18 ans pile poil…..

Bientôt 18 ans maintenant que, chaque matin, je suis heureuse de me lever….. et depuis Léo, c’est très tôt se lever….. et que je remercie le ciel de m’avoir permis de vivre dans ce paradis. Bien sûr parfois, je râle, c’est trop lent, il n’y a pas ça, pas ci, fait trop chaud, ça sent la fumée du verdero qui crâme, et ceci et cela….. mais c’est tellement rien par rapport à la douceur de vivre chaque jour de sa vie ici. J’aime. Ci-dessous un petit rappel de mes premiers pas à LT quand ce n’était pas encore tout à fait comme maintenant….. Bonne balade.

Eva, mon premier amour à 4 pattes, elle est enterrée dans mon jardin, je lui parle encore quelquefois….

Et oui,  24 juillet, pile poil, je comptabilise 18 années de purs instants de bonheur à Las Terrenas. On est arrivés par jet privé (comment ça déjà !!!!) avec quelques bagages et Eva ma petite westie d’amour. Lors de notre séjour en avril, émerveillés par l’endroit et certains de notre choix, nous avions réservé une maison de location. Entre temps, comme par miracle tout s’était parfaitement goupillé à St-Barth, vente de la maison, des autos, du bateau, …. Las Terrenas on arrive! Depuis, Eva nous a quitté puis, ce fut au tour de mon compagnon d’aventure, il y a presque 14 ans déjà.

Beaucoup de choses ont changé en 18 ans dans notre village. C’est dingue même comme tout s’est transformé, en catimini, sans que je ne m’en rende compte.

La rue de plage de Las Ballenas n’était qu’un chemin tout pourri, mais tellement charmant, du sable et beaucoup de trous… Très peu de constructions. Pas de Gaia, ni de Don César, à sa place le Tropic Banana dont il subsiste encore un tout petit bout, squatté par l’équipe de tournage turque 4 ou 6 mois par an, ni d’Alisei. Le Cacao Beach était déjà à l’abandon avant de devenir un casino puis d’être abandonné à nouveau.  Le Colibri était déjà là, lui, ainsi que l’hôtel Las Cayennas qui appartenait à une charmante dame, décédée depuis. Rien au bout de la plage, et rien sur la loma non plus, pas une seule construction…..  Dans ma rue, 1 seule petite maison dominicaine. Aujourd’hui il n’y a plus une seule parcelle de libre….. Les maisons poussent comme des champignons. Playa Popy a bien changé aussi, à commencer par la plage qui s’est réduite comme peau de chagrin.

Les restos….. pas moins de 102 maintenant, à l’époque une quinzaine au grand maximum. Sandro, le must avec l’Atlantis, Al Paso et le délicieux Kiosco sur la plage de Coson chaque week-end, La Salsa, le Cayuco et deux ou trois autres restos au Village des Pêcheurs dont j’ai oublié le nom. La Capannina et ses pizzas déjà fameuses et l’inoubliable Penca de Francky au milieu du village….. Costa Las Ballenas avec Paco à Bonita et le Pacocabana à côté de la Yucca Caliente…. Et puis il y avait le café de Bruno au Paseo. Bruno s’en est allé mais son bistrot porte toujours son nom. Le Nuevo Mundo et ses nuits de folie et le superbe Syroz, Michel aux manettes (oui, mon Mimi)….

Le Syroz a cédé sa place au XO.

Pas ou peu de voitures, une dizaine tout au plus mais déjà beaucoup de quads et de pasolas et des centaines de mobylettes sur lesquelles s’entassaient des familles entières de dominicains. Pas de sens unique, la calle principale était à double sens et la calle Carmen, là où se trouve la nouvelle pompe à essence était un chemin de terre bordé de cases, un vrai quartier dominicain très typique et jamais exploré. Pas de supermarché non plus, on faisait nos courses chez Rey et on achetait notre viande, très bonne la viande chez Jean-Louis le Boucher français. Abundio était aussi d’un grand secours avec sa ferreteria d’avant-garde. Il a été tué par un misérable et tout le monde le regrette encore.

Une case calle Carmen

Pas de magasin spectaculaire, d’électroménager, de déco ou de fringues. C’est Jean Pierre qui est rentré en France lui aussi qui assurait le ravitaillement du village en produits européens ou disons un peu plus fiables. 2 ou 3 fois par semaine, avec son gros camion conduit par José, il montait à la capitale et nous ramenait nos petits plaisirs de chez nous. Un frigo, un polo Lacoste, des marchandises de Carrefour….. Il faut dire aussi qu’à l’époque, la voie rapide n’existait pas. Il nous fallait 5 ou 6 heures de routes pour nous rendre à Santo Domingo en taxi à moins d’emprunter l’un des petits avions de Portillo…….

Et oui, c’était avant et le village a bien changé. Evolué ? Oui c’est évident. Et, s’il a perdu de son authenticité, il a gagné en facilités, en confort, en sécurité aussi et, il demeure envers et contre tout un havre de paix où il fait délicieusement bon de vivre.

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