Janvier

Janvier, c’est la saison câline des mots gentils et des billets doux. L’irrésistible désir de futurs soyeux, sages ou cocasses, de bouilles de gamins barbouillées de confiture, de mamies rayonnantes, de richesse rêvée et de sante optimisée.

Cahincaha, ma vie, amputée de lui, se déroule sans trop de secousses, langoureusement, voluptueusement solitaire. Ma vie, mes 3 amours de chiens, de captivantes lectures, des films oubliés, l’entretien du château de feuilles avec ses 20 années de bobos en tout genre. Ecrire aussi, de jolis mots partagés avec vous mes lecteurs, mes amis. Plus rares depuis que le capteur d’image s’en est allé, sans elles, ces belles images chipées avec tendresse, les mots n’ont plus la même saveur.

Pourtant, si résolution de nouvelle année il doit y avoir, ce sera de vous raconter à nouveau, en long, en large ce village qui, chahuté, bousculé, défiguré, parfois n’en demeure pas moins un endroit paisible ou il fait bon vivre.

Du fond de ma solitude si chèrement adorée, je vous souhaite une merveilleuse année 2025, douce, riche et caline.

Renouveau, une balade à la plage.

Renouveau, une balade à la plage.

Depuis le départ de ma tribu, je n’avais pas remis les pieds à la plage, les petons dans le sable, dans l’eau si douce. Chaque jour depuis 5 mois je me cherchais et me trouvais des excuses pour ne pas sortir de mon château de feuilles si ce n’est pour aller faire des courses, surtout pour mes petits. Puis, soudain, aujourd’hui, allez savoir quelle mouche très coquine m’a piquée. J’ai eu une violente, perturbante envie de goûter au plaisir du sable entre mes orteils et de la caresse de l’océan sur mes chevilles. Ni une ni deux, douche, maillot de bain, paréo, pochette imperméable, clés du portail et hop, c’est parti. 9h11. En 3 minutes je suis sur la plage. J’y rencontre Punta la maman si jolie de Bamboo. Pis c’est tout, personne d’autre aux alentours, juste quelques lève-tard en train de petit-déjeuner sous les cocotiers aménagés en buffets géants. La plage est à moi et le paysage est grandiose. Une symphonie de beige clair, de bleu. Les quelques nuages récalcitrants de la récente onde tropicale confèrent à l’ensemble une touche délicate. L’océan est pétole et les vaguelettes chaudes, caressantes un véritable bonheur. Non mais, t’es folle ou quoi pourquoi s’être privée si longtemps d’un tel plaisir. D’accord, 10 mois et demi après le départ de Mimi, on ne peut pas dire que je respire la joie, l’humeur est si souvent maussade. Sa penderie n’a pas bougé et son lit est toujours fait… Mais peut-être, en me forcant un tout petit peu, juste en passant le bout de mon nez au-delà de mon portail, peut-être en essayant de profiter de la chance de vivre, malgré tout, dans un si joli cadre, enchanteur, guérisseur, peut-être… un jour ca ira mieux pour de vrai.

En attendant, pas de regret. La promenade fut exquise et c’est le cœur un peu plus léger que j’ai retrouvé mon château de feuilles et mes trois loulous qui m’attendaient à la porte. Au fait, Léo a 5 ans aujourd’hui. Bel anniversaire mon cœur.

Le coup d’coeur d’un photographe fantasque pour un monde imaginaire

Ce n’est que tout récemment que Michel est revenu à sa première passion, la photo, tout à fait par hasard. En se baladant sur les plages de Las Terrenas ou du Brésil qu’il a gardé dans son coeur, son oeil aguerri fut attiré par un monde étrange que lui seul était capable de deviner sur les coques abîmées des barques de pêcheurs. Ces détails infimes, invisibles ou anodins pour le commun des mortels interpellèrent l’artiste qui vit en lui. Sans intention particulière, il se mit alors à photographier ces « accidents » de barques.

C’est peut-être, c’est sûrement, parce qu’au fond de lui il est resté un petit enfant que Michel réussit à voir, à débusquer, des choses que le commun des mortels n’imagine même pas, comme un gamin s’inventant de belles histoires. C’est vrai, après avoir plongé dans son monde imaginaire, il nous arrive, au gré de nos balades d’essayer de faire vivre à notre tour ces créatures étranges qui prennent un malin plaisir à nous observer. Parfois, on réussit. Clic, clac, un gentil monstre est capturé dans notre boîte à images. Mais, c’est juste parfois. Pour lui, c’est devenu une seconde nature ou même sa première nature. L’œil aguerri, toujours à l’affût, l’instamatic à portée de main, il ne se lasse jamais, fouille, inspecte, devine sur les coques fatiguées, abîmées des personnages incongrues, gargouilles, oursons, baleines bleues ou blanches, toucans ou rhinocéros, des savanes africaines, des harmonies de couleurs, des scènes de vie aussi…. Détails infimes, anodins qui se transforment pour notre plus grand plaisir en un bestiaire magique, en scènes bucoliques qui s’offrent sans ambages à nos yeux émerveillés.

Depuis ses dernières expos, Michel, insatiable artiste un brin fantasque, a ramené dans sa besace, surprenants et ludiques, d’autres audacieux compères que je vous livre aujourd’hui. Et si, je leur ai donné un nom, c’est à vous de les découvrir, de les ressentir et de les faire vivre.

Le coup d’coeur d’un photographe fantasque pour un monde imaginaire

Il dit: « Le monde est peuplé de créatures étranges qui prennent un malin plaisir à nous observer ».

Son œil aguerri lui permet de les rencontrer, au gré de ses escapades au Brésil, dans les rues du village, le décor d’un bistrot, mais surtout, sur la plage langoureuse où sommeillent les barques colorées.

Il nous le livre aujourd’hui, sans intention particulière, à travers des clichés très graphiques, hauts en couleurs qui racontent tous une belle histoire.

Histoires de voir, oeuvre abstraite très personnelle, d’une poésie et d’une force extraordinaires, illustre à merveille la magie de la photographie : mettre sous nos yeux une image réalisée par un autre, mais qui n’appartient qu’à nous par l’interprétation que nous en faisons.

Entrons dans le jeu et, sans ambages, partons à la découverte de ces « créatures étranges qui prennent un malin plaisir à nous observer… ».

Commencons la balade dans une symphonie ouatée de beiges et de grèges.

Si le coeur vous en dit.

Laissons notre petite famille se reposer après une journée bien remplie. Surpris par un crépuscule furtif et une nuit aussi noire que soudaine, constellée d’une myriade d’étoiles, Mylène, Thomas, Tess, Elliot et Raoul se glissent sous leur douce couette. Bercés par le clapotis de l’océan si proche, ils ne tardent pas à s’endormir, rêvant à n’en pas douter à ce que demain sera fait.

Je profite de leur sommeil pour glisser, en catimini, une parenthèse à l’attention ceux qui ne connaissent pas, un clin d’œil à ceux qui ont la chance de connaitre, et qui comme moi raffolent de ce petit village du bout du monde. Las Terrenas s’affiche comme l’antithèse des plages bétonnées, surpeuplées du légendaire Punta cana. Dans notre tout petit coin de paradis, les vastes plages sont le plus souvent vierges, à se demander où se cachent les vacanciers, de plus en plus nombreux à savourer la quiétude de cet endroit si différent. Il faut dire que longtemps ignorée, voire boudée par touristes et autochtones, Las Terrenas a, aujourd’hui, très nettement le vent en poupe. Des gens de tous poils et de toutes nationalités se pressent à qui mieux mieux pour goûter à cette République Dominicaine plus intime et confidentielle. Et pourtant, personne ne se marche sur les pieds. Longtemps demeuré dans son jus, avec ses avantages et ses inconvénients, le village sous l’impulsion notamment d’un maire à la hauteur s’est nettement manucuré. Et si l’on y adore toujours les petites échoppes colorées toute de guingois, les étals de bric et de broc débordant de fruits et de légumes ensoleillés, qui ne tiennent que par l’opération du St Esprit, on apprécie la propreté retrouvée des rues et des ruelles, le confort de routes asphaltées et le bon sens d’une circulation plus réglementée. Je suis arrivée il y a près de 20 ans maintenant et même si, bien sûr, beaucoup de choses ont changé, je dirais plutôt évolué, l’âme du village reste intacte. On y ressent la même sérénité, la même douceur de vivre, la même authenticité et surtout la même surprenante entente entre toutes ces nationalités différentes, véritable melting-pot, kaléidoscope enchanté aux mille visages.

J’ai hâte d’être à demain… avant son départ, Mylène m’a contacté et nous devons nous rencontrer. Sans les influencer, il me sera très agréable, au fil des jours et de leurs balades, de leurs rencontres, et de leurs expériences, de réfléchir à leur ressenti et le partager avec vous… si le coeur vous en dit.

Les escapades gourmandes de Domy et Gary: Dulce à la plage des Pêcheurs….

Elle, c’est Domy. Petite soixantaine, resplendissante, dynamique et…. Gourmande. Après une vie professionnelle très active et plutôt épuisante, elle est venue se reposer à Las Terrenas. Bien sûr elle en est tombée amoureuse et a décidé d’y déposer ses valises…. Elle y a rencontré l’homme de sa vie et en prime un amour de petit bout de chou de chien…. Gary, la prunelle de ses yeux, sa compagne au quotidien qui, ravie, partage avec un bonheur non dissimulé ses escapades gourmandes.

Domy s’est prise d’une passion pour le moins étonnante, originale en tous cas… découvrir à travers les petits déjeuners ou simplement en passant prendre un verre, les différents hôtels et restaurants emblématiques du village. L’envie m’est venue de vous faire partager ses pérégrinations gourmandes, histoire parfois de replonger dans des balades personnelles inoubliables.

Aujourd’hui escapade à la plage des Pêcheurs et une de ses perles Chez Dulce

Il y a quelque temps, je vous en parlais en ces termes….

Histoire de ne pas passer à côté de l’authenticité, osez une petite balade gourmande à la plage des Pêcheurs….

C’est, sans conteste, le spot incontournable, celui qui vous fera voyager dans le temps en vous plongeant en un clin d’oeil au beau milieu du Las Terrenas « d’avant ». Un bario haut en couleur, des petites cabanes, un peu ou beaucoup de guingois, en bois, en tôle, en palmes, un joli bric à brac de constructions hétéroclites, jaune acidulé, orange pétillant, bleu azur, turquoise, vert émeraude, …. posées sur le sable à deux pas de l’océan. C’est Paco et son Pacomer, précurseur visionnaire qui a su en tout premier flairer le potentiel du lieu, un endroit exquis et intemporel où se presse chaque midi une foule cosmopolite. On y déjeune sans chichi, les pieds dans le sable, au milieu d’un délicieux fouillis de barques de pêcheurs dans une ambiance bon enfant où l’on n’hésite pas à s’interpeller de table en table, sans même se connaitre. Et, si le style nomade authentique du décor improvisé joue un grand rôle dans cet engouement permanent, le marché aux poissons juste à côté, attire lui aussi les badauds, ravis d’assister, émerveillés, à l’arrivée, parfois rocambolesque, des pêcheurs locaux. On en prend plein les mirettes et plein les papilles. Clin-Clin, Dulce, Zu, Pacomer, El Pirata….et tous les autres, dominicains, chiliens, vénézuéliens vous concoctent avec amour et passion poissons tout frais, langoustes, cigales, crevettes, crabes de terre ou autres santollo aux envoûtantes saveurs Caraibes, riches en coco, gingembre, cilentrico, citron vert, curcuma, chinola …… Un pétillant festival de parfums juste sublimes.

Evadons-nous, moment de pur plaisir et de détente absolus pour une balade bucolique au milieu de ce lieu savoureux, haut en couleurs et bourré de charme

Domy nous conte ses impressions…

J’adore les petits restaurants du Village des Pêcheurs, celui à côté des barques et du petit marché aux poissons.

Pour la pause déjeuner en famille, nous avons choisi le Dulce Playa.

Dulce est le prénom de la propriétaire du lieu, qui outre le fait d’être accueillante et charmante, est aussi une très bonne cuisinière.

Pour le cadre, il n’y a pas plus simple et plus agréable à la fois. On est sur la plage, à même le sable, dans lequel les fauteuils en plastique s’enfoncent un peu, les tables sont toutes dépareillées, mais qu’importe, on s’y sent bien.

Face à la mer, à l’abri du soleil sous une paillote, en dégustant une daurade grillée, ou à la sauce coco, ou bien encore du poulet au citron et à la crème, on se dit qu’on a vraiment beaucoup de chance de profiter de tels moments.

Cerise sur le gâteau, l’addition est légère comme la petite brise marine !

Les escapades gourmandes de Domy et Gary: côté Bonita, l’Atlantis

Elle, c’est Domy. Petite soixantaine, resplendissante, dynamique et…. Gourmande. Après une vie professionnelle très active et plutôt épuisante, elle est venue se reposer à Las Terrenas. Bien sûr elle en est tombée amoureuse et a décidé d’y déposer ses valises…. Elle y a rencontré l’homme de sa vie et en prime un amour de petit bout de chou de chien…. Gary, la prunelle de ses yeux, sa compagne au quotidien qui, ravie, partage avec un bonheur non dissimulé ses escapades gourmandes.

Domy s’est prise d’une passion pour le moins étonnante, originale en tous cas… découvrir à travers les petits déjeuners ou simplement en passant prendre un verre, les différents hôtels et restaurants emblématiques du village. L’envie m’est venue de vous faire partager ses pérégrinations gourmandes, histoire parfois de replonger dans des balades personnelles inoubliables.

L’histoire de l’Atlantis démarre dans les années 80. Las Terrenas suscite de plus en plus l’engouement de jeunes européens, fascinés par sa beauté sauvage. Quelques-uns d’entre eux osent s’aventurer jusqu’à Bonita et tombent amoureux de l’incroyable beauté de cet endroit rustique où somnolent les barques de quelques pêcheurs. Rêveurs, bohèmes, artistes, écrivains, ils décident d’y créer un lieu différent. Des petites maisons en pierre à l’architecture un brin loufoque et très avant-gardistes voient le jour, avec des courbes à la place des coins, des cours intérieures, des colonnes, des tours, des galeries…. des toits aux allures de champignon, de crème chantilly. Les sols et les murs s’habillent d’irrésistibles carreaux aux dessins mystiques. Côté jardin, ils écument les environs de fond en comble et y dénichent de somptueuses fleurs qu’ils replantent dans un délicieux fouillis. Petit à petit, les constructions se sont ajoutées les unes aux autres conférant à l’endroit une atmosphère unique, mystérieuse. La plus petite des maisons est devenue la réception de l’hôtel Atlantis. 18 chambres aux noms exotiques, toutes différentes, décorées avec beaucoup de goût et de délicatesse. Malgré sa renommée internationale, Il y flotte toujours ce parfum bohème, artiste qui lui confère tout son charme.

Le maître des lieux, c’est Gerard, ex-chef de l’Elysée qui vous concocte avec un talent fou un savoureux métissage culinaire conjuguant produits locaux et tradition française. Sous le kiosque de la plage, les pieds dans l’eau, sur la terrasse ombragée ou sous les arcades du restaurant, vous vous régalerez de ses petits plats signature comme la cuisse de poulet farcie à la langouste, le flan coco sauce caramel ou l’incontournable tarte Tatin….

Domy adore cet endroit et lors d’une promenade avec la jolie Gary, elle a pris tout le temps d’y siroter un petit verre, histoire de profiter des bons moments de la vie. Elle nous raconte :

Parmi tous les endroits que j’apprécie à Las Terrenas, l’Atlantis fait partie de mes préférés.

Sa situation sur la superbe plage Bonita, son cadre avec son étonnante construction hors du commun, son chef et sa carte appétissante, tout participe au bien-être, au confort, et au plaisir des pupilles et des papilles.

Ce jour-là, je suis venue me promener avec Gary et boire un verre, tranquille, loin du bruit des moteurs.

J’ai choisi une « batida de guineo » un mélange de lait bien froid mixé avec une banane. Riche et délicieux.

Un nouveau p’tit coup d’oeil vers le ciel…. mais pas que.

 

Donc, j’vous disais que le temps est plutôt sec par chez nous….Bon, ça a un peu changé. Même que l’on a vraiment craint de se mouiller les petons. Sans vergogne, une onde tropicale rebelle s’est mise dans la tête de traverser l’arc antillais. Elle a bien perturbé les îles françaises, les arrosant copieusement…. Arrivée chez nous, vraisemblablement à bout de souffle, elle n’a déversé sur nos têtes ravies qu’une belle, bonne, fraîche pluie bienfaisante, juste assez pour redonner le sourire à nos jolies fleurs, 3 petits tours puis s’en est allée. Mais, elle a fait des émules la bougre et une autre onde tropicale, sortie du Cap Vert il y a quelques jours, a l’air bien décidée, elle aussi, de venir nous faire un petit coucou mouillé. Je la guette du coin de l’œil et vous dis ce qu’il en est.

En attendant, mon breton de mari qui, décidément puise son inspiration dans la mer, ou tout près, nous offre une belle balade au coeur de son refuge de prédilection, là où les barques indolentes lui offrent ses plus beaux sujets, la plage des pêcheurs. Des paysages grandioses avec l’océan en toile de fond, des scènes de vie ravissantes, des bouilles sympas, des touristes aux anges, des pêcheurs souriants, leurs mômes toujours prêts à rendre service et même l’ami Sandro, le boss du O’Grill et du XO en plein marché…. Bonne balade.

photos michelvoleau.wordpress.com

Plage des Pêcheurs, trois mots de poésie…

Histoire de ne pas passer à côté de l’authenticité, osez une petite balade gourmande à la plage des Pêcheurs….

C’est, sans conteste, le spot incontournable, celui qui vous fera voyager dans le temps en vous plongeant en un clin d’oeil au beau milieu du Las Terrenas « d’avant ». Un bario haut en couleur, des petites cabanes, un peu ou beaucoup de guingois, en bois, en tôle, en palmes, un joli bric à brac de constructions hétéroclites, jaune acidulé, orange pétillant, bleu azur, turquoise, vert émeraude, …. posées sur le sable à deux pas de l’océan. C’est Paco et son Pacomer, précurseur visionnaire qui a su en tout premier flairer le potentiel du lieu, un endroit exquis et intemporel où se presse chaque midi une foule cosmopolite. On y déjeune sans chichi, les pieds dans le sable, au milieu d’un délicieux fouillis de barques de pêcheurs dans une ambiance bon enfant où l’on n’hésite pas à s’interpeller de table en table, sans même se connaitre. Et, si le style nomade authentique du décor improvisé joue un grand rôle dans cet engouement permanent, le marché aux poissons juste à côté, attire lui aussi les badauds, ravis d’assister, émerveillés, à l’arrivée, parfois rocambolesque, des pêcheurs locaux. On en prend plein les mirettes et plein les papilles. Clin-Clin, Dulce, Zu, Pacomer, El Pirata….et tous les autres, dominicains, chiliens, vénézuéliens vous concoctent avec amour et passion poissons tout frais, langoustes, cigales, crevettes, crabes de terre ou autres santollo aux envoûtantes saveurs Caraibes, riches en coco, gingembre, cilentrico, citron vert, curcuma, chinola …… Un pétillant festival de parfums juste sublimes.

Evadons-nous, moment de pur plaisir et de détente absolus pour une balade bucolique au milieu de ce lieu savoureux, haut en couleurs et bourré de charme. Merci Mimi pour ces belles images.

Un dimanche à la mer….

Le dimanche, j’aime bien paresser à la maison avec mes toutous ravis. Et, même si l’on pourrait croire que c’est un jour comme un autre, vu que depuis belle lurette nous n’avons plus l’angoisse du réveil qui sonne le lundi matin pour nous ramener aux réalités de la vie, il n’en est rien. Le dimanche, sous les tropiques, c’est câlin, c’est un brin décousu, on flâne, on chante, on est bien. Et, ce dimanche, hier, pour une fois, j’ai décidé, tout de go de rejoindre Mimi dans son méga-voleau-tour (les initiés comprendront). Rendez-vous à….

La Vela Blanca

C’est à deux pas de chez moi, pratique, je m’y rends à pieds avec Ti’ Tatoo (aux anges le ti tatoo). Mais que c’est beau, je ne m’en lasserai jamais, cheminer sur la plage dans une eau frôlant les 30°, un petit chien joyeux gambadant dans vos jambes, c’est rien que du bonheur.

Il y a du neuf à La Vela Blanca, enfin pas vraiment du neuf, plutôt une judicieuse association de talents. Vous vous souvenez, je vous ai parlé il y quelques temps de Yann et Carole du Waikiki…. Mais si, c’est pas si vieux (https://dorislasterrenas.com/2018/06/13/le-waikiki-la-saveur-dune-cuisine-bistrot-face-a-la-mer/). Yann est un cuisinier, un vrai, un qui ne fait pas semblant, amoureux des petits plats traditionnels bien franchouillards et artiste es-desserts. Et bien, figurez-vous que lui et Thierry de la Vela Blanca ont décidé d’unir leurs talents. Une bonne cuisine avec Yann agréablement secondé par la gentille Carole. Thierry, c’est la décontraction, la bonne humeur, la fête, la pétanque, les potes, le karaoké, et….. le spot. Un endroit fabuleux dont on ne peut se lasser, que j’aime depuis toujours. Depuis quelques jours, à l’heure du déjeuner, une carte sympa et une suggestion alléchante. Tête de veau sauce gribiche, joue de bœuf mijotée, tendre escalope de veau gratinée ou encore une plus que parfaite marmite du pêcheur. Hier c’était pièce de bœuf à l’os grillée au BBQ et son petit écrasé de pommes de terre, parfait, on s’est régalés!!!! Les desserts, j’en parle même pas ou bien…. mousse au chocolat aérienne, tiramisu d’un autre monde, sublimes profiteroles ou encore, pêché mignon de Mimi, brioche perdue au caramel de beurre salé et sa petite boule de glace vanille. C’était bon et bien. …. Histoire de prolonger ce moment de bien-être, on grimpe dans l’auto de Mimi, direction….

L’Eden

Chez mon ami Pierre. Waouh, c’est la fête à l’Eden. Il y a un monde fou, toute la jet set de Las Terrenas s’est donnée rendez-vous « au paradis » pour faire la fête. C’est sympa ! Que des bouilles connues, Alain, Laurent, Jean, Sergio, Josée, Elsa, Jacques, Aude, Brice, Sandra, Clarisse, Jordi…… Le DJ est au top et maîtrise à la perfection un sujet qui, pourtant, doit lui sembler bien barbare…. La musique disco française des années 80 enchante tout ce petit monde . L’ambiance est décontractée et le rosé coule à flot, bon d’accord, les caipiriñas ne sont pas en reste, les Cuba ou autres Santo libres non plus d’ailleurs.  Dans ce décor de rêve, sous un ciel bleu de chez bleu et un soleil éblouissant, l’ambiance est sereine. C’est comme une parenthèse enchantée. Il y a de tout petits enfants gentils, de jeunes adultes même pas nés dans les années 80, des résidents, vieux de la vieille, d’anciens résidents, des nouveaux, des juste arrivés et tout le monde papote, gigote, danse même dans le sable, avec en toile de fond le plus beau des décors que l’on puisse imaginer. Merci Pierre pour ce délicieux moment de bonheur, de partage, d’amitié. On y prendrait vite goût, mais, je sais, tu m’as raconté les péripéties d’une telle entreprise. Dommage de ne pas réussir à convaincre ces « messieurs haut placés » du bienfait de telles initiatives sur l’image de marque du village.

Bientôt je vous raconterai pourquoi on est si heureux de vivre à Las Terrenas, c’est sûr, un beau dimanche à la mer comme celui-ci y contribue largement……

Coup d’cœur : flânerie en solitaire…  la fin de la balade….

 

Etape 6 : la plage des pêcheurs….

Comment mieux terminer une balade à Las Terrenas qu’en se rendant sur la plage…. C’est d’abord la plage des pêcheurs qui m’attire. Située entre Poppy et la plage de Las Terrenas, j’aime son atmosphère de retour de pêche, les badauds curieux, les vendeurs aux aguets, les barques rentrant de leur long périple en mer, débordant de daurades, de thons, de coquillages….. C’est tout un petit monde coloré qui s’apostrophe, s’engueule, s’esclaffe…. C’est la vie quoi.

Pardon Cathy, ci-dessous, je t’ai chipé quelques clichés, de jolies prises de vue et de prises de mer…..

Etape 7 : Las Ballenas, tendance rive gauche….

Trop drôle, le nom de cette fabuleuse plage est un sujet de guéguerre entre les anciens qui tiennent mordicus à Playa Marico du nom de la petite rivière et de sa lagune tout au bout, et les nouveaux qui préfèrent Las Ballenas par rapport aux îlots rocheux que l’on distingue au large, l’un d’entre eux ayant une vague forme de baleine. Quoi qu’il en soit, c’est la plus belle plage du village, large et blanche, ma chouchoute, faut dire qu’elle se trouve à 150 m de ma maison et que j’en profite bien. 4 kms de long, elle est délimitée de part et d’autre par le rio Marico, près de la loma Bonita et le rio Las Terrenas après le Village des Pêcheurs. Grâce à un récif corallien qui la protège de la houle, Playa Las Ballenas est l’endroit idéal pour nager tranquillement dans les eaux chaudes de l’océan Atlantique ou s’allonger sur le sable fin à l’ombre des cocotiers ou encore, partager un bon repas les pieds dans le sable chaud dans l’un des nombreux petits restos de plage. C’est aussi le paradis des sports nautiques comme la voile, le kayak que l’on pratique au sailing club. Petits et grands s’y donnent rendez-vous pour de belles après-midi en famille.

Et pour finir, une sublime image de Las Ballenas emprunté à mon ami André Jacques, un amoureux des lieux et de ses délicieux squatters à 4 pattes.