Si vous voyez passer la petite jeepete de Mimi, cessez aussitôt toute action, ouvrez grand les yeux et applaudissez des deux mains.
Et oui, en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, elle est partie la p’tite auto. Une annonce, une heure, un acheteur. Prix fixe 4800 $, ce n’est pas un secret, c’était écrit sur mon post… Il est venu, sympa, connaisseur, a tout regardé, dessous, dessus, a essayé, a aimé, a dit OK mais à ce prix… on discute, on réfléchit et nous aussi on dit OK. 3800 $ ce sera… ou plutôt 217000 pesos. Tout compte fait comme nous n’étions pas vraiment chauds pour la vendre, c’est pas si mal.
Comme je suis une inconditionnelle gentille, je demande à mon mecano qui connait la p’tite auto par cœur de venir, rencontrer l’acheteur, sympa, connaisseur et parler avec lui des quelques transformations qu’il envisage dans un futur proche. Ni une, ni deux, Rafael arrive dare-dare, parle, explique, j’écoute, traduit… ben oui, l’un ne parle pas espagnol et l’autre ne parle pas anglais, c’est pas si simple quand il s’agit de mécanique. Mais on s’en sort pas trop mal et l’affaire est conclue.
Vers 1h, dring, c’est l’acheteur, sympa, connaisseur qui arrive avec un pote mecano. Re-tour de la p’tite auto. C’est bon, elle tient la route. Direction la terrasse où j’ai préparé un simili acte de vente. Pas besoin d’avocat, sur la carte grise de la p’tite auto, il est écrit motocicleta. Un acte sous seing privé suffit. On remplit, on signe et le gars, sympa et connaisseur me dépose une liasse de billets, des pesos, bien ficelée. Je m’apprête à compter quand soudain drame, Leo mon berger allemand et Tatoo le p’tit de Mimi s’entretuent… Je suis seule avec eux. Je lâche la liasse de billets, court, crie, pousse Leo, attrape Tatoo, une morsure, la main en sang et le petit doigt de la main droite plutôt cassé. J’enroule ma main dans du papier absorbant, retourne à la table des négociations et tremblant comme une feuille, pouvant à peine parler, le sang goûtant de partout et Tatoo toujours dans les bras je dis au gars sympa, connaisseur ‘’je peux vous faire confiance, pas le courage de recompter’’. Pas de problème me dit-il j’ai compté trois fois. Bon OK, voici les clés et merci et bonne chance etc, etc…
Sauf que plus tard lorsque je compte finalement la liasse de billets. Stupéfaction, il manque 100 000 pesos. Et oui, 117 000 au lieu de 217 000…. Etrange non. Je compte et recompte et re-recompte. Je joins le type sympa, connaisseur…. Il ne veut rien entendre et me dit goguenard que je n’avais qu’à recompter. Il n’a pas tort mais vu la scène, j’ai quand même droit à des circonstances atténuantes ou bien. Je ne hausse pas le ton, lui explique que peut-être il s’est trompé. Le gars pas si sympa mais surement connaisseur ne me laisse plus placer un mot… il est honnête et tout et tout. Et comment pouvait-il savoir que je n’allais pas compter….
Sauf que, idiote pour le coût mais pas tant que ça, j’ai refait le scenario. 117000 étrange quand même.
Le gars arrive avec une sacoche, dans la sacoche, à coup sûr 2 grosses liasses, une de 117 000 et l autre de 100 000. Il en sort une, attend et devant ma bêtise de ne pas vouloir recompter s’empresse de ne pas sortir la seconde. Il a vite compris en voyant mon état que c’était tout bon pour lui. Je me suis mise dans la merde toute seule… merci mes chiens mais en même temps, je préfère m’être fait arnaquer de 100000 pesos et que mes deux amours soient entiers.
En tout cas si vous voyez passer la p’tite auto de Mimi avec au volant un type à l’air sympa, mais juste l’air, et son chien, ne vous y fiez pas, il est redoutable mais surtout applaudissez, il est très fort. Et si vous voulez un nom, je vous le donne, suffit de demander.

Quelle triste histoire, vraiment désolée pour toi Doris mais effectivement les chiens sont en vie.
Beaucoup trop de mauvaises personnes à LT, quel drôle de monde…
Amitiés. Gisèle.
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😔 Triste réalité du « monde » d’aujourd’hui … 🙏
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