Après cette petite halte-bonheur sur les traces des civilisations indiennes et indonésiennes, revenons à nos moutons…. Ou plutôt à notre village.
A côté de l’effervescence de toute cette charmante population grouillante, la nature, intemporelle et apaisante, belle et exubérante s’immisce à chaque coin de rue. En plein coeur du village, lianes, fougères et fleurs multicolores, coquettes ou discrètes, s’accrochent aux murs décrépies, aux mailles rouillées, les sublimant de leur fraîcheur insouciante. Elles partent à l’assaut des escaliers ingrats et les rendent beaux, elles s’incrustent entre deux pavés disjoints et les rendent gais. Les arbres dans toute leur splendeur rivalisent de majestuosité, accordant aux petites cases et à leurs habitants leur ombre bienfaisante.
Etape 4 : une nature indomptée.
Et, si on prend la peine de lever la tête tout en se baladant au hasard de la calle principale, c’est un monde incongru, sorte de capharnaüm que l’on découvre, une architecture sauvage faite de bric et de broc, de tôle rouillée et de bois flotté, de pierre de taille ou de béton lissé, de bâches, de tonneaux et de barres de fer. Mon petit doigt m’a dit que les pigeons du village aiment à s’y attarder…..Et, si les fils électriques s’en mêlent, c’est tout un programme d’enchevêtrement et de liens hétéroclites qui fait tourner la tête. Les façades rivalisent elles aussi d’audace et d’originalité, pas toujours bien droite mais certainement attachantes.
Etape 5: en terrasse, une architecture sauvage….
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Prochaine étape, les pêcheurs et les belles plages. Si le coeur vous en dit, n’hésitez pas à me faire parvenir vos photos de plages, je les publierai avec plaisir. Voici mon adresse:
claudedoris@yahoo.fr.