneo de donaciones de todo tipo… La generosa donación de Manuel Sarrante de 20.000 m2 de terreno para la construcción del nuevo cementerio y por supuesto su inconmensurable felicidad por ser padre de 4 maravillosos ninos a los que dedica todo el poco tiempo libre que le queda.
Charlamos, charlamos y el tiempo vuela. Otras fechas ya esperan a Willy. Pero cuando se va, con tanta amabilidad y sinceridad me dice que una de las cosas que lamenta y le gustaría ver renacer en Las Terrenas es un Syroz y su ambiente jazzístico. Pero eso sí, nuestro alcalde, culto, apasionado y fascinante, ama el jazz y recuerda con nostalgia los dulces momentos vividos en este lugar único. Aviso a los aficionados …
Gracias, señor alcalde, por darme parte de su precioso tiempo. Espero que mis leales lectores disfruten leyéndome tanto como yo he disfrutado en su compañía.
Alcaldía de Las Terrenas . alcaldialasterrenas@hotmail.com