Il y a quelques semaines, je vous contais les jours moins bleus de nos oiseaux migrateurs avec les décisions drastiques prises par les hautes instances dominicaines pour limiter l’immigration illégale (https://dorislasterrenas.com/2018/03/09/sale-temps-pour-les-oiseaux-migrateurs/)
Du jour au lendemain la permissivité totale faisait place à une rigueur déconcertante limitant l’accès sans visa à 1 mois. Bouderies, crises de nerfs, angoisses, colère…. Les habitués de l’hiver terrénarien, les propriétaires de maisons secondaires, les commerçants et autres acteurs du tourisme du village, en avaient la chair de poule….Il faut dire que Las Terrenas, se distingue carrément de Punta Cana par exemple, en accueillant en majorité des touristes appelés semi-résidents, vivant au village une bonne partie de l’année, histoire de laisser au loin les hivers rigoureux de l’Europe, du Canada….. Et bien, en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, ces beaux messieurs des « hautes instances », mine de rien, ont retourné leur veste ou du moins le bout de leurs manches. Prise de conscience, remontage de bretelles du Ministère du tourisme, nul ne le sait. En tout cas, les conditions d’entrée dans le pays se sont bien assouplies. Aujourd’hui (espérant que ça ne va pas encore déraper) tout individu non « fiché » peut passer 2 longs mois de vacances chez nous sans avoir à s’encombrer de démarches fastidieuses pour l’obtention du précieux visa. Et, cerise sur le gâteau, l’individu « non fiché » peut espérer prolonger son séjour en obtenant, cette fois, son précieux visa….. qu’il aura demandé avant son voyage au Ministère des Relations Extérieures. A son arrivée en République Dominicaine, il devra cependant obligatoirement se rendre illico à la Direction Générale de l’Immigration afin d’entamer les démarches pour obtenir un permis de résidence temporaire, accordé ou non par la même immigration.
Bon, c’est déjà ça, deux mois c’est mieux qu’un. Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis…..
Document officiel traduit gracieusement par Lucie Houdayer, avocate française à Las Terrenas, spécialisée dans l’immigration.