La saison douce…. mission cadeaux.

A quelques jours de Noël, l’idée s’impose, partir à la chasse au cadeau idéal et dégoter sans trop se bousculer les méninges celui qui n’est pas ringard, l’intemporel, original, design, unisexe ou délicieusement sexy. Doux aux papilles ou doux au toucher, celui qui illumine le regard, ludique, esthétique, câlin ou utile. De la bouilloire à l’assiette, de la lampe à la chaise, du stylo au couteau, de l’objet de déco rare à la babiole sympathique, du bijou de créateur au bijou de pacotille….. ne cherchez pas plus loin, vous trouverez tout pour faire plaisir ou vous faire plaisir dans les nombreuses boutiques de Las Terrenas.

Dépêchez-vous quand même, vous n’avez pas toute la vie, Noël c’est dans quelques jours et pour que les étoiles brillent dans les yeux de ceux que vous aimez, allez, on se remue le popotin.

Côté gourmandises, Lindo mène la danse avec ses chocolats gourmands, ses spécialités-saison, genre foie gras, huîtres ou autres savoureuses merveilles, ses grands crus classés, ses champagnes et, bien sût les petits délices de Nadine qui vous font de l’œil dans leur corner habillé aux couleurs du Père-Noël.

Allez, on se débarrasse du cadeau « utile », pas toujours apprécié à sa juste valeur et l’on file chez Bertrand. Dans son beau magasin EMB, vous n’aurez que l’embarras du choix entre les fers à repasser (oups), les robots culinaires, mixers et autres blenders…. Mais aussi les sèche-cheveux, les télés, le matériel hi-fi ou bien les casseroles, les BBQ…. Pas franchement glamour mais indéniablement indispensable.

Les petits budgets férus d’authenticité trouveront à coups sûrs leurs bonheurs dans les échoppes jolies éparpillées dans le village et foisonnant de paniers, corbeilles, jouets de bois, suspensions tintinnabulantes ou majestueux rideaux de coquillages. Osez pousser la porte des boutiques locales jalonnant la calle principale. Elles regorgent d’un tas de petits présents ravissants, parfois artisanat haïtien très intéressant à prix tout doux.

Les amoureux d’art ne sont pas oubliés. Du très beau chez Haïtian Galerie, Galerie Née, Galerie Charlie Simon….. sans oublier Rosita ou encore si le cœur vous en dit les toiles souvent charmantes des nombreux artistes haïtiens exposant le long des rues.

Chic et choc, les bijoux de Murano se déclinent dans tous les coloris et toutes les formes au Paseo. Et, chez Terrenas en Plata (ma boutique chouchou) ce sont les créateurs de bijoux du monde entier, dénichés par Babette et Jean-Paul, esthètes en la matière qui se sont donnés rendez-vous pour notre plus grand bonheur. Du tout petit prix à la pièce d’exception, il y a de quoi faire plaisir aux plus exigeants. Moi, j’adore, tout comme leur nouvelle boutique Concept Store par Terrenas en Plata qui a élu domicile sous le second bateau de Puerto Plaza. De splendides bijoux inédits, des objets de déco, des bougies d’un autre monde, des tableaux, de la délicieuse maroquinerie griffée…. Tout un monde magique où le beau règne en maître.

En fait, il y a tellement d’endroits sympas et d’idées subtiles que je vais sûrement en oublier. Comme on dit dans ces cas là pour ne froisser personne la liste n’est pas exhaustive. Je craque complètement  pour les sublimes sacs de Dreambag, pièces uniques, confectionnés avec amour et brio par la jolie Alexandra à partir de matériaux de récupération. De pures merveilles personnalisées. Ravissants aussi les paniers proposés par Sun Valley et Shanel au Paseo. Jolis les lampes, lampadaires appliques réalisés avec passion par Cinco y mas. Puis, il y a Laksmi shop. Je suis afficionado, alors en ce qui me concerne je ne m’approche pas trop, hyper dangereux pour le porte-monnaie. J’aime tout, mais absolument tout dans ce délicieux fouillis, les meubles, les bibelots, les objets de déco en métal, en bois, les tapis, les tissus, les bouddhas, les sculptures…..j’y passerais des heures, au Paseo ou au magasin principal calle Duarte, en face des « cubains ». Chez Jordy, calle Principale, c’est le plaisir des yeux. Des fleurs, des arbustes, des compositions, des sapins, vrais ou faux, une foultitude de petits cadeaux mignons. C’est un ravissement de tous les instants. Quant aux magasins de prêt à porter, ils sont légion aujourd’hui à LT. Tous rivalisent d’originalité en gardant leur style propre, histoire de satisfaire une clientèle exigeante. Il y en a trop, donc, je n’en citerai aucun. Heu coucou quand même Clo, Cathy et Caro….. Chuttt.

Quand je pense qu’il y a quelque 16 ans, lorsque je débarquai dans ce petit village, il n’y avait rien ou vraiment pas grand-chose. Haïtian Galerie était déjà en place, Laksmi shop peut-être, c’est tout. Pour le reste, direction la capitale. Une expédition. Il nous fallait pas moins de 5 ou 6 heures pour nous y rendre. Taxi dès potron-minet, oreiller pour terminer sa nuit et le chemin, long, long à travers plein de petits villages mignons ou pas. Mais ça c’est une autre histoire bien loin de la …. Mission cadeaux. Joyeuses fêtes.

La saison douce….

….toute douce. D’abord, la chaleur suffocante de l’été a fait place à une douceur qui  nous enveloppe comme un flocon de bonheur. Les températures extrêmes des mois d’août ou septembre se sont dissipées, aujourd’hui, le mercure oscille entre 24 et 28 degrès. Les soirées sont fraîches et l’on peut enfin se couvrir un tout petit plus sans transpirer à grosses gouttes. Les couettes voluptueuses sont de retour sur nos lits et un petit châle bien moelleux n’est pas de trop sur nos épaules ou nos petons lorsque, lovés dans nos coussins, on regarde la télé avec tous nos toutous ravis. Mais, le ciel est bleu. Depuis plusieurs semaines, l’ami soleil est de retour, la pluie pernicieuse lui a laissé sa place. Il veille sur nous et attend avec beaucoup d’impatience nos oiseaux migrateurs, nos snow birds, pressés de revenir réchauffer leurs délicates ailes à sa douce chaleur.

Et oui, la saison douce est aussi celle, transitoire, où nos amis des pays plus gris se rassemblent dans notre paradis joli. Pâlichons à leur arrivée, ils ont tôt fait de retrouver leurs belles couleurs et leur sourire au cours de longues promenades, pieds nus dans l’eau chaude de l’océan. A leur arrivée, impatients, ils notent les changements… tiens ce resto, il est nouveau…. Et cette boutique, waouh, c’est beau….. Ah là ils ont changé de propriétaire et, cette maison, mais ils l’ont transformée……. Puis, peu à peu, ils réintègrent leur seconde vie, pour quelques mois de délicieuse insouciance. A l’approche de l’été, ils repartiront vers leurs contrées lointaines, le corps bronzés et la tête pleine de belles images.

La saison douce c’est aussi une légère mais sensible transformation dans le comportement de tous ceux qui nous aident dans notre vie quotidienne. Depuis quelques jours, et comme chaque année à la même époque, je croule sous les attentions câlines de mon fidèle jardinier. Jolies plantes pour couvrir le nouveau mur de parpaings si vilain, potiron gourmand pour une soupe tout aussi savoureuse. Il arrive plus tôt, il repart plus tard….. C’est que la saison douce, c’est aussi pour eux celle du « regalo de navidad », leur treizième mois en quelque sorte. C’est une habitude, presque un dû que je lui concède avec bonheur, sachant que ces quelques billets en plus apporteront de la joie dans les yeux de ses proches. En aparté, quand je vois à la télé tous ces français en France qui se plaignent de leur sort, qui s’imaginent dans la détresse et se crêpent le chignon…  une immersion dans le monde de ce peuple dominicain leur ferait le plus grand  bien. Même si la misère est moins triste au soleil….. elle existe bel et bien dans notre village…. Mais, revenons à nos moutons ou plutôt à la saison douce….

Car, la saison douce, c’est aussi pour nous, résidents à temps plein…. la fin de la saison cyclonique qui s’étend du 1er juin au 30 novembre. Et, même si cette année, nous avons été totalement préservés, privilégiés, comme d’ailleurs nos voisins des Caraibes, nous n’oublions jamais que ça peut arriver et que sur l’impulsion d’une colère du ciel, notre vie peut en un clin d’œil se transformer en enfer. Alors quand le 1er décembre s’annonce, quel soulagement, c’est comme si on respirait mieux.

Et puis, il y a les vrais symboles de l’arrivée de Noël, des signes qui ne trompent pas. De ci de là, des bonhommes de neige incongrus, des pères Noël rigolos, d’étranges personnages colorés, des sapins malins en matériel de recyclage ou encore le véritable traineau du Père Noël, tiré par ses rennes, même pas fatigués d’avoir traversé l’océan…. Tout ce petit monde en papier mâché ponctue notre paysage lui conférant cette petite note ludique, l’esprit de Noël. Les Fêtes approchent avec leur parenthèse enchantée. Les touristes rayonnent, les conchos bossent tous azimuts, les commerçants cessent de se lamenter, passent en mode effervescence et s’activent pour préparer leur belle saison et les grincheux se terrent dans leurs cavernes, épuisés par tant de sourires et de vrais bonheurs.

Et puis, la saison douce c’est enfin le début de la course aux cadeaux. Aujourd’hui, à Las Terrenas, le choix est vaste. Et si l’on prenait rendez-vous pour en papoter dans un prochain article. Le sujet mérite toute notre attention.

En attendant, profitons de cette belle saison douce.

Plage des Pêcheurs, trois mots de poésie…

Histoire de ne pas passer à côté de l’authenticité, osez une petite balade gourmande à la plage des Pêcheurs….

C’est, sans conteste, le spot incontournable, celui qui vous fera voyager dans le temps en vous plongeant en un clin d’oeil au beau milieu du Las Terrenas « d’avant ». Un bario haut en couleur, des petites cabanes, un peu ou beaucoup de guingois, en bois, en tôle, en palmes, un joli bric à brac de constructions hétéroclites, jaune acidulé, orange pétillant, bleu azur, turquoise, vert émeraude, …. posées sur le sable à deux pas de l’océan. C’est Paco et son Pacomer, précurseur visionnaire qui a su en tout premier flairer le potentiel du lieu, un endroit exquis et intemporel où se presse chaque midi une foule cosmopolite. On y déjeune sans chichi, les pieds dans le sable, au milieu d’un délicieux fouillis de barques de pêcheurs dans une ambiance bon enfant où l’on n’hésite pas à s’interpeller de table en table, sans même se connaitre. Et, si le style nomade authentique du décor improvisé joue un grand rôle dans cet engouement permanent, le marché aux poissons juste à côté, attire lui aussi les badauds, ravis d’assister, émerveillés, à l’arrivée, parfois rocambolesque, des pêcheurs locaux. On en prend plein les mirettes et plein les papilles. Clin-Clin, Dulce, Zu, Pacomer, El Pirata….et tous les autres, dominicains, chiliens, vénézuéliens vous concoctent avec amour et passion poissons tout frais, langoustes, cigales, crevettes, crabes de terre ou autres santollo aux envoûtantes saveurs Caraibes, riches en coco, gingembre, cilentrico, citron vert, curcuma, chinola …… Un pétillant festival de parfums juste sublimes.

Evadons-nous, moment de pur plaisir et de détente absolus pour une balade bucolique au milieu de ce lieu savoureux, haut en couleurs et bourré de charme. Merci Mimi pour ces belles images.

Novembre, impétueux.

Serait-ce la faute d’Octobre ? Douillettement lové dans la douce torpeur d’un bel automne aux mille saveurs, Octobre traînerait-il les pieds, rechignant à laisser sa place ? C’est sans compter sur la pugnacité de Novembre. Bien décidé à ne pas se laisser faire par ce malotru sans vergogne, Novembre a décidé de frapper un grand coup, histoire d’asseoir sa franche supériorité. Et, toute la nuit, il a fait son show. A grand renfort d’éclairs impressionnants et de coups de tonnerre inquiétants…. Un vrai orage tropical dans toute sa splendeur, aussi somptueux que terrifiant. Toute la nuit, au-dessus de nos têtes et du museau chagriné de mes toutous, ce ne furent que flashs de lumières et coups de foudre. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, mon lit s’est transformé en radeau de la méduse dans un délicieux fouillis de pattes, de museaux, d’oreilles, de queues et de poils. Quoi de mieux qu’une maman pour chasser l’orage. Puis, ce fut l’estocade, le coup final, fatal, mon château de feuilles en a tremblé de toutes parts et je suis prête à parier que quelque part, pas loin, un pauvre coco ébouriffé en a perdu la tête…. Grenouilles, crapauds et tous les insectes grigritants de la planète sont alors entrés en scène pour un concert cacophonique de toute beauté. Stupéfiant ! Bien sûr la pluie n’était pas en reste et au matin, très tôt, dès les premières lueurs du jour, les toutous réconfortés s’en sont donnés à cœur joie dans l’herbe tendre et bien mouillée.

Avec tambours et trompettes, Novembre est bel et bien arrivé. Mais on lui pardonne son impudence et son exubérance. Avec lui, sonne la fin de la période cyclonique. Et, même si cette année, et jusqu’à présent nous avons été totalement épargnés, c’est toujours avec un grand soulagement que nous abordons cette deuxième partie de l’année. Plus que quelques petits jours et nous entrerons dans cette période plus calme où le ciel oubliera de se montrer impétueux. Les oiseaux migrateurs venus d’Europe ou du Canada retrouveront nos jolies plages et savoureront sans se douter de nos angoisses « cycloniques » la douceur de vivre sous les tropiques.

Balade en images au marché du Parquecito

Ca y est, Las Terrenas va pouvoir s’enorgueillir de son marché artisanal et la générale, c’était aujourd’hui sous un ciel magnifique et avec une belle fréquentation. Un joli marché coloré, plein d’odeurs et de saveurs, bon enfant. Des stands variés et attractifs, des savons qui sentent bon, des rhums arrangés, des fleurs, plein, de toutes les couleurs, des bijoux jolis, des breloques, des joujous en bois, de ravissants objets de déco, de délicieuses lampes aux belles couleurs, des suspensions tintinnabulantes, des confitures, mmmm, savoureuses…. de la poterie, des sacs, du beachwear plein d’originalité…. Près d’une trentaine de stands régionaux, tenus par des gens craquants, souriants, de toutes les nationalités, des badauds ébahis et, en toile de fond, le plus joli décor que l’on puisse imaginer, l’océan bleu, infini ourlé de sa frange de cocotiers.

Le marché artisanal de Las Terrenas se tient chaque samedi au parquecito, le petit parc d’enfants, à côté de la Yuca Caliente. Une belle initiative de la municipalité.

Las Terrenas Music Show, humour et qualité au rendez-vous.

D’après une idée originale d’Ennio Marchetti, le premier Las Terrenas Music Show s’est déroulé vendredi autour de la jolie piscine de la Résidence du Paséo.

Show un brin déjanté mais d’une très grande qualité, ce divertissement n’a pour objectif que de nous divertir et, en passant, promouvoir Las Terrenas d’une façon plus que sympathique. En live, des musiciens et chanteurs de qualité parmi lesquels Valério, Claudio et bien sur Ennio, sans oublier Michel « de la luz » et son inséparable harmonica. Le show souligne avec beaucoup d’indulgence et de gentillesse les caractéristiques des différentes nationalités vivant en parfaite harmonie dans ce merveilleux village. Dominicains, Italiens, Allemands, Français, etc…. tour à tour sont éclairés par les projecteurs pour notre plus grand plaisir. Aujourd’hui, Dédé de Lyon nous a fait mourir de rire. Sous les traits de Thierry de la Vela Blanca, Dédé de Lyon, français pur souche, délicieusement naïf est à la recherche de sa fiancée rencontré sur Internet. Ce qui l’a fait flasher c’est que d’emblée sans fausse pudeur et avec beaucoup de conviction elle l’a appelé « Mi amor » .

 

La Terrenas Music Show est visible sur les différentes chaînes de TV dominicaines et bien sûr sur U-Tube. Le prochain épisode sera tourné d’ici un mois dans l’exquis décor du Colibri.

Merci à tous, acteurs et créateurs, musiciens, présentatrices, techniciens pour la qualité de votre prestation. C’est du très haut et très beau niveau. Et, si le cœur vous en dit, n’hésitez pas à contacter la page Facebook Las Terrenas Music Show, histoire de jouer la vedette pour un moment inoubliable de bonne humeur et d’entente cordiale.

 

Octobre.

Puisse octobre panser les plaies laissees par ce septembre noir. Fiona la destructrice puis l’etat de sante douloureux  de mon petit mari… detruit lui aussi … sans oublier ma jolie Cheyenne aux portes de la mort. Octobre s’il te plait aide-nous, cajole-nous et rends nous le sourire.

Le vent fera craquer les branches
La brume viendra dans sa robe blanche
Y’aura des feuilles partout
Couchées sur les cailloux
Octobre tiendra sa revanche…

Le soleil sortira à peine
Nos corps se cacheront sous des bouts de laine
Perdue dans tes foulards
Tu croiseras le soir
Octobre endormi aux fontaines…

Tortueux, torturé, magnifique, un beau géant dans mon jardin

Sur la pointe des pieds, presque en catimini, l’été s’en est allé. Octobre s’est installé. Déjà la lumière est différente, les journées raccourcissent à vue d’oeil, l’air est plus doux et la lumière sublime. C’est beau l’automne à Las Terrenas, à condition bien sûr que le ciel nous épargne ses colères. Pour l’instant, terriblement bleu, beau et conciliant, il est plutôt sympa le ciel….

De la délicieuse chanson de Cabrel à quelques images chipées à un beau dimanche de fin septembre, une exquise petite balade tout en douceur pour nous mener aux portes d’Octobre….


J’y médite, j’y lis beaucoup, j’y rêve…. mon hamac, comme un havre de paix.

Mon château de feuille auréolé de bleu, et pourtant Octobre approche…..

Presque, presque, on se croirait en automne, exquis bouquet en trompe l’oeil

Histoire de se faire du bien, un massage tout en douceur sur la plage.

Les couleurs s’échauffent, la carte postale est juste pour vous.

Et puis, après le coup d’feu du déjeuner, on peut enfin se reposer.

Emblématique de notre village, l’exquis ginger.

Balade de fin d’été…. En vidéo…..

Une fois n’est pas coutume et je vous propose de partir en compagnie de « RepdHome-Fotodrone-Dominica » pour une belle balade le long de quelques-unes de nos plus précieuses plages.

Cette délicieuse escapade est parfaitement réalisée, ne négligeant aucun des spots de prédilection des amoureux de notre belle région. Plages, hôtels de charme, petits restos de plage, tout y est. J’ai passé un superbe moment d’évasion et j’espère que, vous me pardonnerez, cette fois de préférer l’image au mot. Promis, la promenade en vaut la peine.

Merci RepdHome-Fotodrone-Dominica. http://www.repdhome.com

Un coup d’œil vers les nuages

Et Dieu sait qu’aujourd’hui, on est servi. Le ciel est plombé, d’un uniforme et ma foi assez seyant gris souris…..

Avant, pendant toute la durée de la saison cyclonique, je vous abreuvais de mes commentaires, ou plutôt des commentaires avisés de spécialistes des phénomènes cycloniques. Photos à l’appui. Mais ça, c’était avant. Puis, un ami m’a lancé, comme ça, mine de rien une petite pique qui m’a fait réagir…. Loin de moi l’idée de vous alarmer. En ce qui me concerne, durant cette période mi-figue-mi-raisin, je passe mon temps le nez planté devant les sites spécialisés dans l’espoir de conjurer le mauvais sort. La peur n’empêche pas le danger, c’est ce qu’on dit, mais moi, je préfère savoir à quelle sauce on va me manger. Bref, je vous abreuvais donc d’images qui se voulaient rassurantes mais qui étaient pourtant bel et bien fort inquiétantes…. Pour la bonne raison que peu d’entre vous prenaient la peine de lire les textes d’explication de ces graphiques colorés, se contentant, perplexes d’observer les images. En fille intelligente que je suis (LOL) j’ai changé mon fusil d’épaule et je ne vous parle plus de rien. Ce qui ne m’empêche pas de me tenir au courant. Mais voilà, depuis, je reçois des tas de messages de personnes inquiètes de mon silence….. alors aujourd’hui, une fois n’est pas coutume, petit coup d’œil vers les nuages.

C’est pas terrible dans l’Atlantique, plutôt rock en roll. La grosse Florence s’approche des côtes américaines, Joyce et Hélène font les folles au milieu de l’océan et Isaac a décidé de se payer du bon temps du côté des CaraÏbes. Il n’est pas loin celui-là, ou plutôt celle-là parce que à l’heure où je vous parle et où il traverse les petites Antilles, il est redevenu Tempête tropicale. Il a choisi de se frayer un chemin juste entre la Martinique et la Guadeloupe qu’il arrose copieusement, ça c’est sûr. Puis, il poursuivra, vraisemblablement sa course dans la mer des Caraïbes, bien loin des côtes de la République Dominicaine, histoire de rejoindre la croix orange qui s’amuse du côté de l’Amérique Centrale, une autre perturbation bien de saison. Espérons que les deux compères se contenteront d’une petite balade entre potes dans les eaux chaudes des Caraïbes, sans plus inquiéter personne. Chez nous, allez, on va dire qu’il risque de mouiller, un peu comme c’est le cas maintenant. Mais rien de bien méchant.

Pour l’instant, et je touche du bois, et je vous conseille d’en faire autant, on ne s’en sort pas trop mal. Ma jolie panic-room est juste jolie et ne remplit aucune fonction délicate, et c’est juste bien comme ça. Promis, s’il me semble que derrière les nuages un autre phénomène indélicat risque de perturber nos douces journées tropicales, je saute sur mon blog et vous raconte…. A condition que vous preniez la peine d’une petite promenade au pays de mes mots….

Un dimanche à la mer….

Le dimanche, j’aime bien paresser à la maison avec mes toutous ravis. Et, même si l’on pourrait croire que c’est un jour comme un autre, vu que depuis belle lurette nous n’avons plus l’angoisse du réveil qui sonne le lundi matin pour nous ramener aux réalités de la vie, il n’en est rien. Le dimanche, sous les tropiques, c’est câlin, c’est un brin décousu, on flâne, on chante, on est bien. Et, ce dimanche, hier, pour une fois, j’ai décidé, tout de go de rejoindre Mimi dans son méga-voleau-tour (les initiés comprendront). Rendez-vous à….

La Vela Blanca

C’est à deux pas de chez moi, pratique, je m’y rends à pieds avec Ti’ Tatoo (aux anges le ti tatoo). Mais que c’est beau, je ne m’en lasserai jamais, cheminer sur la plage dans une eau frôlant les 30°, un petit chien joyeux gambadant dans vos jambes, c’est rien que du bonheur.

Il y a du neuf à La Vela Blanca, enfin pas vraiment du neuf, plutôt une judicieuse association de talents. Vous vous souvenez, je vous ai parlé il y quelques temps de Yann et Carole du Waikiki…. Mais si, c’est pas si vieux (https://dorislasterrenas.com/2018/06/13/le-waikiki-la-saveur-dune-cuisine-bistrot-face-a-la-mer/). Yann est un cuisinier, un vrai, un qui ne fait pas semblant, amoureux des petits plats traditionnels bien franchouillards et artiste es-desserts. Et bien, figurez-vous que lui et Thierry de la Vela Blanca ont décidé d’unir leurs talents. Une bonne cuisine avec Yann agréablement secondé par la gentille Carole. Thierry, c’est la décontraction, la bonne humeur, la fête, la pétanque, les potes, le karaoké, et….. le spot. Un endroit fabuleux dont on ne peut se lasser, que j’aime depuis toujours. Depuis quelques jours, à l’heure du déjeuner, une carte sympa et une suggestion alléchante. Tête de veau sauce gribiche, joue de bœuf mijotée, tendre escalope de veau gratinée ou encore une plus que parfaite marmite du pêcheur. Hier c’était pièce de bœuf à l’os grillée au BBQ et son petit écrasé de pommes de terre, parfait, on s’est régalés!!!! Les desserts, j’en parle même pas ou bien…. mousse au chocolat aérienne, tiramisu d’un autre monde, sublimes profiteroles ou encore, pêché mignon de Mimi, brioche perdue au caramel de beurre salé et sa petite boule de glace vanille. C’était bon et bien. …. Histoire de prolonger ce moment de bien-être, on grimpe dans l’auto de Mimi, direction….

L’Eden

Chez mon ami Pierre. Waouh, c’est la fête à l’Eden. Il y a un monde fou, toute la jet set de Las Terrenas s’est donnée rendez-vous « au paradis » pour faire la fête. C’est sympa ! Que des bouilles connues, Alain, Laurent, Jean, Sergio, Josée, Elsa, Jacques, Aude, Brice, Sandra, Clarisse, Jordi…… Le DJ est au top et maîtrise à la perfection un sujet qui, pourtant, doit lui sembler bien barbare…. La musique disco française des années 80 enchante tout ce petit monde . L’ambiance est décontractée et le rosé coule à flot, bon d’accord, les caipiriñas ne sont pas en reste, les Cuba ou autres Santo libres non plus d’ailleurs.  Dans ce décor de rêve, sous un ciel bleu de chez bleu et un soleil éblouissant, l’ambiance est sereine. C’est comme une parenthèse enchantée. Il y a de tout petits enfants gentils, de jeunes adultes même pas nés dans les années 80, des résidents, vieux de la vieille, d’anciens résidents, des nouveaux, des juste arrivés et tout le monde papote, gigote, danse même dans le sable, avec en toile de fond le plus beau des décors que l’on puisse imaginer. Merci Pierre pour ce délicieux moment de bonheur, de partage, d’amitié. On y prendrait vite goût, mais, je sais, tu m’as raconté les péripéties d’une telle entreprise. Dommage de ne pas réussir à convaincre ces « messieurs haut placés » du bienfait de telles initiatives sur l’image de marque du village.

Bientôt je vous raconterai pourquoi on est si heureux de vivre à Las Terrenas, c’est sûr, un beau dimanche à la mer comme celui-ci y contribue largement……