Le temps est bien grisouille ce matin, mais pas grave, l’onde tropicale qui nous a fait dresser les cheveux sur la tête s’éloigne de nous. Elle ne nous a pas évités comme certains le disent, elle est bel et bien passée sur nos têtes, mais elle a été clémente et surtout ne s’est pas organisée comme ce pouvait être la cas. Elle est restée la sage onde tropicale qui nous a fichu la frousse mais heureusement n’a pas tenu ses vilaines promesses. La saison cyclonique est toujours problématique, surtout pour ceux, dont je fais partie qui ont subi un (trois) cyclones. Très douloureuse expérience, tant psychologiquement que physiquement.
Les 2 premiers, ce fut à St-Barth, l’un derrière l’autre à un mois d’intervalle, de grosses vilaines bêtes qui n’ont pas détruit ma maison à l’époque mais toute la végétation déjà relativement rare sur cette belle île un brin sèche. L’horreur au petit matin. La route qui surplombait la maison s’était effondrée, engloutissant parking et autos….. La piscine était jonchée de tôles, de toits, de morceaux énormes de bois, de portes, de volets. Et l’odeur….. de toute cette végétation hachée menue, l’odeur, c’est ce qui m’a le plus traumatisée, je crois. Et puis, juste après, parce qu’il fait une chaleur suffocante d’humidité, la maison commence à moisir de partout, les murs se couvrent de gris, le linge est nauséabond et puis, il n’y a pas d’eau, plus rien ne marche. Brrrr….j’en ai froid dans le dos.
Et le 3ème nous a surpris ici, quelques mois après la construction de notre maison au toit de paille. Pffft, le toit de paille s’est en partie envolé, les cocos du voisin nous sont tombés sur la tête, détruisant au passage mur d’enceinte, végétation et maille cyclonique. 21 jours sans électricité à Las Ballenas, c’était en septembre 2004.
Bon, on ne va pas se lamenter plus longtemps, pour cette fois, c’est bon. Mais on garde les yeux ouverts et, sans s’alarmer inutilement, et on se prépare…. n’est-ce pas Nadia.
Je voulais venir vivre en Rep Dom mais finalement nous allons rester en Martinique (moins de risque de cyclônes que vous ) Bon courage Philippe
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En fait, pas tant que ça, le dernier cyclone qui a touché la Rep. Dom. date de septembre 2004. Pas sûr que nous soyons plus exposés que vous.
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